27 Août

Pyrénées : le nouveau refuge d’Aygues-Cluses (Massif du Néouvielle) à l’horizon 2019-2020

Massif du Néouvielle (65)
©MaxPPP /Patrice HAUSER

Un nouveau refuge devrait voir le jour dans le massif du Néouvielle (Hautes-Pyrénées) à l’horizon 2019-2020. Il s’agira du refuge d’Aygues-Cluses (du nom du site). L’objectif de cette construction est de compléter l’offre d’hébergement d’été comme d’hiver attendue par les randonneurs et les skieurs.

L’ouverture est prévue pour 2019-2020. Ce nouveau refuge de 35 places avec un rez-de-chaussée accessible aux personnes handicapées, sera implanté sur le territoire de la commune de Barèges (65). Il fait partie d’un vaste projet de développement durable et touristique. La construction du refuge est portée notamment par l’association pour la valorisation du Néouvielle qui souhaite valoriser un tourisme quatre saisons de découverte de la montagne en faisant de la réserve un site majeur de découverte des Pyrénées notamment en permettant un maillage des refuges du Néouvielle et la création d’un Tour du massif.

Voir ici les informations (objectifs et contraintes) du projet :

07 Août

La Terre a tremblé dans les Hautes-Pyrénées

L’épicentre était situé à l’Est des Hautes-Pyrénées./ © Renass

Ce lundi soir à 22h49 un petit tremblement de terre de magnitude 3,5 sur l’échelle de Richter a été enregistré dans les Hautes-Pyrénées. L’épicentre se trouvait dans une zone se situant entre Sarrancolin et Lannemezan et Saint-Lary. La secousse a été ressentie par les habitants sans faire de dégât.

Dans les Pyrénées, la Terre tremble ponctuellement sans faire de dégâts plusieurs fois dans l’année. Il s’agit de secousse dont la magnitude dépassent rarement 4 sur l’échelle de Richter. Ce lundi 6 août en fin de soirée, un léger séisme s’est produit. Selon le Renass, le réseau national de surveillance sismique, il est évalué à 3,5. Il a été suivi par une deuxième secousse moins forte de magnitude 1,4, vers 0h01. L’épicentre se trouvait entre Saint-Lary et la frontière espagnole.

En 2017, ce sont 21 mini séismes qui avaient été enregistrés par les sismographes entre le 1er et le 24 février 2017. Les secousses étaient essentiellement concentrées en Andorre et Espagne (16 sur les 21) pour une magnitude maximum de 4 sur l’échelle de Richter.

 

02 Août

Canyons dans les Pyrénées : quelles sont les règles de sécurité à respecter ?

©Maxppp / MARIE SAUVEE

5 morts, le bilan de l’accident de canyoning survenu en Corse du Sud est lourd. La pratique de ce sport aquatique extrême, est dangereuse et exige le respect à la lettre de quelques règles de prudence. Dans les Pyrénées, l’activité attire un public nombreux.

L’accident survenu mercredi dans le canyon de Zoicu à Soccia (Haute-Corse) est hélas le triste résultat que des risques sont inutiles. Et les conditions météorologiques et le niveau de l’eau doivent être consultés systématiquement. Les orages fréquents en montagne sont un des indicateurs de risque. Les pluies torrentielles et parfois violentes font augmenter très rapidement le niveau de l’eau et provoquent des vagues qui déferlent avec une grande violence dans les passages étroits des canyons. Souvent la violence du phénomène ne permet pas de rejoindre les éventuels voies échappatoires.

Si ce sport est accessible au plus grand nombre, il est aussi très ludique et attirent des familles qui viennent chercher sensations fortes, dépaysement et activités sportives à partager. Cependant, même sur des parcours réputés faciles, il est impératif d’être accompagné par un guide ou un professionnel. Les pièges sont nombreux. La force de l’eau, les siphons, les toboggans sont autant de passages engagés qu’il faut savoir aborder. Hors dans un canyon, les conditions changent souvent au gré de la météo et de la quantité d’eau.

Que faire avant s’engager dans un canyon ?

  • Connaître les conditions météorologiques avant de faire du canyoning et renoncer si elles ne sont pas bonnes
  • Etre équipé avec un matériel adapté ( casques, harnais, corde, combinaison, vêtements adaptés)
  • Respecter l’avancée du groupe, ne pas prendre de l’avance et rester en contact visuel avec ceux qui sont devant et derrière
  • Manger et boire. Évoluer dans l’eau est un effort intense. Il faut donc respecter les besoins de son organisme
  • Ne pas s’engager dans parcours trop difficile ou trop technique en tenant compte de se conditions physiques et de ses compétences (cf descente en rappel)
  • Penser que le terrain est glissant. Donc être vigilant et attentif. Les entorses, écorchures, fractures sont les causes de secours les plus courantes.

Lire les règles de sécurité à respecter lors des sorties en canyoning de la Fédération Française d’escalade.

 

31 Juil

Après le passage du Tour de France, le col du Portet se partage entre randonneurs et cyclistes amateurs

Cohabitation entre cyclistes te randonneurs au col du Portet
©France 3 Occitanie

Mercredi dernier, les coureurs du Tour de France grimpaient le col du Portet pour une arrivée inédite à 2200 mètres d’altitude. La route jusqu’au sommet a d’ailleurs été aménagée pour l’occasion. Mais que va devient le col désormais ?

5 jours après le passage du Tour de France, il reste encore quelques traces. Mais, la montagne reprend ses droits. Et le revêtement « tout neuf » du col du Portet (2215m) attire désormais un nouveau public. L‘endroit est devenu un  « spot » pour les grimpeurs à vélo, déjà en nombre dans les Hautes-Pyrénées, à la conquête des cols mythiques.

Si la destination est nouvelle pour les cyclotouristes, elle l’est moins des randonneurs, nombreux à partir du col pour se balader dans le secteur du Néouvielle. Et le bitume, ils apprécient moins, préférant les sentiers de pleine nature.
Alors, pour protéger le site d’une trop forte affluence, la mairie de Saint-Lary va mettre en place un système de régulation. A partir du 1er août, les voitures seront interdites sur les pentes du col entre 10h et 16h.

Maria Laforcade et Régis Cothias sont allés à la rencontre des visiteurs :

23 Juil

Une cabane de berger installée seulement pour l’été au coeur du Parc National des Pyrénées

Hélitreuillage de la cabane du berger dans la vallée de Gaube
©Régis Cothias / France 3 Occitanie

Une cabane a été héliportée à 2.600 m d’altitude dans le Parc National des Pyrénées pour faciliter la surveillance d’un troupeau de brebis en estive. Rien de luxueux, juste le strict nécessaire pour le berger et aussi un refuge en cas de mauvais temps.

800 kg pour cet abri hissé jusqu’à 2.600 m dans la vallée de Gaube en plein coeur du territoire du Parc National des Pyrénées, un secteur bien connu des randonneurs.
Pendant des décennies des « cadets » de famille s’occupaient des troupeaux en estive dans des conditions difficiles. Parfois, un simple abri de pierre, au mieux une cabane sombre pour passer l’été. En 2018, la présence des troupeaux en estive et le maintien de paysages ouverts grâce au pâturage des bêtes, passent par des conditions de confort minimales.

Reportage de Régis Cothias et Emmanuel Fillon lors de l’opération d’hélitreuillage de l’abri :

Dans les Pyrénées, l’Andorre allie nature, culture et shopping

©EG / France 3 Occitanie

L’Andorre est une petite principauté des Pyrénées. 468km2, 78.000 habitants, des clichés et des investissements massifs pour attirer les touristes. Le pays mise sur ses atouts : la nature sauvage, sa fiscalité avantageuse et aussi la création d’événements et des structures attractives.

Une petite principauté pyrénéenne mais une économie très dynamique et depuis quelques années, c’est le tourisme qui est l’objet d’investissements massifs. Une création a même été commandée au Cirque du Soleil pour inciter les touristes à passer quelques jours en Andorre.

Parmi les autres moyens pour attirer les touristes, l’Andorre mise sur sa nature sauvage. Une nature que de nombreuses familles ont choisi pour passer leur vacances.

L’Andorre cherche à séduire une clientèle familiale. Pour cela elle développe les parcs à thèmes et à sensations fortes et met en avant des pans de son histoire comme son passé minier.

L’Andorre c’est aussi le paradis du shopping. Le petit pays est le paradis de certains achats à bas coût, avec certaines restrictions. Un tourisme qui pèse lourd dans l’économie.

Un feuilleton signé Amelie Poisson et Mariette Guinet.

 

13 Juil

Video – Dans les Pyrénées, explosion de fleurs sauvages

Le lys Martagon
©France 3 Occitanie

Avec quelques semaines de retard en raison des conditions climatiques chaotiques passées, les estives sont en ce moment couvertes de fleurs sauvages. Formes, couleurs, arômes, elles font le plaisir des randonneurs par leur beauté et leur diversité.

Au même titre que la faune, la présence en abondance de fleurs sauvages en début d’été sur les estives des Pyrénées est le signe d’une nature saine et préservée. En ce moment dans le massif du Tabe, près des Monts d’Olmes en Ariège, le spectacle est magnifique, entre gentianes, lys et arnicas ou rhododendrons, on peut assister à un festival de couleurs. Un spectacle éphémère dont il faut vite profiter avant que la chaleur ne vienne le dessécher et en ternir l’éclat.

Ali Martinky et Pascal Dussol sont partis en randonnée avec Alain Rivière, éleveur aux Monts d’Olmes :

12 Juil

Un loup photographié dans les Pyrénées béarnaises ?

©FTEM

Le cliché est rare mais bien réel. Un animal ressemblant à un loup a été pris en photo le 29 juin dernier vers 5h du matin avec un appareil automatique installé dans un arbre. La photo a été publiée par des éleveurs exaspérés comme preuve de la présence du prédateur.

Un appareil automatique placé à un carrefour entre le Port de Castet, le Port de Béon et Jaout dans le Béarn est à l’origine de la photographie. On y voit nettement un canidé dont les caractéristiques physiques évoquent un loup. Cependant, la photo seul ne permet pas d’affirmer qu’il s’agit d’un loup. Il pourrait s’agir d’un hybride. Des analyses ADN effectuées par un technicien de l’Office national des forêts et de la chasse doivent permettre d’apporter des premières réponses.

Plusieurs attaques de troupeaux ont eu lieu dans le secteur. Les éleveurs exaspérés ont diffusé le cliché pour alerter sur la possible présence du loup dans les Pyrénées.

Bilan 2017- 2018 : l’excellent hiver des stations de ski des Pyrénées

Piau Engaly
©Bonnaud Guillaume /MaxPPP

La saison 2017-2018 a été particulièrement bonne dans les Pyrénées. Le nombre de nuitées a progressé de 14,9%. Une hausse bienvenue qui a compensé la mauvaise saison 2016-2017. Ce résultat s’explique par un enneigement précoce et abondant qui a attiré à nouveau les touristes étrangers.

14,9% de nuitées supplémentaires pour les Pyrénées

Les chiffres recueillis et analysés par l’INSEE sont parlants. Le nombre de nuitées consommées en Occitanie a fortement progressé. Une grande partie d’entre elles l’a été dans les montagnes pyrénéennes. Elles ont accueilli le quart des nuitées hivernales de la saison et la quasi-totalité des nuitées en montagne (94 %). La  progression est de 14,9 %. Cette forte croissance arrive en compensation après une mauvaise saison 2016-2017, caractérisée par une désaffection marquée de la clientèle en provenance de l’étranger.
Le Massif Central a également profité de ces conditions favorables. La hausse du nombre de nuitées atteint 20 %.

 

Voir ici les progressions dans les différents secteurs de l’Occitanie

©INSEE

Les gendarmes des Hautes-Pyrénées rappellent les règles de prudence pour partir en montagne

©Dave Wynne-Jones / MaxPPP

La présence en altitude de nombreux névés (plaques de neige) n’est pas habituelle en cette période de l’année. Ils sont potentiellement dangereux. Les gendarmes du PGHM de Pierrefite Nestalas vous donnent quelques conseils et comportements à adopter avant et pendant la progression.

Sur le terrain des crampons encore nécessaires
Raisons gardées, il faudra avoir la judicieuse perception de ce que l’on voit, de l’analyse que l’on en fait pour déterminer le choix de son itinéraire en haute-montagne.
Les conditions vont tendre vers une disparition de ces névés en raison de la chaleur, mais il faut laisser le temps au temps. Le passage de ces plaques de neige doit s’accompagner de l’utilisation de crampons.

Vérifier que tout le monde dispose du matériel nécessaire pour la randonnée
Les pentes, les combes et les itinéraires classiques peuvent être encore chargés de neige. Le contenu du sac aura toute son importance après une bonne préparation d’itinéraire.
Les incontournables, crampons, bâtons seront obligatoires et éventuellement piolet de randonnée sur certains itinéraires. Le tout complété d’un fond de sac correctement préparé (couverture de survie, eau, alimentation, moyen de communication…).

Se fixer sur un itinéraire et ne pas y déroger 
Fixer un horaire et se tenir au choix de l’itinéraire que l’on aura préalablement arrêté. Aller chercher l’information auprès des professionnels et des pratiquants de la montagne. Consulter le Bulletin Météo est également un gage incontournable de sécurité.

Evaluer à son juste niveau sa condition physique 
Connaître ses propres capacités et savoir s’écouter, parfois renoncer, la montagne vous attend, elle a toujours la patience de vous accueillir quand les conditions sont bonnes.

Tenir compte des réactions du groupe sur le terrain
Prendre en compte les observations du groupe et les craintes de certains.

Se préparer avec bon sens
Une bonne préparation, une solide expérience et une juste adaptation à la situation devraient permettre de pouvoir évoluer dans les bonnes conditions sans passion excessive. En cas de doute entourez vous des compétences des professionnels de la montagne.

Pour en savoir plus voir la page facebook du PGHM de Pierrefite Nestalas