12 Oct

Le parc National des Pyrénées fête ses 50 ans, retour sur un demi-siècle au service de la nature

Cirque de Troumouse © Patrice Hauser / MAXPPP

Cirque de Troumouse
© Patrice Hauser / MAXPPP

Cette année, on fête le cinquantième anniversaire du Parc National des Pyrénées. Créé pour protéger la faune et la flore de l’activité humaine, il abrite plus de 4000 espèces animales différentes. On y trouve les plus hauts sommets des Pyrénées françaises et plus de 200 lacs d’altitude qui attirent un million de visiteurs chaque année.

Pyrénées, une chaîne en or massif 

Le bouquetin Ibérique est de retour alors qu’il avait disparu depuis le début du XXe siecle. Le Gypaete Barbu se reproduit à nouveau dans la vallée de Luz. 90 % de la flore Pyrénéenne est conservée sur les 250 000 hectares du Parc. Les objectifs premiers de préservation sont bien atteints, mais depuis 1967 perdurent les tensions entre Etat et vallées sur la gestion du Parc. Le demi-siècle du Parc National des Pyrénées reflète nos débats sur quelle place à accorder à la nature dans nos régions.

Reportage de Marc Raturat, Emmanuel Fillon et Sophie Le Beon

05 Oct

Pyrénées : des chantiers d’insertion en altitude dans le Val d’Azun pour réhabiliter le patrimoine pastoral

Chantier d'insertion dans le Val d'Azun ©Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

Chantier d’insertion dans le Val d’Azun
©Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

Le Parc National des Pyrénées fête ses 50 ans cette année. 50 ans consacrés à la protection de l’environnement  Mais le Parc mène aussi d’autres missions, comme des chantiers d’insertion, avec des jeunes éloignés de l’emploi. Exemple au dessus du lac d’Estaing dans le Val d’Azun (65).

Ils sont plus habitués aux tours en béton qu’aux bivouacs en montagne. Trois jeunes d’une vingtaine d’année participent à la réhabilitation de la toue de Cétira et du Liantran deux abris à 1600m d’altitude qui servaient à protéger les bergers. Les deux chantiers situés en zone pastorale dans le Val d’Azun visent à restaurer les cabanes qui le cas échéant pourront servir d’abris aux randonneurs en cas d’intempéries.
Ils sont le fruit d’un partenariat entre  le Parc National des Pyrénées, la maison de la Montagne de Pau et le SIVOM de Labat de Bun.

Régis Cothias et Emmanuel Fillon se sont rendus sur place :

Pyrénées : des chantiers d’insertion sociale pour les jeunes en altitude

Chantier d'insertion en Val d'Azun © Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

Chantier d’insertion en Val d’Azun
© Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

En vallée d’Ossau sur la commune de Bilhères-en-Ossau, un lavoir et un abreuvoir ont également été rénovés pendant l’été 2017.

03 Oct

Des Pyrénées à la Méditerranée en courant, 4ème édition de l’ultra trail 100 Miles Sud de France

©100 Miles Sud de France

©100 Miles Sud de France

Le trail des 100 miles Sud de France a pour originalité son parcours. Au départ de Font-Romeu à 1800m d’altitude dans les Pyrénées, il relie en 165km de sentier et 8000m de dénivelé la plage de la Méditerranée d’Argelés sur mer à 0m d’altitude. Pour cette 4ème édition (6 au 8 octobre), 750 trailers du monde entier seront au départ.

Du 6 au 8 octobre 2017, va se dérouler la 4e édition de la course à pieds « 100 Miles Sud de France« . Un ultra trail dont le tracé part des Pyrénées pour rejoindre 165km plus loin la Méditerranée, en avalant 8000m de dénivelé positif. Un parcours exigeant le long du GR10 et au cœur du Parc Naturel Régional des Pyrénées Catalanes.  Les 750 traileurs prendront le départ vendredi 6 octobre à 10h, à 1800 mètres d’altitude à Pyrénées 2000 (Font-Romeu), pour arriver 24h plus tard – pour les meilleurs – aux pieds de la chaîne des Albères, sur la plage d’Argelès-sur-Mer.

Petit aperçu des paysages et de l’ambiance de la course :

Quelques chiffres :

La course est désormais intégrée à l’Ultra Mountain National Tour (UMNT – un circuit de référence national d’ultra trail). Il connaît un engouement de plus en plus fort. 100 à 150 nouveaux coureurs s’inscrivent chaque année. Parmi les 750 participants, 80% sont non-originaires du département des Pyrénées Orientales. Courent ensemble une centaine de coureurs étrangers de 17 nationalités prendront le départ.

Le record de la course appartient à l’aveyronnais Emmanuel Ripoche qui a bouclé en 2016 le circuit en moins de 24 heures (23h54’09″) – un record sur le 100 Miles Sud de France.

En parallèle de la course principale de 165km, deux parcours plus courts sont proposés : La Grande Traversée Sud de France (112 kilomètres au départ de Vernet-les-Bains) et La Traversée Sud de France (75 kilomètres, au départ d’Arles sur Tech). Le 100 Miles Sud de France est aussi une affaire d’équipes ! 25 équipes courront le 165km et le 112km en Relais Trio.

Les premiers coureurs sont attendus à Argelès-sur-Mer dès le samedi 7 octobre dans la matinée. Les derniers devraient, quant à eux, franchir la ligne dimanche 8 octobre vers 10h, après 48h d’effort.

27 Sep

Un hyper-belvédère vitré suspendu au-dessus du vide en construction au Pic du Midi

Vertige assuré avec la nouvelle passerelle du Pic du Midi ©Pic du Midi

Vertige assuré avec la nouvelle passerelle du Pic du Midi
©Pic du Midi

Le Pic du Midi poursuit son programme de réaménagement. Après le planétarium inauguré il y a un an, c’est un belvédère vitré et vertigineux dont la construction va débuter pour une inauguration prévue en décembre 2017. Offrant un point de vue unique à 2877m sur les plus hauts sommets des Pyrénées.

Cet hyper-belvédère consiste en une passerelle en plein air d’une douzaine de mètres dont la partie finale circulaire sera dotée d’un sol en verre. Le visiteur aura ainsi la sensation de marcher au-dessus du vide tout en profitant d’un panorama unique en très haute montagne. La passerelle sera accessible aux personnes à mobilité réduite.

Reportage de Maria Lafourcade et Emmanuel Fillon :

La construction a été confiée à une entreprise de Lanemezan Mecamont. Le grand mécano sera installé courant octobre pendant la fermeture du site à partir de la terrasse nord-est. Elle surplombera  le couloir de free-ride de 1000m. Outre le panorama sur les Pyrénées, le visiteur pourra ainsi admirer les installations du pic, notamment les coupoles sous un autre point de vue, encore plus impressionnant.

Ce nouvel aménagement touristique est destiné à rendre encore plus attractif l’un des grands sites de la région Occitanie. Il fait partie des travaux de réaménagement du Pic du Midi dont le budget total est de 4,5 millions d’euros cofinancé par l’Europe, l’Etat, la région Occitanie et le département des Hautes-Pyrénées.

Un belvédère dans les Pyrénées andorranes

Le mirador Del roc del Quer, un autre point de vue sur les Pyrénées en moyenne montagne. Situé au col d’Ordino en Andorre, il surplombe la vallée à plus de 500m de hauteur et sur 20m de longueur  offrant un panorama spectaculaire des Valls de Montaup et du Valira d’Orient de Soldeu à Encamp. Une petite partie de la passerelle est vitrée  Tout au bout de la passerelle se trouve une sculpture de Miguel Ángel González. Elle représente un penseur assis les pieds dans le vide.

Le Mirador del Roc del Quer © EG / France 3 Occitanie

Le Mirador del Roc del Quer
© EG / France 3 Occitanie

 

 

26 Sep

Dans les Pyrénées, c’est la fin des estives pour les brebis

Le troupeau descend des estives © Maria Lafourcade / France 3 Occitanie

Le troupeau descend des estives
© Maria Lafourcade / France 3 Occitanie

Après avoir passé trois mois en montagne, les brebis prennent le chemin de retour vers les étables. Cette transhumance marque la fin des estives. Dans le Val d’Azun (65), les 300 bêtes de Jean-Pierre Cazaux sont redescendues. Un moment convivial où famille ou amis se rassemblent autour du berger dans le bruit des sonnailles.

La tradition a beau être ancestrale, elle rassemble toujours autant de monde autour du berger et de ses bêtes. Jean-Pierre Cazaux fait ce trajet tous les ans depuis qu’il est en âge de marcher. Comme le faisait son père avant lui. Aujourd’hui, il conduit 300 brebis laitières de retour d’estive. La descente d’estives marque aussi la fin de la belle saison. Un moment qui rythme la vie de la vallée.

Maria Lafourcade et Emmanuel Fillon ont suivi le retour d’un troupeau de brebis, dans le Val d’Azun, dans les Hautes Pyrénées :


Pyrénées, c’est le temps du retour dans les estives pour les brebis

©Maria Lafourcade / France 3 Occitanie

©Maria Lafourcade / France 3 Occitanie

22 Sep

Ariège : la PICaPICA, un ultra trail au parcours inédit au départ d’Auzat

Capture écran film Marathon du Montcalm 2017

Capture écran film Marathon du Montcalm 2017

Un nouveau défi sportif à destination des trailers aguerris s’organise en haute-Ariège. Son nom, la PicaPca, une course de 100 km tout rond pour 11 000 m de dénivelé positif qui s’adresse à des coureurs montagnards aguerris amateurs de relief et de passages techniques.

Le rendez-vous est donné le 16 août prochain aux 200 coureurs qui s’engageront dans cette course de l’extrême en haute-montagne. Pour l’association CapMoncalm et son président,Gilles Denjean, l’idée d’organiser un ultra en parallèle du Marathon du Moncalm (une course qui fait figure de pionnière dans le circuit des trails pyrénéens puisqu’elle existe depuis 29 ans) est l’aboutissement d’un long cheminement et d’une rencontre.
Au commencement, une idée : faire découvrir toute la vallée d’Auzat et son territoire sauvage et une rencontre, celle de Nahuel Passerat, un champion de l’ultra trail qui vit dans la vallée.

L’aventure est donc lancée. Le tracé de la course passera par 4 sommets de plus de 3000m d’altitude, le Moncalm, la pique d’Estats, le pic de Verdaguer et le Pic Sulo, dépassera les frontières de l’Ariège en passant par l’Andorre et l’Espagne. Car l’une des particularités de la vallée tient à sa situation géographique qui la relie par la montagne aux versants andorrans et espagnols. D’où le nom de la course PICaPICA, une déclinaison du mot « pic » en version ibérique et catalane.

Avec 100m de dénivelé par km, ce trail sera l’un des plus sportifs d’Europe

C’est ce qu’a voulu Nahuel Passerat en imaginant la boucle. Vainqueur de l’Euphoria et de la ronde des cimes en Andorre, il est un fin connaisseur des montagnes de la haute-Ariège. C’est son terrain de jeu pour préparer ses courses. Et c’est en reliant ses différents parcours d’entrainement qu’il a imaginé l’itinéraire de la PICaPICA. Un tracé où les passages techniques seront nombreux. Des cordes seront posées dans les 5 ou 6 passages les plus exposées, le chemin suivra des crêtes aériennes qui nécessitent une bonne maîtrise de l’environnement de haute-montagne.

C’est la course dont j’ai toujours rêvé mais cette année pour la première édition, je ne pourrai pas participer

nous a confié le trailer car il met son expérience et son savoir faire au service de l’organisation.

Une sélection à l’inscription

Pour ce trail très technique, le comité organisateur prévoit environ 200 coureurs au départ. Mais ne pourra pas s’inscrire qui veut. La difficulté de la course oblige, les trailers seront évalués sur la base des résultats des autres courses de montagne auxquelles ils auront participé. Car pour arriver jusqu’à la ligne d’arrivée, il faudra être un coureur rapide habitué de l’engagement physique et ayant pratiqué la course en montagne (sentier étroit, parfois engagé, descente de pierriers..).
Le départ se fera en soirée pour une arrivée 20h plus tard pour les plus rapides.
L’ouverture des inscriptions est prévue pour la fin d’année.

Et pour ceux qui ne souhaitent pas courir, il est aussi possible de faire partie de l’équipe de bénévoles qui assure la logistique et la mise en place de la course. Pour candidater rendez-vous sur le site internet.

 

Des étudiants toulousains ont inventé un drone très utile pour le secours en montagne

Drone gonflable créé par Diodon drone ©France 3 Occitanie

Drone gonflable créé par Diodon drone
©France 3 Occitanie

Des étudiants toulousains ont monté leur boîte pour commercialiser le drone qu’ils ont inventé : un drone tout terrain qui intéresse le PGHM et la sécurité civile en cas d’avalanche par exemple. Nous avons assisté à un test grandeur nature sur les pistes de Formiguères.

Cela fait 2 ans et demie que Roman et Antoine travaillent à leur projet et tout tient dans ce petit sac à dos. Ils ont conçu un drone gonflable qui se déploie rapidement avec coup de pompe électrique. L’engin rapidement opérationnel, piloté à l’aide d’un joystick intéresse particulièrement la sécurité civile et les gendarmes de haute-montagne. En effet, en cas d’avalanche notamment, avec un équipement en caméra thermique, le drone pourrait permettre de détecter en un temps record les victimes d’avalanche.

L’entreprise Diodon Drone Technonolgy est en plein développement. Elle a pour projet la conception de drones plus grands. Et prévoit de vendre une dizaine de ses drones gonflables en 2018 en France et à l’étranger.

Démonstration en montagne à Formiguères :

 

08 Sep

Il effectue un vol en parapente en hommage à son arrière arrière grand-père le pyrénéiste Célestin Passet

Capture écran du film

Capture écran du film

Le 22 août dernier les conditions météo étaient idéales. Christophe Castagné a effectué un vol en parapente de plus de 6 heures au-dessus des sommets les plus emblématiques des Pyrénées. Un voyage qu’il dédie à son arrière arrière grand père, le pyrénéiste Célestin Passet décédé il y a tout juste 100 ans. Une très belle vidéo toute en émotion.

C’est un voyage émouvant entre 1200 et 4400 mètres d’altitude qu’a effectué Christophe Castagné accroché à son parapente. Issu d’une grande famille de guides de montagne, il est revenu par les airs sur les traces de son ancêtre, Célestin Passet . Ce dernier fut l’un des pionniers de la conquête des sommets prestigieux de la chaîne. Il a notamment accompagné Russell au Mont Perdu, par la brèche de Roland et fut celui qui a ouvert pour la première fois le mythique couloir de Gaube dans la face nord du Vignemale.
Parti de Barèges, l’émotion a été à son comble lorsque Christophe a survolé le Vignemale. Un moment intense qu’il a tenu à exprimer en accompagnement de ses belles images.

En mémoire à sa disparition en 1917 il y a 100 ans, je lui dédie ces quelques images et ce vol au dessus du massif de Gavarnie et par le survol du Vignemale et de son terrible couloir de Gaube, je lui rend hommage pour son exploit d’ascension le 6 août 1889 avec ses amis Henri Brulle, Jean Bazillac, Roger de Monts, et le guide de Gavarnie François Bernat-Salles.

Des 6 heures de vol, Christophe en a tiré un film d’une quinzaine de minutes où l’on peut admirer depuis le ciel, la majestueuse beauté sauvage de la partie centrale du massif. Parmi les moments forts du voyage, le survol des parcs nationaux des Pyrénées et d’Ordesa (Espagne), ainsi que la réserve du Néouvielle. Des territoires protégés que l’on ne peut survoler, en raison de la réglementation, qu’à condition d’être au-dessus de 1000m. Passionné et féru de liberté, Christophe se bat pour que le vol libre soit possible partout dans les Pyrénées.

 

 

07 Sep

Un troisième sentier karstique de montagne à Saint-Pé-de-Bigorre (65)

La creque Noelle, l'un des 9 lieux remarquables du circuit karstique de Sain-Pé-de-Bigorre ©Comité régional de spéléologie

La creque Noelle, l’un des 9 lieux remarquables du circuit karstique de Sain-Pé-de-Bigorre
©Comité régional de spéléologie

Un nouvel itinéraire de découverte sur un territoire géologique karstique est proposé aux randonneurs par le Comité de spéléologie régional à Saint-Pé-de-Bigorre (65). Sur un parcours d’un peu moins de 5 km, promeneurs découvrent les curiosités qu’offrent la formation calcaire caractérisée par une topographie unique ou grottes et gouffres sont multiples.

Le sentier de Saint-Pé-de-Bigorre est le 3ème sentier sur un karst forestier de montagne en Occitanie, après celui d’Aspet (Haute-Garonne) et celui de Sorèze (Tarn). Son inauguration est prévue le 23 septembre.

445m de dénivelé, 4440m de sentier. Il faut environ 3 heures pour effectuer le parcours qui se situe dans la Réserve Naturelle Régionale du Pibeste-Aoulhet près de Lourdes (65). Celui-ci est indiqué par un balisage jaune et un  fléchage « Sentiers karstiques » spécifique.

Au cours de la promenade évoluant entre 390m et 780m d’altitude, neufs lieux remarquables indiqués par des bornes sont suggérés aux randonneurs.

Afin de compléter la balade,  un livret pédagogique d’accompagnement explique en quoi le site est particulier, notamment par la présence de gouffre et de grottes, creusés par l’érosion au fil des ans.
Le sentier est accessible à tout public à condition toutefois de rester prudent à l’approche des cavités. Il est conseillé de se munir d’une lampe pour visiter la Crèque Noèle, entre autres.

Le livret pédagogique peut être acheté pour la somme de 5 euros auprès du Comité de spéléologie régional Occitanie et des offices de tourisme et relais touristiques et culturels.

Qu’est-ce qu’un relef karstique ?

Le relief karstique est une forme de paysage provoqué par l’action de l’eau qui s’infiltre dans le sous-sol de certaines régions. Cette eau va dans un premier temps dissoudre la roche puis dans un second temps, redéposer cette matière dissoute en créant des formations caractéristiques.

Le mot «Karst » vient de Kras, région de Slovénie où ce relief est bien présent. Dans les reliefs karstiques, l’eau, plutôt que de couler en surface comme dans d’autres régions, s’infiltre dans le sous-sol. Ce relief (on utilise souvent en France le mot « causse » pour le désigner) se rencontrera le plus souvent dans le cas où le sous-sol est constituée de roches calcaires : calcaires et dolomies surtout, mais aussi craie, marbre, et travertin.
Les paysages karstiques sont caractérisés par des formes de corrosion de surface mais aussi par des formations souterraines étonnantes. Un certain nombre de mots de vocabulaire géologique sont à rapporter à ce type de relief et nous les expliquerons ici : doline, stalagmite, stalactite, résurgence, lapiaz, aven, paysage ruiniforme…..

04 Sep

Nouveau lâcher de bouquetins dans le Parc National des Pyrénées

Sofia et ses jumeaux ©Jean-Paul Crampe / PNP

Sofia et ses jumeaux
©Jean-Paul Crampe / PNP

De nouveaux bouquetins ibériques sont attendus dans le Parc National des Pyrénées. Un lâcher est prévu samedi 16 septembre sur le territoire de Luz Saint Sauveur. En tout début de journée, les ongulés seront relâchés un par un devant tous ceux qui auront fait le déplacement.

Ils sont actuellement 80 individus à gravir les pentes du territoire du Parc National des Pyrénées. Venus d’Espagne de Sierra de Guadarrama, les animaux ce sont parfaitement adaptés. Au printemps dernier 19 cabris ont vu le jour.
Le plan de repeuplement des Pyrénées se poursuit avec un nouveau lâcher organisé samedi 16 septembre. Les bouquetins arrivés par camions d’Espagne seront relâchés un à un samedi 16 septembre 2017 à 8 heures 30 au quartier pastoral de l’Estibe sur le territoire de la commune de Luz Saint-Sauveur (Hautes-Pyrénées).
Les spectateurs sont invités à venir assister à l’événement

Côté organisation :

  • Un parking sera mis en place sur une prairie à proximité du site de lâcher. Accessible par une piste praticable mais étroite, il est recommandé de pratiquer le co voiturage au départ du collège de Luz -Saint-Sauveur,
  • La piste d’accès sera fléchée depuis le collège de Luz Saint Sauveur. Il faut alors compter à minima 35 minutes pour accéder au site. La piste sera fermée à 8 heures par la gendarmerie nationale.

La survie de la population dépend du nombre d’individus. Il faut un minimum de 200 bouquetins pour assurer la pérennité des ongulés.