25 Jan

Les stations de ski disent « merci » à la neige de culture

Le manteau neigeux est mis à mal. Les grosses précipitations et les températures clémentes de ces derniers jours ont lourdement entamé la couche de neige. Mais grâce à la neige artificielle, les skieurs peuvent profiter des nombreuses pistes. Exemple à Ax-3-Domaines où 80% du domaine est ouvert.

Ax-3-Domaines © France 3 Occitanie

Ax-3-Domaines
© France 3 Occitanie

Avec la pluie, la neige naturelle fond très vite. Ce n’est pas le cas avec la nige de culture composée de petites boules de grésil qui une fois compactées ne se laisse pas facilement entamée par l’eau. Les stations de ski utilisent ces propriétés pour fabriquer les jours de grands froids une couche de 30 à 40cm qui constitue le socle du manteau neigeux et la garantie d’un enneigement plus durable sur la saison.

Pour les puristes de la glisse, la sensation sur les planches n’est pas la même. Mais en attendant, que le ciel n’apporte ses flocons, la neige artificielle fait l’affaire.

Laurent Winsback et Pascal Dussol se sont rendus sur les pistes d’Ax-3-Domaines en Ariège :

Bonne nouvelle pour tous les skieurs, la neige, la vraie, doit tomber dès ce vendredi et jusqu’à dimanche et regonfler de plusieurs dizaines de centimètres le manteau neigeux.

Quand le ciel des Pyrénées se colore en rose au lever du jour

Capture image webcam

Capture image webcam

Magie de la montagne et de l’ambiance en altitude, ce jeudi matin les Pyrénées se sont réveillées sous un ciel entièrement rose. On a l’habitude des couchers de soleil aux couleurs chatoyantes. Cette fois, c’est à l’aube que le tableau était le plus merveilleux. Des images que l’on partage.

La couleur rose s’invite fréquemment au lever du soleil.  Ce sont habituellement quelques traînées de couleur toutes en nuances de rose qui colorent le ciel. Ce jeudi matin, ambiance féerique aux sommets, car le ciel et la neige étaient presque intégralement roses.

A Cauterets, dans le cirque du Lys (webcam) Hautes-Pyrénées

Au Pic du Midi (2877m), webcam Hautes-Pyrénées

Le Cambre d’Aze (Pyrénées-Orientales)

24 Jan

La station de ski de Peyragudes s’équipe d’une dameuse économique et écologique

La PistenBully 600 E+ est une dameuse hybride dotée d’une transmission électrique © France 3 Occitanie

La PistenBully 600 E+ est une dameuse hybride dotée d’une transmission électrique
© France 3 Occitanie

Les stations de ski cherchent à réduire leurs charges et notamment la consommation d’énergie. A Peyragudes, une dameuse équipée d’un système électrique doit réduire la consommation de l’engin de 20%. Une dameuse high tech.

Une dameuse plus écologique surtout plus économique à l’usage en raison d’un système électrique pour assurer la motricité et le déplacement de l’engin. Le constructeur avance une économie de carburant de l’ordre de 20%, toujours appréciable. Mais la dameuse présente un autre avantage : L’abandon de la transmision hydraulique à haute pression au profit d’un système électrique plus endurant et d’une durée d’utilisation plus grande.

Reportage sur place de Régis Cothias et Emmanuel Fillon :

Quelques références techniques sur la green machine de Peyragudes

PistenBully 600 E+ est dotée d’une transmission électrique qui lui procure un rendement largement supérieur à celui obtenu avec une transmission hydrostatique. Cette dameuse animée par un 6 cylindres Mercedes de 12,8 litres et 400 chevaux, réduit sa consommation de carburant tout en supprimant les aléas liés aux circuits hydrauliques de transmission et les éventuels risques de
pollution dus à des fuites d’huile. Sa consommation est ainsi abaissée de 20% à 25%. En descente, les moteurs génèrent du courant électrique qui entraîne la fraise. On enregistre une diminution de 20% des rejets de CO2 et d’oxyde d’azote, le filtre à particules assurant quant à lui une réduction de 99% des particules rejetées dans l’environnement.
La suppression de l’hydraulique haute pression élimine les risques de pollution de sol. Le concept d’entrainement hybride du PistenBully 600 E+ lui permet aussi d’animer des outils électriques externes de type fraise, très gourmands en puissance avec une dameuse « classique ». Enfin, la rotation constante du moteur diesel à bas régime rend la machine particulièrement silencieuse. L’investissement pour cette dameuse hybride dernière génération représente un budget de 400 000 €HT.

18 Jan

Vidéo. Comment les gardes-moniteurs du Parc National font le suivi du gypaète barbu ?

Gypaète barbu © Flavien Luc/ Parc national des Pyrénées

Gypaète barbu
© Flavien Luc/ Parc national des Pyrénées

Le Parc National des Pyrénées met en ligne un très joli film pédagogique sur le suivi du rapace gypaète barbu. L’espèce est protégée et moins d’une quarantaine de couples vivent en France, une quinzaine dans les Pyrénées. Il faut ténacité et patience aux gardes-moniteurs pour surveiller le plus grand des rapaces d’Europe.

Les gardes-moniteurs du Parc national procèdent à l’observation sur le terrain des 15 couples de Gypaètes barbus qui occupent les falaises du Parc. La sauvegarde du casseur d’os est une de leur mission. C’est un travail au long cours, indispensable pour la sauvegarde de l’espèce. Le film permet de comprendre, comment les gardes moniteurs s’y prennent pour surveiller l’oiseau sans le déranger.

Image de Laurent Nedelec.

L’ espèce est classée « vulnérable » dans les Pyrénées et « menacée d’extinction » par l’UICN. Le Parc national et les acteurs du territoire mettent en oeuvre une série de mesures afin de la sauvegarder : observation, veille sanitaire, mise en oeuvre de plan de vol spécifique, décalage de travaux…

15 Jan

Pyrénées : un snowboarder déclenche une avalanche impressionnante et … s’en sort indemne

Capture image film

Capture image film

Un snowboarder espagnol pro a échappé de justesse à un accident.  Le 19 décembre dernier en plein tournage d’un documentaire, Alfons Garcia, a déclenché une grosse avalanche. C’était dans le Val d’Aran dans les Pyrénées versant espagnol. Le pire aurait pu arriver, mais la chance et sa maîtrise lui ont permis de ne pas se faire rattraper par l’avalanche.

Après plusieurs minutes de descente, l’espagnol a déstabilisé une plaque de neige qui s’est ensuite détachée au-dessus de lui. Le reste du film montre comment il a enchaîné la descente de façon à aller plus vite que les tonnes de neige qui descendaient dans son dos. Les images ont été enregistrées par ses compagnons de tournage qui  l’encourageaient alors qu’il tentait d’échapper à l’avalanche qui le poursuivait. Alfons Garcia a eu beaucoup de chance. Il s’en sort indemne. 

12 Jan

Raid des Pyrénées à chiens de traîneau : ultimes préparatifs sur les pistes du Val d’Azun

Séance d'entraînement de Romain Da Fonseca avec ses chiens au Val d'Azun ©Régis Cothias / France 3 Occitanie

Séance d’entraînement de Romain Da Fonseca avec ses chiens au Val d’Azun
©Régis Cothias / France 3 Occitanie

Départ le 3 février depuis Hendaye sur la côte basque de Romain Da Fonsaca et ses 8 chiens de traîneau pour réaliser la traversée des Pyrénées, rejoindre Banyuls, au bord de la Méditerranée. Durée cette traversée à ce jour jamais réalisée, 1 mois avec des passages à 3.000 m d’altitude. Le musher prépare son périple sur des pistes de ski de fond pour l’entraînement de sa meute.

Le musher prépare son périple sur des pistes de ski de fond pour l’entraînement de sa meute. Nick et ses copains, 8 chiens huskies, piaffent d’impatience. Des semaines d’entraînement, désormais dans de vraies conditions hivernales, avant la traversée des Pyrénées. Romain Da Fonseca, 28 ans dirige la meute et conduit le traîneau, pour l’heure sur les pistes de ski de fond de la station du val d’Azun, et ainsi préparer son raid.

Le musher Romain Da Fonseca ©Régis Cothias / France 3 Occitanie

Le musher Romain Da Fonseca
©Régis Cothias / France 3 Occitanie

Durée de la traversée, environ 1 mois. Une progression de 30 km/jour dans les parties les plus délicates avec des passages à 3.000 m d’altitude, un parcours à travers forêts, sentiers et pentes si possibles enneigées.

Ultime déboire pour Romain, la destruction dans un incendie du véhicule prévu pour l’accompagner. Un coup dur mais pas de quoi remettre en cause son périple.

Le reportage de Régis Cothias et Emmanuel Fillon :

La station ariégeoise des Monts d’Olmes fête ses 50 ans

Monts d'Olmes ©France 3 Occitanie

Monts d’Olmes
©France 3 Occitanie


Elle a ouvert ses premières pistes il y a exactement 50 ans. Un demi-siècle de hauts et de bas, mais des ambitions préservées en matière de modernisation et de développement. La station ariégeoise organise ce samedi une journée d’animation pour marquer le coup.

En un demi-siècle, la station a vécu plusieurs changements de gestionnaires. Aujourd’hui c’est la SAVASEM qui comme les stations ariégeoises d’Ax-3-Domaines et d’Ascou Pailhères a la charge de la gestion du domaine. Les Monts d’Olmes se professionnalisent et comptent développer progressivement leurs équipements.

Samedi 13 janvier plusieurs animations dès l’ouverture ds pistes à 9h. Notamment un concours de bonshommes de neige, des jeux, une grande course de luge.Les animations se poursuivent en soirée avec DJ et show laser dès 19h. A 20 heures débute la descente aux flambeaux pour tous enfants et adultes. Vin chaud, feu d’artifice à 22 heures et soirée en mode discothèque sur les pistes pour terminer la soirée en beauté.

Le reportage de Laurent Winsback et Pascal Dussol :

09 Jan

Un garde du Parc National des Pyrénées filme un isard mâle craintif mais curieux

Capture image vidéo

Capture image vidéo

La vidéo est magnifique et plutôt rare. Au moment de la période du rut, un isard mâle, a été filmé par un garde moniteur. Son comportement oscille entre la peur et la curiosité vis à vis du garde moniteur qui le filme à son insu. La vidéo offre l’opportunité à tous les amoureux de la nature de voir de près cet animal élégant emblème des Pyrénées.

Par nature, l’isard évite l’homme. Il n’est donc pas toujours facile de l’observer. Dans le Parc National des Pyrénées, un garde, dont l’une des missions est l’observation et la protection de la faune sauvage a pu filmer à quelques mètres un isard mâle pendant la période du rut (novembre 2017). L’ongulé se sent observé mais ne fuit pas, il tente de comprendre ce qui arrive. La vidéo publiée sur le réseau social Facebook est plébiscitée par les internautes. Elle a été vue en 24h plus 16 000 fois.

Images de Laurent Nédélec.

Sur la page facebook du Parc des photos, des vidéos sont régulièrement publiées pour faire connaître au plus grand nombre les richesses du massif.

Les stations de ski des Pyrénées tout sourire avec ce beau début de saison

Peyragudes (65) ©France 3 Occitanie

Peyragudes (65)
©France 3 Occitanie

C’est l’heure des premiers comptes de la saison pour les stations de ski des Pyrénées. Les vacances de Noël viennent tout juste de s’achever et les nouvelles sont bonnes. Neige, conditions météorologiques très acceptables, il n’en fallait pas plus pour que les skieurs se retrouvent en force sur les pistes.

A Peyragudes, la fréquentation a augmenté de 80% en comparaison de l’année passée.  Les stations N’PY enregistrent 282 114 journées ski sur ces 2 semaines de vacances, soit une progression de 58% par rapport à la saison passée.
Le domaine familial de Val Louron a bien profité de l’aubaine météo. Elle a pu ouvrir 17 de ses pistes pour les vacances de Noël.

Le 30 décembre, plus de 42 000 journées skieurs ont été vendues sur l’ensemble des 7 domaines du groupe N’PY (les Peyragudes, Piau, Grand Tourmalet, Luz-Ardiden, Cauterets, Gourette et La Pierre Saint Martin).

Après deux semaines complètes d’activité, les gestionnaires des stations affichent un sourire confiant d’autant plus qu’il y a un  an, la situation était catastrophique pour le ski pyrénéen en raison du manque de neige.

Régis Cothias et Emmanuel Fillon se sont rendus à Peyragudes et à Val Louron :

Plongée au coeur de la Cité des sports de Font-Romeu, un pôle d’excellence

©Cité de l'excellence sportive de Font-Romeu

©Cité de l’excellence sportive de Font-Romeu

La Cité d’excellence sportive de Font-Romeu accueille depuis un demi-siècle les sportifs de haut-niveau qui s’entraînent notamment pour les Jeux-Olympiques. Unique en Europe ce site concentre en un seul lieu : un lycée, un CREPS et un centre d’entrainement en altitude.

Depuis 50 ans, des élèves de toute la région et des athlètes du monde entier viennent s’y former et se préparer.
Son histoire est intimement lié aux Jeux Olympiques.

Depuis sa création en 1967, le Centre national d’Entrainement en Altitude a accueilli des milliers de sportifs français et internationaux .
Des athlètes qui choisissent de se préparer en altitude.
Pour répondre aux exigences du haut-niveau, le centre s’est doté d’équipements de pointe et possède un savoir faire unique dans l’optimisation de la performance sportive.

Quel est le point commun entre le biathlète Martin Fourcarde, le nageur Camille Lacourt et la skieuse ariégeoise Perrine Laffont: ils ont tous été élèves au lycée sportif Pierre de Coubertin de Font –Romeu.
L’ établissement est devenu une référence dans la formation des futurs champions. Des espoirs qui doivent concilier études et sport de haut niveau.
Rencontre avec un jeune prodige du snowboard, l’ariégeois Enzo Valax.

La cité sportive a permis à des centaines d’athlètes de décrocher des médailles olympiques. Aujourd’hui le site est en ordre de marche pour Paris 2024 et se positionne pour devenir officiellement un centre de préparation Olympique.
Ces Jeux Olympiques organisés en France font déjà rêver les jeunes athlètes français, cette génération Paris 2024 que Font Romeu espère emmener au sommet.

Un feuilleton signé Sophie Pointaire et Jean-Pierre Duntze