Les sommets des Pyrénées ont de tous temps attirés les compétiteurs. Des journalistes de l’ORTF s’étaient intéressés au rallye du Pic d’Anie, une course de ski d’alpinisme qui se court encore aujourd’hui au printemps. Retour sur une épreuve où la montée se faisait en courant et le retour à ski.
65 ans d’existence
La course du pic d’Anie, est l’une des plus vieille course de ski alpinisme d’Europe. La première édition a eu lieu en 1954. Quelques dizaines de courageux, se lançaient en équipe de trois ou deux personnes à pied et ski sur le dos dans les 1200m de pentes à gravir pour atteindre le sommet à 2504m d’altitude. Le départ se faisait depuis le refuge de Laberouat dans la vallée d’Aspe (Pyrénées-Atlantiques). A cette époque, les femmes qui s’alignaient au départ étaient rares. Et les conditions d’enneigement compliquées. Malgré le mauvais temps et la difficulté, les coureurs s’élançaient dans une ambiance conviviale.
Après le top départ, le retour des premiers coureurs étaient attendus dans les deux heures. Un chonomètre tout a fait honorable.
Plusieurs épreuves de ski alpinisme se déroulent chaque année dans les Pyrénées ski aux pieds du départ au retour. Parmi les rendez-vous les plus prisés se trouve l’Altitoy, dans les Hautes-Pyrénées. En mars 2018, 640 skieurs étaient au départ. Le catalan Kilian Jornet, avait remporté l’épreuve.