Cet été destination les Pyrénées pour les vacances. On vous donne quelques conseils afin que tout se passe au mieux parce que les vacances, c’est sacré !
Si la notoriété des Pyrénées est moindre que celle du massif alpin, il n’en reste pas moins que vous êtes nombreux à choisir ces montagnes comme destination vacances. L’engouement pour la randonnée est tel qu’il vaut mieux anticiper car vous serez probablement très nombreux sur les sentiers cet été.
Réserver sa nuit en refuge
La quarantaine de refuges des Pyénées est située sur des axes connus de randonnée et ont une capacité d’accueil limitée. Pour y passer une ou plusieurs nuitées en période de vacances estivales, il est plus prudent de réserver et même de s’y prendre en avance. Certaines structures proposent de passer la nuit sous une tente commune faute de places suffisantes pour accueillir les nombreux randonneurs. L’autre possibilité, s’il est trop tard pour trouver un matelas, les aires de bivouac. Elles sont généralement limitées autour des refuges. On peut y planter la tente, à condition toutefois de respecter les règles. Les tentes ne doivent être installées qu’à partir de 19h et doivent être démontées au plus tard à 9h du matin le lendemain.
Se renseigner sur la réglementation et les accès aux parcs et réserves naturelles
La faune et la flore de la chaîne des Pyrénées sur son versant français est protégée par le Parc National des Pyrénées. Versnat espagnol, il existe deux parcs nationaux, le parc national d’Aigüestortes et lac Saint-Maurice en « Encantats » et le parc national d’Ordesa et du Mont-Perdu, frontalier avec la France. À cela, s’ajoute le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, le Parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises et des réserves naturelles nationales comme celle du Néouvielle, du Soussouéou dans la vallée d’Ossau dans les Pyrénées occidentales, ou les nombreuses réserves naturelles catalanes (Prats-de-Mollo, Nohèdes, Py, Mantet, Vallée d’Eyne, Jujols, Conat, La Massane). Il existe enfin des réserves naturelles régionales en Ariège (Embeyre), dans les Pyrénées-Orientales (Nyer) et dans les Hautes-Pyrénées (Pibeste).
Sur ces territoires, les accès sont réglementés. Au Pont d’Espagne par exemple, un parking payant permet de laisser son véhicule aux portes du parc national. Dans la réserve du Néouvielle, comme celle des Bouillouses, un système de bus (payant) permet d’accéder au lac des Bouillouses.
Faire une sortie montagne peut rapidement devenir un casse tête, si l’on n’a pas anticipé. En effet, randonner en été, nécessite de partir tôt le matin, quand les températures sont encore supportables et de rentrer avant les premiers orages de la fin d’après-midi.
Dans ces zones, la nature fait l’objet d’une attention toute particulière. Des panneaux indiquent les restrictions et les règles à respecter, notamment concernant les chiens, mais aussi la cueillette, les feux, les zones de bivouac… Des panneaux indicateurs informent le public en bordure du parc ou de la réserve.
Connaître le vocabulaire pour s’y retrouver
Dans les Pyrénées, lacs et étangs sont très nombreux. C’est le pays des 2000 lacs mais ils ne sont jamais très grands (comparés à ceux du massif alpin). Ils sont alimentés par de nombreux torrents de montagne qui dans la vallée prennent le nom de gaves ou de nestes.
Les cols, peu nombreux, se trouvent à des altitudes élevées (pour les Pyrénées). Leur accès peut être escarpé. Sur les cartes et les panneaux indicatifs vous les trouverez aussi sous les mentions ports, portillons, hourquettes. Ils sont les passages obligés pour atteindre les sommet et l’un des 212 trois mille que compte la chaîne.
Sachez aussi que le parc national d’Ordesa et du Mont-Perdu est inscrit depuis 1997 sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des paysages naturels et des paysages culturels.
En savoir plus sur ses animaux emblématiques
Isard vs chamois. Les deux cervidés font partie de la même famille et ont de nombreuses caractéristiques physiques communes. L’isard est un peu plus petit et svelte que son homologue alpin. Il peut facilement être observé dans les réserves où il vit en nombre protégé des chasseurs.
Plus que le loup, c’est l’ours qui fait le plus parler de lui. La présence du loup est confirmée dans les Pyrénées. Mais c’est celle de l’ours qui alimente la rubrique environnement et élevage du massif. En 2017, 39 ours ont été détectés. Les éleveurs sont nombreux à s’élever contre l’ursidé qui commet des prédations contre leurs troupeaux ou les ruches. Cependant, il est aussi l’emblème de la biodiversité dans le massif. Les ours ont été presque totalement éradiqués au fil des siècles au point qu’aujourd’hui, il n’existe plus d’ours de souche 100% pyrénéenne. Canelle, la dernière représentante a été abattue par un chasseur en 2004.
Plus de 20 ans après sa réintroduction, sa présence fait encore l’objet de polémique. Mais le randonneur, peut se promener tranquillement. Le plantigrade ne cherche pas sa présence bien au contraire.