L’hélicoptère de la gendarmerie des Hautes-Pyrénées ainsi qu’un nouvel équipage sont de nouveau opérationnels pour assurer les secours en montagne.
Le 20 mai dernier, Choucas65, l’hélicoptère de la gendarmerie des Hautes-Pyrénées s’écrase dans le massif du Vignemale. 4 personnes, le pilote de l’appareil et le mécanicien mais aussi 2 secouristes du Peloton de Gendarmerie de Haute Montage de Pierrefitte-Nestalas périssent dans l’accident. Pour rendre hommage aux gendarmes morts en mission -en l’occurrence un entrainement- le ministre de l’Intérieur Bernard Cazenezeuve, se rend à Tarbes dès le soir du drame. Quelques jours plus tard, il préside également la cérémonie d’honneurs militaires. Des centaines de personnes se recueillent devant les cercueils et saluent le courage des sauveteurs en montagne.
Grandeur et servitude de la permanence des secours, un nouvel appareil EC 145 et un équipage sont de nouveau opérationnels pour assurer porter assistance et secours aux randonneurs et montagnards en difficulté.
Les équipes sont désormais totalement opérationnelles pour remplir les missions de sécurité et de secours en montagne dans les Hautes-Pyrénées.
indique la Préfecture des Hautes Pyrénées dans un communiqué.
Ce remplacement intervient dans un contexte lourd, « avant de quitter l’unité, Madame la Préfète a tenu à saluer l’engagement et le professionnalisme des équipes qui œuvrent sans relâche dans des circonstances difficiles pour la sécurité des personnes et des biens. »
Comme première mission, l’appareil et l’équipage ont tout de suite affronté des conditions de secours délicates. Choucas65 a acheminé des secouristes au pied du Ramoun où 2 alpinistes gersois ont péri dans une chute dimanche dernier. Vent violent et tourbillonnant, parois abruptes, chutes de pierres, l’intervention dans le Néouvielle a confronté les gendarmes aux réalités et difficultés des interventions dans les Pyrénées.
Régis Cothias