02 Mar

Hautes-Pyrénées : Aranou, le hameau de Gazost, toujours coupé du monde

Ce qu'il reste de la route entre Gazost et Aranou (Hautes-Pyrénées) ©Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

Ce qu’il reste de la route entre Gazost et Aranou (Hautes-Pyrénées) ©Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

Dans l’après-midi du vendredi 27 février, un éboulement de terrain de grande ampleur a emporté la route reliant le village de Gazost et le hameau d’Aranou dans les Hautes-Pyrénées. Depuis les 40 habitants sont coupés du monde extérieur. Seule solution pour vous rejoindre la vallée, emprunter un sentier pédestre.

La semaine dernière, les Pyrénées subissaient d’importantes chutes de neige et de pluie. Celles-ci n’ont pas été sans conséquences sur les infrastructures routières. Avalanches, coulées de boues, les dégâts sont relativement importants même s’il reste sans commune mesure avec les inondations de juin 2013.

Dans les Hautes-Pyrénées, à la Mongie, une importante avalanche a enseveli un parking du village sans faire de victime. A Gazost, ce sont 150 mètres de route et de colline qui ont emporté, pour se retrouver plusieurs dizaines de mètres plus bas. Le tunnel Bielsa est fermé. Plusieurs avalanches se sont produites sur la route côté français.

Trois jours après l’éboulement. Les 40 habitants restent encore isolés. La zone a été mise en sécurité et une piste provisoire est en cours de construction de façon à ce que des liaisons autres que pédestres avec 4×4 ou quad puissent se faire avec le village en aval de Gazost.

La situation pourrait devenir préoccupante pour les artisans et les agriculteurs, présents dans le hameau. A l’heure actuelle, il leur est impossible de s’occuper dans des conditions normales d’un éventuel animal malade, ou encore d’une livraison importante.

La Région Midi-Pyrénées va déployer des aides comparables à celles débloquées lors des crues d’octobre 2012 et juin 2013 dans les Hautes-Pyrénées et la Haute-Garonne. 

Une équipe de France 3 Midi-Pyrénées s’est rendue sur place, les photos parlent d’elles-même.
Photos Régis Cothias