Le téléphérique reliant le village de Saint-Lary au domaine skiable du Pla d’Adet est en panne depuis mercredi dernier. Mis en service en 1957, la remontée mécanique a marqué le début du ski à Saint-Lary. Sa vocation depuis plus de 50 ans est de desservir la partie basse du domaine et essentiellement le plateau sur lequel s’effectuent les départs des cours de ski collectifs. En pleine vacances scolaires, c’est une véritable tuile pour la station et un handicap certain pour les usagers obligés d’emprunter la télécabine et la navette ou encore la route.
La télécabine tourne a plein régime
Afin de compenser l’absence de cet ascenseur vers le Pla d’Adet, les capacités de la télécabine, la deuxième remontée mécanique de la station, ont été augmentées pour absorber les 400 passagers par heure usagers du téléphérique. Chaque module transporte 10 personnes debout au lieu de 8 habituellement assises soient 2400 personnes par heure avec une amplitude horaire allant de 7h30 à 20h en continu.
Plus de navettes
La station de Saint-Lary a également mis en place un système de navettes pour remonter depuis l’arrivée du télécabine jusqu’au Pla D’Adet le matin et le soir en sens inverse. Le village d’Espiaube bénéficie également d’une liaison depuis Saint-Lary pour limiter le flux de voitures.
L’accès par la route
Il est possible. Mais Saint-Lary ne souhaite pas privilégier cette solution. La route est par endroit étroite surtout à la traversée des villages et n’est pas dimensionnée pour un trafic important. Les parkings en haut de la station ne pourraient pas absorber un surplus de voiture. Sans compter les effets néfastes sur l’émission des gaz à effet de serres.
Avec les vacances scolaires, les skieurs ont afflué en nombre pour profiter de la neige sur les pistes de la station des Hautes-Pyrénées. La panne ne pouvait pas tomber au plus mauvais moment. Cela modifie légèrement l’organisation de la journée de ski et génère un peu de stress pour les parents qui accompagnent leur enfants aux cours de ski.
Le reportage de Mathieu Jarry et Jean-Yves Bascands