L’Etat dispose désormais d’un droit de veto pour protéger les entreprises françaises dans les secteurs de l’énergie et des transports en cas de cession à une entreprise étrangère. C’est le sens d’un décret publié au Journal officiel ce jeudi matin. Un texte qui semble taillé sur mesure pour que le gouvernement pèse de tout son poids dans le dossier de reprise d’Alstom, convoité par l’Américain General Electric, l’Allemand Siemens et le Japonais Toshiba. A Belfort, où Alstom et General Electric sont implantés, le député-maire UMP Damien Meslot dénonce « les effets de manche et les postures idéologiques ». Il y a quelques jours pourtant, le conseil municipal de Belfort demandait à l’Etat de « peser sur les décisions à venir » en entrant au capital d’Alstom.
15 Mai