09 Fév

Législatives dans le Doubs : Christophe Lime, PCF, se lance dans la deuxième

Christophe Lime ©f3fc

Christophe Lime ©f3fc

Samedi, Christophe Lime, adjoint à la ville de Besançon, annoncera officiellement sa candidature dans la deuxième circonscription du Doubs, celle détenue actuellement par Eric Alauzet, EELV. Le communiste partira avec l’étiquette PCF- Front de Gauche. Il prône une union à la gauche de Hollande-Valls. Il a du pain sur la planche !

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04 Fév

Laurent Croizier, MoDem, candidat sur la 1ère circonscription du Doubs

Laurent Croizier

Laurent Croizier, candidat MoDem sur la 1ère du Doubs

Un nouveau candidat se déclare aujourd’hui pour la législative de juin : le MoDem Laurent Croizier, conseiller municipal d’opposition et conseiller communautaire du Grand Besançon. C’est la socialiste Barbara Romagnan qui détient cette circonscription et qui se représente. A droite, Françoise Branget a obtenu l’investiture des Républicains. Il se murmure qu’Annick Jacquemet et Pascal Routhier seraient également tentés par cette circonscription.

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Deuxième circonscription du Doubs : Eric Alauzet adoubé par le Parti socialiste

ERIC ALAUZET ASSEMBLEE NATIONALE

Ce n’est pas vraiment une surprise : le député EELV (Europe Ecologie – Les Verts) Eric Alauzet reçoit l’investiture du Parti Socialiste pour les élections législatives de juin prochain. Au cours de la mandature, il s’est montré très « socialio-compatible ». Il a soutenu les gouvernement Ayrault et Valls à de nombreuse reprises. Et il a rejoint le groupe PS à l’Assemblée nationale.

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30 Jan

Après la primaire : rassemblement, attentisme ou départ annoncé ?

Manuel Valls, Jean-Christophe Cambadélis et Benoît Hamon (@CHRISTOPHE PETIT TESSON/EPA/MaxPPP)

Manuel Valls, Jean-Christophe Cambadélis et Benoît Hamon (@CHRISTOPHE PETIT TESSON/EPA/MaxPPP)

Seule la députée du Doubs Barbara Romagnan avait misé sur le cheval gagnant, Benoît Hamon. Le député de Haute-Saône, Jean-Michel Villaumé, soutenait, lui, Manuel Valls. Sinon, les autres parlementaires de gauche s’étaient montrés… discrets, voire prudents. Aujourd’hui que la victoire de Benoît Hamon est incontestable, comment réagissent les uns et les autres ?

On commence notre tour des grands élus avec Martial Bourquin, sénateur du Doubs. Il note :  » Une grande volonté de changement dans l’électorat de gauche. On doit tous être unis derrière Benoît Hamon. Franchement, une nouvelle page s’ouvre pour la gauche. Cette page, il faut qu’on l’ouvre ensemble et qu’il n’y ait pas de volonté de ne pas respecter ce verdict. En ce qui me concerne, je serai derrière le candidat choisi par la primaire. » (son interview en longueur plus bas)

« Faire l’union sur une ligne qui convienne à tout le monde. »

Frédéric Barbier, le député de la 4ème circonscription du Doubs, souhaite également une union : « J’espère que nous allons être capable de faire l’union sur une ligne qui convienne à tout le monde. » (Pour cette synthèse, il faudrait appeler… non, non, ce n’est pas une bonne idée. François Hollande a jeté l’éponge.)

Marc-Henri Duvernet, premier secrétaire fédéral du Jura, a soutenu Arnaud Montebourg au premier tour puis il a voté Benoît Hamon au second. Lui aussi appelle au rassemblement derrière le vainqueur. Il affirme que ce « score net et incontestable lui donne une véritable légitimité. Les gens ne veulent pas d’un discours basé sur la peur, comme ceux tenus par Trump ou Poutine. Ils souhaitent de l’espoir, de la solidarité. Benoît Hamon propose un futur désirable. Il faut se rassembler derrière lui pour une transition démocratique, écologique et sociale. »

Beaucoup moins enthousiaste, Nicolas Bodin, premier secrétaire fédéral du PS du Doubs, se pose de nombreuses questions pour « l’après », c’est à dire pour maintenant et pour les campagnes présidentielle et législative. Lui, il s’interroge tout haut : «Quelle ligne politique sera défendue pendant la campagne de la présidentielle ? Celle du PS ou celle de Benoît Hamon ? » Oui, quelque part, il y aurait « incompatibilité, comme dirait l’autre…

« Je ne peux pas soutenir le revenu universel »

L’un des parlementaires a tranché : Jean-Michel Villaumé, député PS de Haute-Saône qui ne se représente pas (ce détail n’en est pas un…). Dès les résultats du premier tour favorables à Hamon, il avait annoncé dans un communiqué :  » Si Benoît Hamon est désigné pour être le candidat des socialistes, je ne me sentirai pas lié par ce choix et soutiendrai le candidat qui sera en mesure d’éviter aux Français d’avoir à choisir, au second tour, entre Marine Le Pen et François Fillon. »

Ces propos avaient au moins le mérite de la clarté, même s’ils ont été jugés inapropriés avant le deuxième tour par certains responsables socialistes. Aujourd’hui, Jean-Michel Villaumé « récidive » : « Je suis un social-démocrate ou un réformiste. Alors, pour moi, en ce moment, c’est douloureux. Je suis un député légitimiste. J’ai soutenu le pacte de responsabilité et la loi travail. Faut tout jeter aujourd’hui ? Je ne peux pas soutenir le revenu universel moi qui défend les valeurs du travail et du courage. » Et il ajoute que :

« Je serai demain à Paris avec les 30 députés du Pôle Réformateur et nous publierons une tribune sur notre position. D’ici quelques semaines, j’étudierai une autre offre politique, celle d’Emmanuel Macron. »

Pas la première scission

Entre volonté de rassemblement, questionnement et départ quasi annoncé, les positions des socialistes sont très variables.

Grandes questions : qui va rester au PS ? Qui va en partir ? Le PS va-t-il exploser ?

Habituellement, c’est l’aile gauche qui quitte le navire. Sans remonter au Congrès de Tours de 1920, deux exemples récents : Jean-Pierre Chevénement qui part du PS en 1993 pour fonder le MDC (Mouvement Des Citoyens) et Jean-Luc Mélenchon qui s’en va du PS pour créer le Front De Gauche en 2008.

Jean-Pierre Chevénement, s’il représente une référence à gauche, n’a réussi qu’un petit 5 % à la présidentielle de 2002.

Dix ans plus tard, Jean-Luc Mélenchon, lui, a totalisé 11 % des voix à la présidentielle. Il est encore en course pour le 23 avril de cette année. Mais c’est lui, en fait, qui est certainement le plus gêné par la victoire de Benoît Hamon : il commence à y avoir beaucoup de candidats à la gauche du Parti Socialiste.


Martial Bourquin: « on doit tous être unis derrière Benoît Hamon »

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17 Jan

Législatives, 2ème de Haute-Saône : c’est reparti pour un tour !

Edwige Eme, candidate dans la deuxième circonscription de Haute-Saône ?

Edwige Eme, candidate dans la deuxième circonscription de Haute-Saône ?

Le Parti Socialiste a tenu un conseil fédéral en Haute-Saône hier soir à propos des élections législatives. C’est la deuxième circonscription qui pose problème depuis plusieurs mois. Une chose certaine : ceux qui souhaitent « y aller » ont jusqu’au 15 février pour déposer leur candidature, dixit Loïc Niepceron, n° 1 du PS du département. Pour le reste, tout reste ouvert…Ou presque !

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13 Jan

« Dérapage » de David Desgouilles : Et si c’était vrai ?

David Desgouilles "Dérapage"« Dérapage », c’est le deuxième roman de fiction de David Desgouilles, sorti mercredi 11 janvier. Le premier, « Le bruit de la douche » imaginait l’avenir de DSK et de la France sans l’affaire du Sofitel… Celui-là se passe aussi dans l’univers politique et médiatique. David Desgouilles connaît bien : il a « fait de la politique » très jeune et il publie régulièrement ses chroniques dans Causeur et Figaro Vox…

Et « Dérapage » dégomme, défrise, dézingue…

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07 Déc

Législatives : et si c’était Yves Krattinger sur la deuxième ?

Yves Krattinger, président PS du conseil départemental de Haute-Saône (©f3fc)

Yves Krattinger, président PS du conseil départemental de Haute-Saône (©f3fc)

Une réunion se tient ce soir à Villersexel. A l’ordre du jour : discussion entre les socialistes du département pour choisir le ou la meilleur (e) candidat (e) pour la deuxième circonscription de Haute-Saône. Pourtant, deux jeunes s’étaient portés candidats avant la date limite du 21 novembre pour chacune des deux circos. Le vote devait avoir lieu cette fin de semaine.Le processus démocratique a été suspendu. Mais le Front National est peut-être trop fort… Et Yves Krattinger, le président du conseil départemental, se tâterait. Les militants voteront, mais plus tard, seulement la semaine prochaine… et peut-être pas pour un candidat qui s’était inscrit dans les délais…

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