05 Oct

Pyrénées : les travaux du refuge Wallon avancent, ouverture au public prévue pour l’été 2022

Depuis 6 mois 20 ouvriers sont à pied d’oeuvre pour faire avancer le chantier de rénovation du refuge Wallon-Mercadau. Les travaux avancent malgré les aléas du chantier d’altitude. Ouverture prévue au public pour l’été 2022.

Le refuge Wallon-Mercadeau qui se situe dans les Hautes-Pyrénées au coeur du Parc National fait l’objet de plus plusieurs mois d’un vaste chantier de rénovation. A 1800m d’altitude, les travaux prennent une dimension particulières. Les ouvriers, comme les matériaux, sont acheminés par hélicoptère. Et depuis six mois c’est un balai incessant qui doit être réalisé avec la plus grande prudence. Car l’objectif est de déranger le moins possible la faune environnante.

Dans sa toute nouvelle enveloppe de bois, le refuge prend forme.


Les travaux vont permettre aux randonneurs de bénéficier de modules de 6 à 8 personnes beacucoup plus confortables. Des douches chaudes pourront y être prises raisonnablement. Un gros effort a été fait pour que la température à l’intérieur du refuge soit agréable. Et que les skieurs de randonnées en hiver puissent faire sécher leur linge et leurs chaussures.

Régis Cothias et Emmanuel Fillon sont allés sur le chantier où la neige a déjà fait son apparition.

25 Août

Avec 41 naissances ce printemps, le bouquetin des Pyrénées ne s’est jamais aussi bien porté

Ils sont 41 cabris de l’année à avoir été dénombrés sur le territoire du Parc National des Pyrénées. Une telle croissance démographique est le signe sans conteste que le bouquetin venu d’Espagne s’est parfaitement adapté.

Femelle suitée.
Copyright Jean-Paul Crampe

41 mais certainement plus
Car le cabri n’est pas toujours facile à observer. C’est le bilan des observations effectuées par les gardes du Parc National des Pyrénées depuis le 4 mai dernier. En effet, le pelage cryptique (couleur proche de celle du milieu naturel) des petits et leur localisation en haute-altitude, leur mère cherchant un peu de fraîcheur, rendent difficile leur observation.

Un bon cru qui atteste d’une population en pleine santé. De jeunes femelles seulement âgées de 2 ans ont été observées suivies d’un petit. L’âge des étagnes gestantes étant habituellement de 3 ans pour une première reproduction.

A ce jour :

  • 25 cabris sur le secteur de Cauterets (10 lâchers en 2014/ 2015),
  • 12 cabris sur le secteur de Luz Saint Sauveur – Gavarnie (4 lâchers en 2016/17),
  • 3 cabris en vallée d’Aspe (4 lâchers),
  • et même 1 cabri en Espagne, un groupe de 3 femelles s’étant installé dans la vallée du Rio Ara.

Plus il y aura de bouquetins, plus la population sera viable
La politique de réintroduction se poursuit. Les défenseurs de la nature peuvent y contribuer en parrainant un bouquetin. L’argent récolté permet de financer la capture d’animaux en Espagne et de les réintroduire dans le massif des Pyrénées en apportant une diversité génétique essentielle au bon développement des groupes.

27 Mai

Les refuges du Parc National des Pyrénées ne rouvriront que le 2 juillet

Refuge des Espuguettes (Luz Gavarnie- 65)
Copyright : Parc National des Pyrénées

Dans un communiqué le Parc indique, que l’ouverture sera effective le 2 juillet.

4 refuges sont concernés, il s’agit :

  • Le refuge des Espuguettes (vallée de Luz Gavarnie dans les Hautes-Pyrénées
  • Le refuge d’Arlet (vallée d’Aspe) dans les Pyrénées-Atlantiques
  • Le refuge de Migouelou (Val d’Azun) dans les Hautes-Pyrénées
  • Le refuge d’Ayous (Vallée d’Ossau) dans les Pyrénées-Atlantiques

La date du 2 juin avait initialement été évoquée. La raison de ce mois d’écart va être utilisée pour la préparation des locaux et le travail des gardiens qui s’organisent pour pouvoir accueillir les randonneurs dans les conditions sanitaires optimales.

Les conditions de réouverture proposées par la secrétaire d’Etat à la transition écologique, Emmanuelle Wargon, sont contraignantes pour les gardiens de refuges.
Pour les randonneurs également puisqu’il faudra impérativement réserver sa nuitée. Le nombre de personnes par dortoir sera diminué et les repas en plusieurs services.

28 Juin

Avec au moins 31 naissances en 2019, la population des bouquetins des Pyrénées se porte bien

Trésia et deux cabris. 2750m 16 juin 2019
©JP Crampe / PNP

Depuis les premières réintroductions en 2014, la population des bouquetins, ibériques, introduits dans les Pyrénées s’agrandit chaque année. Et 2019, est un excellent cru, puisque 31 naissances ont déjà été répertoriées ce printemps dans le Parc National des Pyrénées.

Un cabri en 2015, 12 en 2016,  21 en 2017, 15 en 2018 et 31 en 2019 et d’autres pourraient être encore repérés. Les chiffres sont de bon augure pour les animaux qui au fil des ans ont montré leur capacité d’adaptation dans les Pyrénées. 27 naissances ont été observées dans le secteur de Cauterets, lieu des premiers lâchers, 4 dans le secteur de Gavarnie-Luz.

Les gardes moniteurs en charge du suivi des animaux ont observé une harde dont l’ensemble des individus est né dans les Pyrénées, avec notamment une femelle de 3 ans. C’est le signe de la réussite du plan de réintroduction. Les bouquetins ibériques deviennent pyrénéens.

Des images montrent leur bonne santé. Comme ici, dans le Val d’Azun, le 3 juin 2019.

25 Mai

Tourisme : le parc national des Pyrénées a désormais son guide du routard

C’est une première pour le Parc National des Pyrénées. Avec un guide du routard qui lui est entièrement dédié, le parc bénéficie désormais d’une place dans le rayon des guides touristiques des librairies. Une sortie qui tombe à point au début de la saison des randonnées.

Le Parc National des Pyrénées, à cheval sur les départements des Hautes-Pyrénées et des Pyrénées-Atlantiques, est un territoire majeur du massif. Avec ses paysages grandioses, sa faune et sa flore protégées, il est déjà une destination montagne connue et parcourue.
Le guide du routard Parc national vient de sortir en libraire. C’est un condensé d’informations, sur la création du parc, son histoire et son évolution, notamment autour des pyrénéistes célèbres qui y ont laissé leur empreinte et qui ont contribué à la renommée de la chaîne.
Le guide organisé par vallée détermine les points de visite incontournables par secteur.

  • La réglementation
  • Des informations pratiques pour organiser son séjour (refuge, gîte, auberge..) et pour se restaurer
  • Une carte qui permet d’étudier la totalité du territoire
  • Des propositions de randonnées
  • Et des bâtiments du patrimoine pyrénéen à visiter

A glisser dans son sac à dos, pour une première découverte du parc.

 

 

17 Mai

Hautes-Pyrénées : avis de naissances chez les bouquetins du Parc National des Pyrénées

Tresia et ses jumeaux
©JP Crampe / Parc Natinal des Pyrénées

Trois jeunes cabris sont nés ce printemps dans le Parc National dans les Hautes-Pyrénées avec notamment la naissance de jumeaux. Côté ariégeois, ce sont également 3 nouveaux nés qui ont pu être observés. La population des bouquetins ibériques réintroduits dans les Pyrénées s’agrandit chaque année.

Trois cabris de l’année ont été observés dans le secteur du Val d’Azun par Jean-Paul Crampe, agent du Parc, en charge du suivi de la population des bouquetins. L’étagne Trésia a donné naissance à des jumeaux. Ce qui n’est pas rare chez les bouquetins. L’étagne Anna a un cabri. Ces derniers sont difficiles à repérer en raison de leur pelage dont la couleur se fond dans le paysage de haute-montagne.

©JP Crampe / Parc National des Pyrénées

Les ventres arrondis permettent d’affirmer que d’autres naissances sont imminentes. Elles peuvent se produire jusqu’à fin juin. Environ 160 individus vivent sur le territoire du Parc régional. Depuis les premières réintroductions en 2014, la population n’a cessé de s’agrandir.

  • 2015 : 1 cabri
  • 2016 : 12  cabris
  • 2017 : 21 cabris
  • 2018 : 15 cabris

Une poplation est considérée comme viable à partir de 200 individus. Le plan de réintroduction se poursuit. Un nouveau groupe a été créé dans les Pyrénées béranaises en avril.
Côté ariégeois, ce sont une centaine de cervidés qui peuplent le parc naturel.

 

28 Août

Immersion dans la vie des bouquetins des Pyrénées en vidéo

Capture d’images

Ce sont des instants magiques que Jean-Paul Crampe, membre du Parc National des Pyrénées, nous invite à découvrir. Des images qu’il a tourné au cours de ses opérations de surveillance de la population des bouquetins des Pyrénées. Comment la maman cabri, s’en sort avec sa progéniture ? Immersion et explications.

Si par hasard vous avez la possibilité d’observer les bouquetins réintroduits dans les Pyrénées, vous tomberez peut-être sur une séquence familiale comme celle qui est proposée dans ce film. Mais vous n’en comprendrez peut-être pas tous les détails. Avec cette vidéo, on apprend comment une maman bouquetin gère sa petite famille. Une organisation qui n’est en rien laissée au hasard et qui donne la priorité au plus petit, au plus fragile.

Les bouquetins des Pyrénées sont issus de la réintroduction de bouquetins ibériques. Trois secteurs de la chaîne ont fait l’objet de réintroduction depuis 2014 (Cauterets, Gavarnie et Haute-Ariège). Plusieurs années après leur arrivée les animaux se portent bien. Chaque année apporte de nouvelles naissances (3 naissances en 2015, 20 en 2016 et 35 au moins en 2017). Aujourd’hui les deux foyers principaux comptent un peu moins d’une centaine d’individus.

14 Mai

Carnet rose dans le Parc National des Pyrénées : des cabris bouquetins sont nés

Sofia et cabri
© Stephane Quichemer /PNR

Les premières naissances se sont produites plus tôt que d’habitude cette année. Deux cabris bouquetins ont été observés par les agents chargés de la surveillance de la population des bouquetins dans le Parc National des Pyrénées. Et ils sont trop chou !

Depuis le début du programme de réintroduction 40 naissances ont eu lieu dans le parc. Et ça continue ! Deux cabris de l’année ont été vus le 30 avril dans le secteur de Gavarnie Luz alors que la neige était encore bien présente. Les mamans, Julia et Sofia, se portent à merveille, leur petit aussi.

Julia et cabri
©JPC / PNR

En images :

Six cabris ont d’ores et et déjà été observés à ce jour. D’autres naissances sont attendues dans les prochains jours. 120 bouquetins vivent actuellement sur le territoire du parc.

Les naissances de cabris au Parc national des Pyrénées vont bon train :

  • 2015 : 1 naissance
  • 2016 : 12 cabris
  • 2017 : 21 cabris

18 Jan

Vidéo. Comment les gardes-moniteurs du Parc National font le suivi du gypaète barbu ?

Gypaète barbu © Flavien Luc/ Parc national des Pyrénées

Gypaète barbu
© Flavien Luc/ Parc national des Pyrénées

Le Parc National des Pyrénées met en ligne un très joli film pédagogique sur le suivi du rapace gypaète barbu. L’espèce est protégée et moins d’une quarantaine de couples vivent en France, une quinzaine dans les Pyrénées. Il faut ténacité et patience aux gardes-moniteurs pour surveiller le plus grand des rapaces d’Europe.

Les gardes-moniteurs du Parc national procèdent à l’observation sur le terrain des 15 couples de Gypaètes barbus qui occupent les falaises du Parc. La sauvegarde du casseur d’os est une de leur mission. C’est un travail au long cours, indispensable pour la sauvegarde de l’espèce. Le film permet de comprendre, comment les gardes moniteurs s’y prennent pour surveiller l’oiseau sans le déranger.

Image de Laurent Nedelec.

L’ espèce est classée « vulnérable » dans les Pyrénées et « menacée d’extinction » par l’UICN. Le Parc national et les acteurs du territoire mettent en oeuvre une série de mesures afin de la sauvegarder : observation, veille sanitaire, mise en oeuvre de plan de vol spécifique, décalage de travaux…

09 Jan

Un garde du Parc National des Pyrénées filme un isard mâle craintif mais curieux

Capture image vidéo

Capture image vidéo

La vidéo est magnifique et plutôt rare. Au moment de la période du rut, un isard mâle, a été filmé par un garde moniteur. Son comportement oscille entre la peur et la curiosité vis à vis du garde moniteur qui le filme à son insu. La vidéo offre l’opportunité à tous les amoureux de la nature de voir de près cet animal élégant emblème des Pyrénées.

Par nature, l’isard évite l’homme. Il n’est donc pas toujours facile de l’observer. Dans le Parc National des Pyrénées, un garde, dont l’une des missions est l’observation et la protection de la faune sauvage a pu filmer à quelques mètres un isard mâle pendant la période du rut (novembre 2017). L’ongulé se sent observé mais ne fuit pas, il tente de comprendre ce qui arrive. La vidéo publiée sur le réseau social Facebook est plébiscitée par les internautes. Elle a été vue en 24h plus 16 000 fois.

Images de Laurent Nédélec.

Sur la page facebook du Parc des photos, des vidéos sont régulièrement publiées pour faire connaître au plus grand nombre les richesses du massif.