Voici (presque) venu l’automne, l’une des périodes de l’année où randonner en montagne est certainement le plus agréable. Un ciel pur, des couleurs contrastées, un relief lavé sans parler de la météo très souvent clémente et des paysages (presque) vierges. Dimanche 20 septembre, la brèche de Roland et le Pic du Taillon nous tendaient les bras.
Chaussures aux pieds, bâtons et sacs à dos, nous voilà partis pour quelques heures de crapahutes tant rêvées la semaine depuis les bureaux. Monter au sommet du Pic du Taillon, se fait en plusieurs étapes. Un parcours idéal dans le Parc National des Pyrénées qui peut s’adapter au niveau de chaque randonneur.
- du col des tentes au refuge des Sarradets. Une belle montée sur un relief varié, avec le passage de la cascade qui nécessite un peu de concentration sans qu’il y ait pour autant de difficulté si le sol n’est pas gelé. Il suffit donc de regarder où l’on met les pieds pour éviter de se tremper.
- du refuge des Sarradets à la Brèche de Roland. Une petite pause dans la grimpette. Casse croûte en compagnie de marmottes, quasiment apprivoisées. Elles viennent réclamer leur dû quitte à finir obèses. La brèche de Roland est à portée de main, bien en vue. Il ne reste plus de 45 minutes d’efforts pour atteindre ce lieu emblématique des Pyrénées. Depuis le parking du col des tentes, environ 600m de dénivelé sont à grimper.
- de la brèche de Roland au Pic du Taillon, 300 mètres de dénivelés supplémentaires à flanc de paroi et en crête jusqu’au sommet 3144m. Une vue à 360° à couper le souffle sur le Vignemale, le massif du Néouvielle, le canyon d’Ordesa, le Mont Perdu…A ne pas rater s’il vous reste un peu de jus.
Rien ne vaut quelques photos pour mieux se rendre compte de ce qu’il ne faut pas rater :