26 Mai

11M d’euros investis pour l’aménagement de la centrale hydroélectrique de Pragnères

Centrale électrique de Pragnères  ©MaxPPP

Centrale électrique de Pragnères©MaxPPP

Afin d’améliorer la performance et la sûreté de la centrale hydroélectrique de Pragnères, EDF investit 11 millions d’euro dans un chantier colossal qui va durer 5 mois. A partir du 1er juin la centrale sera mise à l’arrêt. A cette période les besoins en électricité diminuant, les usagers ne devraient pas être impactés.

La rénovation de la centrale de Pragnères va durer environ 5 mois. Elle génère à elle seule 185 megawat et elle alimente environ 135 000 foyers. Faisant d’elle la plus importante centrale des Pyrénées. Elle est également reliée au plus gros barrage hydraulique des Hautes-Pyrénées, celui du lac de Cap de Long en bordure du Parc National des Pyrénées dans la réserve du Néouvielle.
C’est en été que la consommation en électricité est la plus basse, d’où le choix d’un démarrage des travaux début juin afin de limiter au maximum le risque de microcoupure pour les usagers.

11 Millions d’euros de chantier soit 50% des investissements du groupement hydraulique Adour et Gaves

Plusieurs chantiers simultanés vont démarrer consistant à :

  • entretenir la 15aine de prises d’eau dans l’Ossoue et l’Ardiden
  • installer un transformateur de plus de 120 tonnes
  • réviser les vannes
  • repeindre l’intérieur des conduites forcées

150 intervenants sont mobilisés pour réaliser les 100 000h de travail nécessaires. Des travaux qui font appel à des compétences particulières, chantiers en haute-montagne ou compétences spécifiques comme par exemple celui de la réalisation de la peinture à l’intérieur des conduites. Les retombées pour les entreprises locales spécialisées dans le travaux acrobatiques en haute montagne sont importantes. Cinq bases de vie seront installées en différents lieux. Les personnels acheminés en début et fin de semaine  par hélicoptères sur ces zones d’altitude y vivront dans des habitats précaires.

VIDEO / le reportage de Régis Cothias et Jean-Yves Bascands