21 Août

Le nouveau télésiège de Saint-Lary sort de terre

Les travaux ont commencé au pla d'Adet - Saint-Lary ©France 3 Midi-Pyrénées

Les travaux ont commencé au pla d’Adet – Saint-Lary ©France 3 Midi-Pyrénées

La station de ski de Saint-Lary modernise ses équipements. Un  nouveau télésiège est en cours d’installation sur le secteur du Pla d’Adet. Livraison prévue mi-décembre pour l’ouverture de la saison hivernale.

C’est un nouveau paysage que vont découvrir les skieurs sur le Pla d’Adet à Saint-Lary Soulan la saison prochaine. Un nouvel équipement, appelé le télésiège « les bouleaux », est en cours d’installation sur les pentes. Il va remplacer 5 remontées mécaniques et modifier le paysage et l’espace skiable.  Le panorama devrait être dégagé de la plus grande partie de ses pylônes. 4 pistes vont être débarrassées de leurs téléskis donnant ainsi un espace skiable plus important. Les équipements avaient besoin d’un coup de neuf, ils dataient de 1958.

Un panorama dégagé et moins d’attente pour les skieurs, c’est la promesse que font les exploitants aux skieurs cette saison.

Video / le reportage de Thierry Sentous et Jean-Yves Bascands :

 

20 Août

Le bouquetin reprend progressivement pied dans le massif pyrénéen

Jeune bouquetin venu d'Espagne ®PNR Ariège

Jeune bouquetin venu d’Espagne ®PNR Ariège

Le Parc National des Pyrénées annonce l’arrivée de 5 femelles en provenance d’Espagne vendredi prochain. Ces nouveaux spécimens viendront compléter le cheptel acclimaté déjà relâché. Deux noyaux existent dans le massif. Mais où en est la population des bouquetins dans les Pyrénées françaises un peu plus d’un an après le début du plan de repeuplement ?

Nouveau lâcher de bouquetins ibériques, vendredi 21 août

Chaque nouveau lâcher dans le PNP est organisé depuis le site du Clôt à Cauterets. Ce vendredi, 5 bouquetins femelles venues d’Espagne, seront libérées de leurs box de transport sous les yeux du public, cette fois, invité en nombre pour y assister. Les bouquetins auront été préalablement capturés en Sierre de Guadarrama près de Madrid.

Le plan bouquetin

Le retour du bouquetin dans les Pyrénées est la concrétisation d’un  programme engagé depuis de nombreuses années par le Parc National des  Pyrénées et le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises. Le plan de restauration de l’espèce a donc été élaboré en collaboration avec l’Espagne et Andorre et devrait s’étaler sur plusieurs années. Les réintroductions ont débuté en juillet 2014 et devraient se poursuivre jusqu’à ce qu’un nombre suffisant d’individus soient relâchés et puissent par les moyens naturels de la reproduction assurer la continuité de l’espèce. Afin d’accélérer le processus, le Parc national des Pyrénées a mis en place un plan de parrainage des bouquetins auprès du grand public
Pour rappel, les derniers bouquetins sur le versant français avaient disparu sur la vallée de Cauterets en 1910, la dernière femelle des bouquetins pyrénéens était morte à Ordesa en 2000.

Un an après le début du plan, combien de bouquetins vivent dans les Pyrénées Françaises ?

Deux sites, l’un dans les Hautes-Pyrénées, l’autre dans l’Ariège, ont été choisis pour leurs caractéristiques topographiques et géographiques pour débuter le plan de réintroduction. Il s’agit du Clôt dans les Hautes-Pyrénées et dans le Parc National des Pyrénées et du cirque de Cagateille dans l’Ariège situé dans le Parc Naturel des Pyrénées Ariégeoises où le dernier lâcher de la saison 2015 a eu lieu le 7 août dernier. 11 femelles ainsi qu’un jeune mâle y avaient été réintroduits.

Avec ce nouveau lâcher, la population globale recensée devrait monter à un peu moins d’une centaine individus.. Un nombre qui est loin d’être suffisant, car une population est considérée comme viable à partir de 200 animaux par noyau. On est donc loin du compte.

Suivez toute l’actualité du Bouquetin dans les Pyrénées

EntrePyr : un nouveau site internet pour randonner de refuge en refuge entre France et Espagne dans les Pyrénées

Mont Perdu (Aragon) ©Refuge Goriz

Mont Perdu (Aragon) ©Refuge Goriz

Le portail internet Entrepyr est désormais opérationnel.  Son objectif est de permettre aux randonneurs de passer de refuge en refuge sans se soucier de la frontière franco-espagnole. Un outil pour faciliter l’organisation des trek et les réservations en refuge. Trois parcours sont proposés dans le secteur du Balaïtous, de la grande Fache et du Vignemale.

La Fédération Française des Clubs alpins de Montagne (FFCAM) et son équivalent espagnol  la Federación Aragonesa de Montañismo (FAM) ont décidé d’unir leur force en proposant aux randonneurs un nouveau portail de réservation en ligne des refuges de montagne transfrontaliers entre la France et l’Espagne. L’objectif premier étant de développer la fréquentation des refuges dans ses zones. 

Un outil supplémentaire pour organiser facilement son trekking

Outre l’aspect commercial, EntrePyr un véritable service qui est proposé. Les parcours et les temps nécessaires pour les différents trekking sont indiqués et localisés sur une carte. La réservation en ligne des nuitées dans les refuges est facilité. Le site est disponible en trois langues français, espagnol et anglais. On trouve des liens vers les différents sites de promotions touristiques etcl’accès aux webcams.
EntrePyr efface la frontière entre France et Espagne.

65% du financement provient de fonds européens p>Le reste du financement a été assuré par la  Région Midi-Pyrénées et le Conseil Départemental des Pyrénées Atlantiques en France et la Deputación Provincial de Huesca en Espagne.%. C’est ainsi que les systèmes de connexion satellite à Internet, les équipements informatiques  et les dispositifs de production d’énergie ont pu être réalisés. 6 refuges français : Pombie, Espingo, Arrémoulit, Larribet, Oulettes de Gaube et Bayssellance et deux refuges espagnols de Respomuso et Bachimaña en ont bénéficié.

 

[Vidéos] Avez-vous déjà assisté au lever et au coucher du soleil en vallée d’Orlu ?

Capture écran ©Pôle nature vallée d'Orlu

Capture écran ©Pôle nature vallée d’Orlu

Le lever et le coucher de soleil sont souvent des instants magiques en montagne. Dans ces vidéos en images accélérées, la vallée d’Orlu, dans la réserve naturelle, située en Haute-Ariège au-dessus d’Ax-les-thermes, prend doucement ses quartiers de jour et de nuit. C’était en juin, quand les névés s’accrochaient encore par ci par là.

Un moment de poésie pour ceux qui sont pressés, qui n’ont pas le temps de rester plusieurs heures en montagne en tout début et en fin de journée, qui ne sont que des voyageurs itinérants. Pas de raison de se priver d’un tel plaisir. Le pôle nature Vallée d’Orlu a réalisé et publié sur une plateforme de de partage vidéo deux timelapses d’un peu plus d’une minute.

Une toute petite minute, pour sortir et entrer dans la nuit. C’est ici.

Le lever du soleil :

Le coucher du soleil :

19 Août

Une journée avec les CRS de montagne à Gavarnie

L'hélicoptère des CRS prêt à intervenir ©Jean-Yves Bascands / France 3 Midi-Pyrénées

L’hélicoptère des CRS prêt à intervenir ©Jean-Yves Bascands / France 3 Midi-Pyrénées

L’été est la saison favorite des randonneurs. Ils partent à l’assaut des sommets plus ou moins bien préparés et équipés. Mais les CRS de Gavanie veillent. L’équipe composée de deux secouristes, d’un mécanicien, d’un pilote et d’un médecin porte secours aux personnes égarées ou blessées.

Direction le massif du Balaïtous. Un randonneur a été signalé disparu et aurait passé la nuit en montagne. Il sera finalement retrouvé sain et sauf sur une crête, inconscient des moyens qui ont été mis en oeuvre pour le retrouver.

La base CRS basée au pied du cirque de Gavanie est idéalement placée. Les interventions sont nombreuses car elles couvrent la majeure partie de la chaîne des Pyrénées de l’Ariège au Pays Basque grâce à son hélicoptère.

Thierry Sentous et Jean-Yves Bascands sont montés à bord pour une journée de secours en montagne :

 

18 Août

L’une des plus vieilles plantes à fleur trouvée dans le monde aurait été identifiée dans les Pyrénées

Montsechia vidalii ®AFP

Montsechia vidalii ®AFP

Des paléobotanistes américains et européens ont identifié l’une des plus vieilles plantes à fleur, voire peut-être la plus ancienne, datant de 125 à 130 millions d’années.
Les résultats de cette nouvelle analyse de fossiles de cette plante aquatique, appelée Montsechia vidalii, paraissent dans les Comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS).

Selon les chercheurs, cela représente un changement important dans la morphologie de l’une des plus anciennes plantes à fleurs, appelées angiospermes, par rapport à ce qu’imaginaient les scientifiques jusqu’alors.
Montsechia vidalii poussait abondamment dans des lacs d’eau douce qui se trouvaient dans ce qui sont aujourd’hui des régions montagneuses en Espagne.
Des restes fossilisés de cette plante disparue ont été tout d’abord découverts il y a plus d’un siècle dans des dépôts limoneux de la chaîne Ibérique dans le centre de l’Espagne et dans les Pyrénées près de la frontière française.

Basé sur cette nouvelle analyse, on peut déduire que Montsechia vidalii était au moins contemporaine si non plus ancienne que Archaefructus sinensis », une plante à fleur dont des fossiles ont été mis au jour en Chine, considérée jusqu’à présent comme la plus ancienne, relève David Dilcher, un paléobotaniste de l’Université d’Indiana.

Selon ce co-auteur des travaux, les fossiles de Montsechia « ont été mal analysés et mal compris » dans les précédentes recherches.
« Cette réinterprétation donne un nouvel éclairage fascinant sur un grand mystère de la biologie des plantes », juge Donald Les, professeur d’écologie et de biologie à l’Université du Connecticut (nord-est), qui a écrit un éditorial sur la découverte publié également dans le PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences).

Il explique également que ces travaux « représentent une contribution importante dans la quête continue pour reconstituer les différents événements écologiques qui ont accompagné l’évolution des plantes à fleur dans leur proéminence planétaire ».

Les conclusions s’appuient sur l’analyse de plus d’un millier de restes fossilisés de Montsechia à l’aide de stéréomicroscopes, sorte de loupe binoculaire et de microscopie électronique à balayage.

AFP

Le Grand Raid des Pyrénées en 5 chiffres

©Grand Raid des Pyrénées

©Grand Raid des Pyrénées

Le Grand Raid des Pyrénées, c’est la course phare des trailers dans les Pyrénées. Elle se déroule du 20 au 23 août au départ de la vallée d’Aure. Trois parcours et quatre jours de compétition. Cette année, ils seront plus de 3000 à s’élancer de Vielle Aure vers les cimes, pour le plaisir et le dépassement de soi.

3000
C’est le nombre de coureurs inscrits aux départs sur les trois courses. C’est également quelques centaines de plus qu’en 2014, preuve que l’engouement du trail en montagne est en pleine croissance et aussi que le Grand Trail des Pyrénées attire pour ses circuits (80, 120 et 160 km) les meilleurs compétiteurs. Un Grand raid des Pyrénées mais cette fois en pleine période hivernale est prévu le 13 mars 2016. Ce sera une première.

10 000
Il s’agit du dénivelé que vont devoir avaler les coureurs sur la course de l’Ultra trail (160 km de course). Le tour des cirques compte 7000m de dénivelé. Quant au circuit des 80km, c’est moitié moins que le 160km avec 5000m.

2876
C’est l’altitude la plus haute où passeront les trailers. Il s’agit du sommet du Pic du Midi qui se situe entre le 38 et le 45ème km du parcours. C’est le seul sommet d’envergure qui sera gravi.

9h 24 minutes et 8 secondes
Le meilleur temps de l’édition 2014. Julien Navarro du team New Balance est monté sur la première marche du podium.

5
C’est le nombre d’endroits où les coureurs seront visible pour leur public. C’est là qu’il faudra se rendre pour les encourager. Au Pla d’Adet, à Merlans, à La Mongie, au Pic du Midi et à Tournaboup.

Regardez ci-dessous, la version filmée du 80km de l’édition 2014 :

 

17 Août

Des images rares d’un grand nombre de cerfs filmés dans les Pyrénées-Orientales

Cerf ©MaxPPP

Cerf©MaxPPP

On savait que les cerfs se portaient bien dans les Pyrénées. Ces images en sont la preuve, le photographe a fait la rencontre de deux hardes, l’une de 60 animaux, l’autre de 40 dans sur les pentes des Pyrénées-Orientales.

Rencontre avec la faune sauvage, instants magiques en vidéo : Yvann Krupa, photographe, propose plus de 3 minutes de vidéo avec plusieurs hardes de cerfs en velours. Un premier groupe de cerfs d’une 60aine animaux, puis un deuxième d’une 40aine d’animaux. Ces 2 groupes étaient principalement composés de cerfs adultes, en velours. En pleine journée au mois de juillet, à presque 2000 mètres d’altitude dans les montagnes des Pyrénées Orientales. Plus de photos et de vidéo sur le site et la page Facebook

Pyrénées : retour de la neige en altitude

Comme souvent à la mi-août la neige revient sur les sommets. Ce fût le cas, dans la nuit de vendredi à samedi. Les flocons sont arrivés sur les sommets les plus hauts des Pyrénées, comme on le voit ici sur le Mont Perdu (3404m) ou encore au loin sur le Vignemale (3298m).

Cela ne présume en rien de l’arrivée de l’hiver. Il est fréquent de voir arriver les premières chutes de neige en altitude au mois d’août. 
Par ailleurs, il ne sera possible de faire du ski de piste dans les Pyrénées qu’à partir du 28 novembre (date prévisionnelle).

Lac de Gaube et Vignemale au fond le 15 août 2015 ©Cauterets

Lac de Gaube et Vignemale au fond le 15 août 2015©Cauterets

 

14 Août

4ème fête de Barroude, les 24 et 25 août, pour reconstruire le refuge

Cirque de Barroude (65) © Cc :Pierraille

Cirque de Barroude (65)© Cc :Pierraille

Si le refuge de Barroude n’est plus, ce n’est pas le cas de la fête. Deux jours de festivités et d’activités autour de la montagne sont organisés les 24 et 25 août prochain. Les pyrénéistes, Jean et Pierre Ravier, ont accepté d’être les parrains de cette édition 2015, un peu particulière.

Cette année sera la 4ème édition de la fête de Barroude organisée par l’association « Le livre Pyrénéen d’Aure et du Sobrarbe ». La destruction du refuge par un incendie dans la nuit du 11 au 12 octobre n’a pas entamé la volonté de faire vivre le majestueux cirque au coeur duquel il se situait. Lundi 24 août, les participants pourront se rendre sur les ruines du refuge. Mais le reste de la journée sera consacré à la randonnée et aux échanges avec les invités : les frères Ravier, Eloi Callado, Eric Courgeon, Pierre Carrière et Gérard Sarremejane.
Bivouac pour la nuit. Mardi, escalade pour les grimpeurs et randonnée.
Les journées ont aussi pour objectif de réfléchir à trouver les moyens pour la reconstruction du refuge. Chaque participant est par ailleurs invité à donner une participation libre pour l’organisation de la journée et la reconstruction du refuge.

Pour connaître tout le programme de la fête, rendez-vous sur la page scoop-it vallée d’Aure.