22 Fév

5550 milans royaux recensés cet hiver dans les Pyrénées

Milan Royal ©MaxPPP

Milan Royal
©MaxPPP

La population recensée des milans royaux en hivernage dans les Pyrénées progresse régulièrement depuis plusieurs années. Même constat pour le nombre de dortoirs. Ce qui confirme que l’oiseau se plaît à passer la saison la plus rude dans le massif. Mais ces chiffres en progression ne sont pas forcément le signe d’une population en augmentation. Explications.

En 2017, 5550 milans royaux hivernants ont été dénombrés dans les Pyrénées, ce qui fait du massif le premier site d’hivernage du rapace en France. Ils sont répartis dans 124 dortoirs. C’est le résultat d’un important travail de comptage qui a été réalisé par 200 bénévoles répartis sur tout le massif ( 7 départements de la chaîne et du piémont)  les 7 et 8 janviers derniers et organisé par la LPO Pyrénées Vivantes.

Le nombre d’oiseaux dénombrés est en constante augmentation depuis le début des opérations de comptage. Mais cette hausse n’est pas forcément le reflet de la bonne santé de la population. La qualité du recensement, la meilleure connaissance des habitudes de l’oiseau augmentent la précision et l’efficacité du dénombrement.

Des oiseaux de toute l’Europe

Parmi les volatiles 16 d’entre eux étaient équipés de marques alaires et 7 autres de balises GPS. Ce qui a permis de savoir que des oiseaux originaires d’Espagne, de Suisse, de République Tchèque, d’Allemagne ou d’Autriche viennent passer l’hiver dans les Pyrénées. Certains d’entre eux sont même fidèles car ils ont été observés également l’an passé dans le même dortoir.

5 oiseaux morts ont été trouvés. Des analyses sont en cours pour déterminer les causes des décès. Le plus grand danger pour le milan royal vient de l’empoisonnement conséquence de l’ingestion de raticides. Il est également victime de percussions contre les voitures et de tirs.

Cette espèce que l’on trouve exclusivement en Europe est protégée. Elle appartient à la liste des espèces vulnérables et fait à ce titre l’objet d’un plan national d’actions et de programmes européens de conservation.

 

21 Fév

Le rider VTT, Alexis Righetti, partage ses plus belles gamelles

capture écran

capture écran

On aime partager avec vous les plus belles vidéos des aventures d’Alexis Righetti, rider VTT, spécialisé dans les ascensions et les descentes hivernales. De beaux exploits qui ne vont pas sans d’impressionnantes chutes. Il nous propose une vidéo de ses plus grosses gamelles.

Pratiquer le VTT en haute montagne, en hiver. C’est un effort engagé et risqué. Et on en a la preuve avec cette compilation de chutes toutes plus impressionnantes les unes que les autres. Entre terrain fragile, erreur de pilotage, pente glissante …. les occasions de faire un vol plané sont multiples.

Alexis Righetti s’en sort avec de belles frayeur et quelques ecchymoses. On le regarde « se gameler » avant de se régaler de ses prochains films.

Le Snooc débarque à Saint-Lary

©Snooc

©Snooc

Envie de glisser sans toutefois avoir les pieds sur une ou des planches. Le Snooc est une nouvelle alternative qui s’offre à tous ceux, dès 9 ans, qui veulent tester de nouvelles sensations. Saint-Lary a adopté ce nouvel engin glissant. Une nouvelle expérience à tester.

Dévaler les pentes, c’est ce que propose le Snooc. Confortablement installée sur un siège munis d’amortisseurs, on se lance dans la pente avec un seul objectif : maîtriser sa trajectoire. Pour tourner, il suffit de faire pivoter le haut de son torse, pour s’arrêter effectuer un petit dérapage. Pas de connaissances techniques particulières, le Snooc s’adresse donc à un large public. De 9 ans à…

Pas besoin non plus de matériel particulier. Les vêtements de ski et les chaussures de marche ou d’après-ski suffisent.

Le tuto des bonnes pratiques

Deux sessions au départ du télésiège de l’Adet sont proposés chaque jour de 16h à 17h et de 17h à 18h.

Expérience Snooc

Une invention française

Le Snooc a été inventé par un jeune savoyard en s’inspirant du Parte, une luge en bois composée d’un seul patin. L’objectif étant de recréer pour les randonneurs un équipement compact, confortable, maniable et léger. Il a fallu 7 ans de travail pour développer l’engin dans sa version actuelle. Il est fabriqué en France et assemblé à Chambéry.

 

20 Fév

Deux petits tremblements de terre se sont produits ce lundi dans les Pyrénées

©Carte projet européen EMCS (Excise Movement and Control System)

©Carte projet européen EMCS (Excise Movement and Control System)

Ce lundi matin, la terre a tremblé deux fois à quelques heures d’intervalle dans les Pyrénées. Ces nouvelles secousses se sont produites 5 jours d’intervalle de celle du 15 février qui avait été ressentie dans les Hautes-Pyrénées. Cette fois, c’est du côté espagnol que la terre a tremblé.  Aux alentours de 8h avec une magnitude de 2.9 et vers 12h avec une magnitude de 3.6.

Les Pyrénées sont depuis quelques jours soumises à de légers tremblements de terre. Le 15 février dernier une secousse  de magnitude de 3,6 sur l’échelle de Richter a été enregistrée à 5 h 08 non loin d’Argelès-Gazost.  5 jours après, ce sont deux autres tremblements de terre qui se sont déroulés du côté de la Seu de Urgell côté espagnol non loin d’Andorre la vielle.

A 7h56 du matin, les appareils du EMSC ont mesuré un tremblement de magnitude 2,9 sur l’échelle de Richter. Quelques heures plus tard, dans la même zone, la terre a tremblé une fois de plus un peu plus fort avec une secousse évaluée à 3,6 sur l’échelle de Richter.

Tôt ce lundi matin également et plus rare, la Terre a tremblé en Bretagne. Un tremblement de terre de magnitude 2,3 sur l’échelle de Richter qui s’est produit à 2 h 24 du matin près de Retiers, au sud-est de l’Ille-et-Vilaine.

Les Pyrénées se situent dans une zone sismique active où de légers tremblements de terre se produisent chaque année. Aucun dégât n’est à déplorer.

17 Fév

Ça va bien pour les gypaètes barbus des Pyrénées

Couple de gypaètes barbus en couvaison en vallée d'Ossau ©Didier Peyrusqué

Couple de gypaètes barbus en couvaison en vallée d’Ossau
©Didier Peyrusqué

Douze des quatorze couples qui vivent dans le Parc National des Pyrénées couvent leur oeuf. Une bonne nouvelle pour l’avenir de cette espèce, fragile et menacée. Il semble que les rapaces aient trouvé des conditions de vies idéales pour construire « leur nid ».

Il faut savoir que le nombre de naissance chez les gypaètes barbus est faible. En moyenne, un couple donne 1 jeune à l’envol tous les 3 ans. Ce qui fait de ces douze couples en couvaison une excellente nouvelle pour le maintien de la population dans les Pyrénées. 

Les oiseaux vivent plus de trente ans, mais ils ne commencent à vivre en couple qu’à partir de 6 ou 7 ans et ce n’est qu’alors qu’ils entament les cycles de reproduction qui durent 10 mois. Quand à l’oeuf il faut entre 52 et 53 jours de couvaison pour éclore. Les naissances sont attendues pour le mois de mars. 4 mois seront nécessaires avant que le gypaéton ne puisse prendre son envol.

4 couples vivent en vallée d’Aspe (Pyrénées-Atlantiques) et 3 autres en vallée d’Aure (Hautes-Pyrénées). En tout ce sont quatorze couples qui sont suivis par la Ligue de Protection des Oiseaux des Pyrénées en partenariat avec le Parc National des Pyrénées. Un quinzième couple a également été détecté par les gardes moniteurs dans le Béarn.

16 Fév

Le risque d’avalanche sous haute surveillance à Guzet dans l’Ariège

©France 3 Occitanie

©France 3 Occitanie

Les plaques à vent sont de véritables pièges pour les skieurs. A leur passage, elles se détachent et provoquent des avalanches souvent meurtrières. C’est ce qui s’est produit à Tignes dans les Alpes et que l’on essaie de prévenir dans les Pyrénées comme ici à Guzet, en Ariège. Les tirs de prévention permettent de purger les pentes.

La sécurisation du domaine skiable et de ses abords proches nécessitent une grande vigilance. Lors de tempêtes associant chutes de neige importantes et vent fort, comme ce fut le cas, il y a quelques jours sur les Pyrénées, la formation de plaques à vent est fréquente. Cette neige, très fragile, car elle se constitue sur une couche d’air et forme un pont qui peut se casser à tout moment.

Nous nous sommes rendus sur les pistes de Guzet pour nous rendre compte de la façon dont est organisée la prévention :

Le niveau de risque d’avalanche est étudiée par massif par Météo France. Les informations sont remises à jour quotidiennement et sont à consulter par internet.

15 Fév

Léger tremblement de terre dans les Hautes-Pyrénées

©Capture image CEA

©Capture image CEA

Ce mercredi matin à 5h08, la terre a tremblé dans les Hautes-Pyrénées. Avec une magnitude de 3,6 sur l’échelle de Richter, il s’agit d’un petit tremblement dont l’épicentre se trouve à Saint-Pé de Bigorre à quelques kilomètres d’Argelès Gazost et de Lourdes.

Les Pyrénées ont été légèrement secouées ce mercredi matin par un petit tremblement de terre. La secousse a été ressentie dans les environs de Tarbes, Lourdes et Argelès Gazost. Aucun dégât n’est à déplorer. La chaîne se situe sur une zone sismique faiblement active où de petits tremblements de terre se produisent fréquemment.

Le dernier séisme qui s’est produit dans le secteur date du 31 décembre 2016 avec une magnitude de 2,2.

Les 5 séismes les plus forts à moins de 100km

(Source DASE, Recherche depuis 1970)

  •  29/02/1980 Magnitude = 5.8
  •  17/11/2006 Magnitude = 5.4
  •  04/10/1999 Magnitude = 5.1
  •  06/01/1982 Magnitude = 5.0
  •  06/01/1989 Magnitude = 4.9

 

14 Fév

La vidéo de Bixente Lizarazu à ski dans la face nord du Pic du Midi fait le buzz sur internet

bixenteDescendre à ski les 1000m de dénivelé du « couloir des poubelles » du Pic du Midi. C’est le défi que s’est lancé l’ex footballeur Bixente Lizarazu. Et il l’a fait le 10 février dernier dans des conditions d’enneigement exceptionnelles et difficiles accompagné de professionnels de la montagne. La vidéo fait un carton sur les réseaux sociaux.

Footballeur, commentateur, et skieur… Bixente Lizarazu connu du grand public pour ses titres en ballon rond, montre qu’il a d’autres talents. Vendredi 10 février, il s’est lancé en ski dans un couloir très étroit et pentu de la face nord du Pic du Midi. Trois portions se sont avérées plus techniques car glacées. Bien équipé et accompagné par des spécialistes professionnels de la montagne, il n’en a fait qu' »une bouchée ».

Publiée sur facebook la vidéo a été vue en 3 jours plus de 70 000 fois.

Attention adrénaline en hausse !

L’Andorre et les Pyrénées-Orientales sous la neige

©Dirso Giratoire du Pas de la Case 2060m

©Dirso
Giratoire du Pas de la Case 2060m

Belle surprise au réveil ce matin sur les Pyrénées andorranes et Orientales. La neige est tombée en quantité et plus bas que prévu, compliquant la circulation routière sur les accès au tunnel du Puymorens et en l’Andorre.

La neige fraîche se sont de jolis paysages mais aussi des précautions à prendre pour circuler sur les routes.
Ce mardi matin, la Direction Interrégionale des Routes du Sud-Ouest des Pyrénées-Orientales indique que les équipements spéciaux sont obligatoires sur la RN320 à partir de Latour de Carol pour franchir le col du Puymorens et sur la RN22 accès en Andorre. Les opérations de déneigement et de salage du réseau sont en cours.

Les Pyrénées-Orientales, comme l’Aude et l’Hérault sont actuellement placé en vigilance orange pour les risques pluies-inondation.

Par ailleurs, le risque d’avalanche est remonté d’un cran (3-4 sur l’échelle des risques) sur les secteurs Cerdagne-Canigou et du Puymorens près de la principauté d’Andorre.

Plus d’information sur le site DIRSO 09

13 Fév

Tempête de vent sur les Pyrénées : 170km/h au Pic du Midi

Vue aérienne du Pic du midi © Aéroclub Clément Ader - Muret LFBR

Vue aérienne du Pic du midi
© Aéroclub Clément Ader – Muret LFBR

Bien que les départements des Pyrénées ne soient pas concernés par l’alerte météo aux vents violents, des rafales d’une extrême puissance se sont produites sur les hauteurs. 170km/h ont été relevés au Pic du Midi dans les Hautes-Pyrénées et 195km/h sur une crête des Pyrénées-Atlantiques.

La tempête de vent n’épargne pas les Pyrénées qui subissent depuis lundi les violents assauts du vent. Les rafales sont nombreuses et très puissantes bien que les records n’ont pas été battus. Au Pic du Midi, il a soufflé jusqu’à 170km/h, près d’Iraty dans le  pays basque 195km/h ont été relevés comme nous l’indique Gaétan Heymes, prévisionniste Météo France.

Certaines stations de ski ont été contraintes de fermer des télécabines ou réduit l’ouverture de leurs domaines.