26 Sep

Au Mourtis, l’ESF a besoin de vous pour rendre le ski accessible aux personnes souffrant de handicap

©Daniel Velez / AFP

©Daniel Velez / AFP

Afin que des personnes en situation de handicap puissent aussi profiter des plaisirs du ski , l’ESF (école de ski française) de la station du Mourtis, avec l’appui d’élèves en BTS communication d’Albi, lance une campagne de financement à destination des entreprises et des particuliers. L’objectif financer l’achat de matériel adapté et former deux moniteurs.

Le budget est évalué à 20 000 euros. Ils serviront à acheter deux tandems ski et à financer la formation de deux moniteurs sur les 10 que compte l’école de ski. Gestionnaires de la station du Mourtis, l’ESF travaillent main dans la main pour trouver l’argent. Ils sont aidés par Margot, Marine, Florent, Elisa et Charlotte, 5 étudiants en BTS à Albi, qui ont préparé le plan et les supports de communication.

Les étudiants des BTS communication d'Albi

Les étudiants des BTS communication d’Albi

Les entreprises locales sont les premières cibles de cette opération. En achetant un peu d’espace sur les divers supports tels que banderoles, vidéos, réseaux sociaux, tee shirts. La visibilité sera plus ou moins importante en fonction du don.

Mais tout un chacun, peut également y contribuer en alimentant par un don la cagnotte leetchi projet-ski-pour-tous. La réalisation de ce projet doit se concrétiser pour la saison 2018/2019, le temps de récolter les fonds, de faire l’achat du matériel et de mettre en place la formation pour les moniteurs accompagnants.

22 Sep

Ariège : la PICaPICA, un ultra trail au parcours inédit au départ d’Auzat

Capture écran film Marathon du Montcalm 2017

Capture écran film Marathon du Montcalm 2017

Un nouveau défi sportif à destination des trailers aguerris s’organise en haute-Ariège. Son nom, la PicaPca, une course de 100 km tout rond pour 11 000 m de dénivelé positif qui s’adresse à des coureurs montagnards aguerris amateurs de relief et de passages techniques.

Le rendez-vous est donné le 16 août prochain aux 200 coureurs qui s’engageront dans cette course de l’extrême en haute-montagne. Pour l’association CapMoncalm et son président,Gilles Denjean, l’idée d’organiser un ultra en parallèle du Marathon du Moncalm (une course qui fait figure de pionnière dans le circuit des trails pyrénéens puisqu’elle existe depuis 29 ans) est l’aboutissement d’un long cheminement et d’une rencontre.
Au commencement, une idée : faire découvrir toute la vallée d’Auzat et son territoire sauvage et une rencontre, celle de Nahuel Passerat, un champion de l’ultra trail qui vit dans la vallée.

L’aventure est donc lancée. Le tracé de la course passera par 4 sommets de plus de 3000m d’altitude, le Moncalm, la pique d’Estats, le pic de Verdaguer et le Pic Sulo, dépassera les frontières de l’Ariège en passant par l’Andorre et l’Espagne. Car l’une des particularités de la vallée tient à sa situation géographique qui la relie par la montagne aux versants andorrans et espagnols. D’où le nom de la course PICaPICA, une déclinaison du mot « pic » en version ibérique et catalane.

Avec 100m de dénivelé par km, ce trail sera l’un des plus sportifs d’Europe

C’est ce qu’a voulu Nahuel Passerat en imaginant la boucle. Vainqueur de l’Euphoria et de la ronde des cimes en Andorre, il est un fin connaisseur des montagnes de la haute-Ariège. C’est son terrain de jeu pour préparer ses courses. Et c’est en reliant ses différents parcours d’entrainement qu’il a imaginé l’itinéraire de la PICaPICA. Un tracé où les passages techniques seront nombreux. Des cordes seront posées dans les 5 ou 6 passages les plus exposées, le chemin suivra des crêtes aériennes qui nécessitent une bonne maîtrise de l’environnement de haute-montagne.

C’est la course dont j’ai toujours rêvé mais cette année pour la première édition, je ne pourrai pas participer

nous a confié le trailer car il met son expérience et son savoir faire au service de l’organisation.

Une sélection à l’inscription

Pour ce trail très technique, le comité organisateur prévoit environ 200 coureurs au départ. Mais ne pourra pas s’inscrire qui veut. La difficulté de la course oblige, les trailers seront évalués sur la base des résultats des autres courses de montagne auxquelles ils auront participé. Car pour arriver jusqu’à la ligne d’arrivée, il faudra être un coureur rapide habitué de l’engagement physique et ayant pratiqué la course en montagne (sentier étroit, parfois engagé, descente de pierriers..).
Le départ se fera en soirée pour une arrivée 20h plus tard pour les plus rapides.
L’ouverture des inscriptions est prévue pour la fin d’année.

Et pour ceux qui ne souhaitent pas courir, il est aussi possible de faire partie de l’équipe de bénévoles qui assure la logistique et la mise en place de la course. Pour candidater rendez-vous sur le site internet.

 

Des étudiants toulousains ont inventé un drone très utile pour le secours en montagne

Drone gonflable créé par Diodon drone ©France 3 Occitanie

Drone gonflable créé par Diodon drone
©France 3 Occitanie

Des étudiants toulousains ont monté leur boîte pour commercialiser le drone qu’ils ont inventé : un drone tout terrain qui intéresse le PGHM et la sécurité civile en cas d’avalanche par exemple. Nous avons assisté à un test grandeur nature sur les pistes de Formiguères.

Cela fait 2 ans et demie que Roman et Antoine travaillent à leur projet et tout tient dans ce petit sac à dos. Ils ont conçu un drone gonflable qui se déploie rapidement avec coup de pompe électrique. L’engin rapidement opérationnel, piloté à l’aide d’un joystick intéresse particulièrement la sécurité civile et les gendarmes de haute-montagne. En effet, en cas d’avalanche notamment, avec un équipement en caméra thermique, le drone pourrait permettre de détecter en un temps record les victimes d’avalanche.

L’entreprise Diodon Drone Technonolgy est en plein développement. Elle a pour projet la conception de drones plus grands. Et prévoit de vendre une dizaine de ses drones gonflables en 2018 en France et à l’étranger.

Démonstration en montagne à Formiguères :

 

18 Sep

Vidéo et photos : neige précoce sur les Pyrénées

Port de l'Envalira 2400m ©Andorra info

Port de l’Envalira 2400m
©Andorra info

Plus qu’un saupoudrage, c’est une bonne dizaine de centimètres qui est tombée au-dessus de 2300m dans les Pyrénées. Une bonne couche qui a déjà en partie disparue avec les passages ensoleillés de dimanche. Autant de neige pour une mi-septembre n’est pas chose courante. Voici quelques illustrations.

Vue sur les sommets andorrans et ariègeois

Vue sur les Hautes-Pyrénées

Vue sur l’Ariège et la Catalogne

Au sommet du Pic blanc Andorre 2650m

15 Sep

De nouvelles chutes de neige, ce vendredi, dans les Pyrénées

Refuge de l'Illa (2488m) Andorre copyright : SnowForecast

Refuge de l’Illa (2488m) Andorre
copyright : SnowForecast

De nouvelles chutes de neige se produisent ce vendredi sur les Pyrénées. Les premiers centimètres recouvrent les reliefs. Avec la baisse générale des températures, la limite pluie-neige se situe en-dessous de 2000m ce vendredi. Samedi, d’autres flocons sont attendus.

Quelques centimètres de neige avaient recouvert les plus hauts sommets en début de semaine (lundi 11 septembre) mais elle avait en grande partie fondue. Ce vendredi, la neige tombe à nouveau avec des prévisions de chute significative à partir de 2000m d’altitude sur la partie orientale de le chaîne (Andorre, Pyrénées-Orientales et Ariège). Elle devrait continuer à tomber samedi et l’ensemble du massif en altitude.

Voici les premières images :

A Ax-3-Domaines dans l’Ariège

A GranValira (Andorre)

Sur la RN 320 vers l’Andorre

Carrefour de la Croisade 1790m ©DIRSO09

Carrefour de la Croisade 1790m
©DIRSO09

Plus d’info sur les conditions de circulation sur le site de la DIRSO 09

Au refuge de l’Illa Andorre (2488m)

Vue sur Baqueira Beret (Val d’Aran Espagnol)

Au Pas de la case (Andorre)

13 Sep

Dans les Pyrénées, le glacier de l’Aneto, le plus grand du massif, fond « à vue d’oeil »

Le glacier de l'Aneto au XIX siècle ©Météo Pyrénées

Le glacier de l’Aneto au XIX siècle
©Météo Pyrénées

La comparaison entre plusieurs photos est sans appel. En quelques dizaines d’années, le glacier de l’Aneto (le plus haut sommet des Pyrénées) a perdu des dizaines de mètres d’épaisseur. Le réchauffement climatique est l’une des composantes de cette fonte qui touche également le massif alpin.

Météo Pyrénées a retrouvé des photographies du glacier de l’Aneto (le plus grand des Pyrénées) qui se situe dans le massif de la Maladeta sur le versant espagnol de la chaine des Pyrénées. Entre la fin du XIXème siècle où le cliché montre une énorme crevasse profonde de plusieurs mètres, celle des années 80 où les crevasses existent encore mais sont moins profondes et la dernière en 2017 où le glacier apparaît sans relief, l’effet est saisissant.

Les spécialistes sont sans appel, les glaciers des Pyrénéens sont appelés à disparaître et cela dans un futur proche. Selon Pierre René, de l’Association pyrénéenne de glaciologie, qui les mesure chaque année depuis quinze ans, en 2050, il ne devrait plus y avoir aucun glacier dans le massif.

Dans les Pyrénées, subsistent encore quelques glaciers, derniers vestiges de l’ère glaciaire pendant laquelle les Pyrénées étaient sous d’immenses masses de glace.

Ces glaciers de montagne sont les plus méridionaux d’Europe. Ils sont tous situés entre le Balaïtous à l’ouest et le Mont Valier à l’est. Ceux situés en Espagne, sur le versant sud des Pyrénées, principalement dans les vallées de Tena, Ordesa et Bénasque.

La glace subit partout une fonte importante comme le confirme aussi ces deux clichés du glacier du Mont Perdu (2011/2017)

Glacier du Mont Perdu (2011 ©Pascale Bourget et 2017 ©Luz Ardiden Facebook)

Glacier du Mont Perdu (2011 ©Pascale Bourget et 2017 ©Luz Ardiden Facebook)

12 Sep

L’ international free ride festival déménage à Tarbes

Capture écran vidéo teaser

Capture écran vidéo teaser

Le festival international du film free ride quitte Cauterets. Pour sa 13ème édition l’événement s’installe à Tarbes du 3 au 5 novembre. Un changement de lieu pour faire rayonner les Pyrénées en tant que destination free ride autour d’un programme de films toujours aussi spectaculaires.

Le Parc des Expositions de Tarbes accueillera pour la première fois la 13ème édition de l’International Freeride Film Festival. La ville de Tarbes prend relais de Cauterets où se sont tenues les précédentes éditions. En quittant la montagne, les organisateurs du festival espèrent faire connaître et découvrir le ski free ride à un public initié ou non plus nombreux. Et aussi donner plus de visibilité aux productions européennes.

Voici le teaser

Teaser-FIFR2017 from Bruno Delaye Production on Vimeo.

11 Sep

Il a neigé sur les Pyrénées

Station du Grand Tourmalet ©Joel Adagas

Station du Grand Tourmalet le 10 septembre 2017
©Joël Adagas

Tout le monde l’a remarqué les températures ont baissé brutalement ce week-end dernier. Conséquence immédiate, les précipitations se sont transformées en flocons. La neige est tombée sur l’ensemble de la chaîne des Pyrénées. Rien d’exceptionnel à cela. Au calendrier non plus, l’an passé la neige était arrivée à la même période.

Comme l’an passé, la neige a fait son retour sur les hauteurs entre samedi et dimanche. Dans les Pyrénées, entre août et septembre, avec la même régularité les premières chutes de neige arrivent en altitude. Ce sont les prémices de l’automne. Au-dessus de 2000m à 2300m en fonction des secteurs, la totalité de la chaîne des Pyrénées a revêtu son manteau blanc. Photos et images.

Petit « melting pot » d’ouest en est

 

Pyrénées-Atlantiques


 

Andorre

Haute-Ariège

Col du Tourmalet

 

Grand Tourmalet

Vallée d’Aure

Cauterets

Pyrénées-Orientales

08 Sep

Il effectue un vol en parapente en hommage à son arrière arrière grand-père le pyrénéiste Célestin Passet

Capture écran du film

Capture écran du film

Le 22 août dernier les conditions météo étaient idéales. Christophe Castagné a effectué un vol en parapente de plus de 6 heures au-dessus des sommets les plus emblématiques des Pyrénées. Un voyage qu’il dédie à son arrière arrière grand père, le pyrénéiste Célestin Passet décédé il y a tout juste 100 ans. Une très belle vidéo toute en émotion.

C’est un voyage émouvant entre 1200 et 4400 mètres d’altitude qu’a effectué Christophe Castagné accroché à son parapente. Issu d’une grande famille de guides de montagne, il est revenu par les airs sur les traces de son ancêtre, Célestin Passet . Ce dernier fut l’un des pionniers de la conquête des sommets prestigieux de la chaîne. Il a notamment accompagné Russell au Mont Perdu, par la brèche de Roland et fut celui qui a ouvert pour la première fois le mythique couloir de Gaube dans la face nord du Vignemale.
Parti de Barèges, l’émotion a été à son comble lorsque Christophe a survolé le Vignemale. Un moment intense qu’il a tenu à exprimer en accompagnement de ses belles images.

En mémoire à sa disparition en 1917 il y a 100 ans, je lui dédie ces quelques images et ce vol au dessus du massif de Gavarnie et par le survol du Vignemale et de son terrible couloir de Gaube, je lui rend hommage pour son exploit d’ascension le 6 août 1889 avec ses amis Henri Brulle, Jean Bazillac, Roger de Monts, et le guide de Gavarnie François Bernat-Salles.

Des 6 heures de vol, Christophe en a tiré un film d’une quinzaine de minutes où l’on peut admirer depuis le ciel, la majestueuse beauté sauvage de la partie centrale du massif. Parmi les moments forts du voyage, le survol des parcs nationaux des Pyrénées et d’Ordesa (Espagne), ainsi que la réserve du Néouvielle. Des territoires protégés que l’on ne peut survoler, en raison de la réglementation, qu’à condition d’être au-dessus de 1000m. Passionné et féru de liberté, Christophe se bat pour que le vol libre soit possible partout dans les Pyrénées.

 

 

07 Sep

Un troisième sentier karstique de montagne à Saint-Pé-de-Bigorre (65)

La creque Noelle, l'un des 9 lieux remarquables du circuit karstique de Sain-Pé-de-Bigorre ©Comité régional de spéléologie

La creque Noelle, l’un des 9 lieux remarquables du circuit karstique de Sain-Pé-de-Bigorre
©Comité régional de spéléologie

Un nouvel itinéraire de découverte sur un territoire géologique karstique est proposé aux randonneurs par le Comité de spéléologie régional à Saint-Pé-de-Bigorre (65). Sur un parcours d’un peu moins de 5 km, promeneurs découvrent les curiosités qu’offrent la formation calcaire caractérisée par une topographie unique ou grottes et gouffres sont multiples.

Le sentier de Saint-Pé-de-Bigorre est le 3ème sentier sur un karst forestier de montagne en Occitanie, après celui d’Aspet (Haute-Garonne) et celui de Sorèze (Tarn). Son inauguration est prévue le 23 septembre.

445m de dénivelé, 4440m de sentier. Il faut environ 3 heures pour effectuer le parcours qui se situe dans la Réserve Naturelle Régionale du Pibeste-Aoulhet près de Lourdes (65). Celui-ci est indiqué par un balisage jaune et un  fléchage « Sentiers karstiques » spécifique.

Au cours de la promenade évoluant entre 390m et 780m d’altitude, neufs lieux remarquables indiqués par des bornes sont suggérés aux randonneurs.

Afin de compléter la balade,  un livret pédagogique d’accompagnement explique en quoi le site est particulier, notamment par la présence de gouffre et de grottes, creusés par l’érosion au fil des ans.
Le sentier est accessible à tout public à condition toutefois de rester prudent à l’approche des cavités. Il est conseillé de se munir d’une lampe pour visiter la Crèque Noèle, entre autres.

Le livret pédagogique peut être acheté pour la somme de 5 euros auprès du Comité de spéléologie régional Occitanie et des offices de tourisme et relais touristiques et culturels.

Qu’est-ce qu’un relef karstique ?

Le relief karstique est une forme de paysage provoqué par l’action de l’eau qui s’infiltre dans le sous-sol de certaines régions. Cette eau va dans un premier temps dissoudre la roche puis dans un second temps, redéposer cette matière dissoute en créant des formations caractéristiques.

Le mot «Karst » vient de Kras, région de Slovénie où ce relief est bien présent. Dans les reliefs karstiques, l’eau, plutôt que de couler en surface comme dans d’autres régions, s’infiltre dans le sous-sol. Ce relief (on utilise souvent en France le mot « causse » pour le désigner) se rencontrera le plus souvent dans le cas où le sous-sol est constituée de roches calcaires : calcaires et dolomies surtout, mais aussi craie, marbre, et travertin.
Les paysages karstiques sont caractérisés par des formes de corrosion de surface mais aussi par des formations souterraines étonnantes. Un certain nombre de mots de vocabulaire géologique sont à rapporter à ce type de relief et nous les expliquerons ici : doline, stalagmite, stalactite, résurgence, lapiaz, aven, paysage ruiniforme…..