12 Juil

Les gendarmes des Hautes-Pyrénées rappellent les règles de prudence pour partir en montagne

©Dave Wynne-Jones / MaxPPP

La présence en altitude de nombreux névés (plaques de neige) n’est pas habituelle en cette période de l’année. Ils sont potentiellement dangereux. Les gendarmes du PGHM de Pierrefite Nestalas vous donnent quelques conseils et comportements à adopter avant et pendant la progression.

Sur le terrain des crampons encore nécessaires
Raisons gardées, il faudra avoir la judicieuse perception de ce que l’on voit, de l’analyse que l’on en fait pour déterminer le choix de son itinéraire en haute-montagne.
Les conditions vont tendre vers une disparition de ces névés en raison de la chaleur, mais il faut laisser le temps au temps. Le passage de ces plaques de neige doit s’accompagner de l’utilisation de crampons.

Vérifier que tout le monde dispose du matériel nécessaire pour la randonnée
Les pentes, les combes et les itinéraires classiques peuvent être encore chargés de neige. Le contenu du sac aura toute son importance après une bonne préparation d’itinéraire.
Les incontournables, crampons, bâtons seront obligatoires et éventuellement piolet de randonnée sur certains itinéraires. Le tout complété d’un fond de sac correctement préparé (couverture de survie, eau, alimentation, moyen de communication…).

Se fixer sur un itinéraire et ne pas y déroger 
Fixer un horaire et se tenir au choix de l’itinéraire que l’on aura préalablement arrêté. Aller chercher l’information auprès des professionnels et des pratiquants de la montagne. Consulter le Bulletin Météo est également un gage incontournable de sécurité.

Evaluer à son juste niveau sa condition physique 
Connaître ses propres capacités et savoir s’écouter, parfois renoncer, la montagne vous attend, elle a toujours la patience de vous accueillir quand les conditions sont bonnes.

Tenir compte des réactions du groupe sur le terrain
Prendre en compte les observations du groupe et les craintes de certains.

Se préparer avec bon sens
Une bonne préparation, une solide expérience et une juste adaptation à la situation devraient permettre de pouvoir évoluer dans les bonnes conditions sans passion excessive. En cas de doute entourez vous des compétences des professionnels de la montagne.

Pour en savoir plus voir la page facebook du PGHM de Pierrefite Nestalas

Le pass Pyrénées2Vallées pour faciliter la vie des vacanciers entre Aure et Louron

Réserve du Néouvielle
©Patrice HAUSER / Maxppp

Le pass Pyrénées2Vallées c’est le nouvel outil de l’Office Communautaire Aure Louron à destination des vacanciers . Ce pass à pour vocation de faciliter la vie des touristes séjournant dans les vallées voisines du Louron et d’Aure. C’est un moyen de paiement qui permet de profiter de bons plans. Une première dans les Pyrénées françaises mise en route pour l’été.

Des réductions, des lots à gagner en plus d’être une carte sécurisée de paiement. C’est la promesse faite par ce nouveau pass proposée aux touristes en visite dans les vallées pyrénéennes d’Aure et du Louron (65). Après une version hivernale, le pass a été décliné a version estivale.

La formule permet notamment de profiter des offres promotionnelles sur plus de  65 activités, commerçants ou restaurateurs. Des offres exclusives destinées aux détenteurs du pass ou des remises immédiates de 10% à 15%.

Après avoir créditer sa carte via une plateforme sécurisée, le vacanciers et sa famille sont en mesure de profiter des diverses activités proposées sans s’encombrer du chéquier ou de la carte bancaire. Le pass suffit. Le solde est restitué à la fin de séjour.

Le pass a été développé par la startup PayinTech spécialisée dans les technologies de paiement notamment pour le développement du tourisme sous forme de bracelets ou de cartes tout en un.

Les vallées d’Aure et du Louron, ce sont 4 stations de ski ou de loisirs nature, le Parc National des Pyrénées, deux réserves naturelles, 4 centres thermoludiques, un centre thermal….

 

Vidéo – VTT free ride au pla de Soulcem dans l’Ariège

Capture images vidéo

Pour son dernier ride VTT dans les Pyrénées, Alexis Righetti est parti en solo tester le Port des Bareytes depuis le pla de Soulcem en Ariège. Tentative concluante, mais réservée à des vttistes aguerris. En effet, la descente se fait terrain très complexe et en zone sauvage.

Rien n’arrête Alexis Righetti dans son exploration de free rider à vélo. Il expérimente de nombreux terrains de jeu. Fin juin, c’est en Ariège sur sur le site Soulcem et l’un des ports qui surplombe le vallon. Un décor de rêve avec des ruisseaux chargés en eau de fonte et des fleurs à profusion.

Récit d’Alexis Righetti que nous suivons dans ses aventures sportives dans les Pyrénées :

11 Juil

Pyrénées : la folle descente d’un skieur en Andorre

Capture image vidéo

Encore un free rider qui ne recule devant aucun défi. Il descend à ski une langue de neige étroite et raide. Avec 40 à 60cm de largeur, il fallait être un acrobate pour se maintenir sur la neige et réussir à maîtriser sa vitesse. L’exercice est un peu fou. Cela s’est passé en Andorre ce début du mois de juillet.

Il ne s’agit pas d’un exploit mais d’un exercice périlleux, la chute peut se produire à tout instant, réservé à des skieurs qui n’ont peur de rien. On le sait la neige est encore présente en quantité dans les Pyrénées et le ski se pratique encore. Mais dans cette vidéo, s’ajoute l’étroitesse de la langue de neige qui rend la descente « presque » impossible. Pourtant, un skieur est passé, sans chute… mais probablement avec de belles rayures sous les planches.

 

Hautes-Pyrénées : un nouveau trail en vallée d’Aure

Amateurs de course à pied dans la nature, un nouveau défi s’ouvre à vous. Le comité des fêtes du village de Bazus organise samedi 28 juillet, un trail nature « le challenge Didier Carrot » sur les hauteurs du village. Une première dans ce coin de la vallée d’Aure.

Une après-midi où chacun pourra prendre du plaisir soit en marchant soit en courant. Trois départs :

  • une course pour les enfants (4 ans minimum)
  • un trail nature de 11,6km et 760m de dénivelé positif
  • une marche de 10km et 600m de dénivelé.

Les inscriptions sont ouvertes.

flyer challenge didier carrot sans trais de coupe

10 Juil

Hautes-Pyrénées : le parking du site de la Gourgue d’Asque est devenu payant

Parking payant Gourgue d’Asque
©France 3 Occitanie

Le sentier, les passerelles, l’enlèvement des bois morts sont autant de tâches qui nécessitent un budget dédié à l’entretien. Un budget que ne peut supporter la commune de Gourgue. Elle a donc mis en place pour son site de la Gourgue d’Asque un système de stationnement payant sur le principe de celui du Pont d’Espagne ou de la réserve du Néouvielle.

La Gourgue d’Asque est visitée chaque année par plus de 12 000 promeneurs. Un afflux qui s’explique par la spécificité de ce petit coin des Baronnies aussi appelé « la petite Amazonie des Pyrénées ». La végétation y est exubérante et au fond d’une étroite et humide gorge creusée par les eaux claires de l’Arros. Un sentier d’interprétation avec de nombreux panneaux documentés, propose de mieux découvrir ce fabuleux endroit qui est accessible aux personnes handicapées sur le premier kilomètre.

Les moyens nécessaires pour entretenir les lieux pèsent lourd dans le budget de la mairie et de ses habitants, qui n’en tirent aucun bénéfice direct. Depuis le mois de mai, un système de stationnement payant a été mis en place. 4€ pour 8 heures de présence du véhicule, 5 € pour une heure et 17 € pour 12.

Un accès payant contesté

Cette mesure ne plait pas à tout le monde. Des passionnés de montagne s’offusquent de la marchandisation des Pyrénées. Un projet d’accès payant à la réserve du Néouvielle avait été imaginé puis abandonné suites aux nombreuses oppositions.

Régis Cothias et Emmanuel Fillon ont rencontré les randonneurs. Réactions.

09 Juil

Le 8 juillet, on skie encore dans les Pyrénées

Ski nautique sous la Brèche de Roland
Capture image vidéo

Faire du ski au mois de juillet. C’est possible! La preuve avec ce jeune skieur qui le 8 juillet dernier a dévalé, tout en se filmant, la pente qui se trouve sous la Brèche de Roland versant français. La prouesse s’achève avec la traversée d’une petite étendue d’eau issue de la fonte des neiges.

Cette vidéo a été repérée par le site Météo Pyrénées. Elle a été vue plus de 7000 fois. Alors que tous les regards sont tournés vers la plage, certains, mais ils sont rares, profitent encore de la grande quantité de neige qui n’a pas encore fondue en altitude. Quelques secondes rafraîchissantes alors qu’en plaine c’est presque la canicule qui sévit.

A noter tout de même pour les randonneurs et skieurs qui projettent de se rendre dans ce coin des Pyrénées, la fermeture prolongée du refuge de la Brèche de Roland. Il n’ouvrira pas cet été en raison des travaux engagés et non achevés pour sa rénovation et son agrandissement.

02 Juil

Depuis le Pic du midi, on mesure le radon pour évaluer la qualité de l’air

Au Pic du Midi, on mesure le radon depuis 2017
©France 3 Occitanie

Le Pic du Midi est essentiellement touristique mais il est toujours occupé par des scientifiques qui se consacrent à l’étude de la qualité de l’air. Depuis 2017, un appareil a été installé à 2877m pour mesurer la gaz radon, l’un des indicateurs de la pollution atmosphérique.

En France il existe 9 stations de mesure du gaz radon dans l’atmosphère, dont celle du Pic du Midi. Le gaz radon est présent dans l’atmosphère en très petite quantité, sa présence traduit les pollutions des masse d’air. Le mesurer depuis le sommet en altitude offre des avantages. En effet, les capteurs ne sont pas soumis à une source de pollution proche. Les données ainsi recueillies permettent doc d’évaluer de façon plus juste la présence des gaz à effet de serre dont le radon. D’autres gaz, indicateurs de pollution sont aussi analysés des polluants de l’air comme l’ozone, le monoxyde de carbone, les aérosols, les gaz à effet de serre, le mercure élémentaire et oxydé…

Régis Cothias et Emmanuel Fillon se sont rendus dans le bâtiment où les scientifiques travaillent :

29 Juin

David Labarre, non voyant, a réussi son premier défi en atteignant le sommet de l’Aneto

David Labarre à 3404m, Aneto, Espagne
©David Labarre

Le toulousain David Labarre, non voyant, ex-vice champion olympique de cécifoot s’est lancé un défi : escalader 4 des sommets les plus hauts du monde. Une première étape réussie ce mercredi 27 juin, avec l’Aneto, le point culminant des Pyrénées à 3404m d’altitude.

David Labarre n’a rien à se prouver en matière de talent sportif. Vice-champion olympique de cécifoot et capitaine du Toulouse Football club pendant 10 ans, sa carrière est déjà remplie de titres. Et pourtant, il s’est lancé un nouveau défi. Celui de gravir 4 sommets parmi lesquels le pic Aneto (toit des Pyrénées), le Toubkal au Maroc (toit du Haut Atlas 4167m),  le Mont Blanc (toit des Alpes à 4809m) ascensions prévues en 2019 et point final de cette aventure du sommet népalais d’au moins 7000m pour 2020.

Je suis pyrénéen, j’ai passé mon enfance à Arbon. Gravir l’Aneto me semblait être une évidence pour débuter cette aventure.

Un défi progressif dans la montée en altitude et la difficulté dont il a franchi haut la main la première étape au mental.

Ce qui a été le plus difficile pour moi c’est que comme je ne voyais jamais le sommet, je n’ai pas la notion de la distance que j’ai parcouru et de celle qui reste à faire. Donc c’est très long. Particulièrement au départ dans la nuit noire, où je ne vois vraiment rien. La montée je l’ai faite au mental. La partie enneigée et le glacier ont été plus difficiles qui la partie finale pourtant plus technique avec le pas de Mahomet »

Cette aventure il la dédie aux enfants malades par le biais de l’association « L’hôpital sourire ». Chaque sommet sera dédié à une cause.

J’ai eu une enfance difficile et j’ai du surmonter beaucoup de difficultés. Je veux ainsi montrer que tout est possible. J’ai fait du cécifoot à haut niveau et le sport s’est adapté à moi. En montagne c’est l’inverse, j’ai été obligé de m’adapter à l’environnement.

Voici les belles images qu’ a rapporté David. En attendant l’étape alpine, accompagné de son guide Simon, il s’entraîne aux techniques de l’alpinisme.

 

 

27 Juin

Un bol d’air dans les Pyrénées pour se ressourcer après un cancer

Marche nordique
©France 3 Occitanie

Dans les Hautes-Pyrénées, l’association Soum de Toy organise des séjours pour des femmes en rémission de cancer. La maladie, les traitements et la chirurgie ont blessé le corps et l’esprit. Les séjours basés sur les activités physiques et des instants bien-être ont pour objectif d’aider les patientes à retrouver un équilibre.

Grâce aux campagnes de dépistage et aux progrès médicaux, le taux de guérison du cancer du sein avoisine aujourd’hui les 80%. Mais la maladie reste une épreuve en raison des traitements lourds et des interventions chirurgicales. La vie personnelle et professionnelle s’en trouvent bouleversées. Pour y faire face, une association « Soum de Toy » aide les patientes au cours d’un séjour d’une semaine, entre elles, dans les Hautes-Pyrénées.

Un reportage de Régis Cothias et Emmanuel Fillon :