Il leur trouve des qualités à tous les deux. L’ancien ministre et élu de Belfort Jean-Pierre Chevènement « n’entend pas prendre position dans les primaires organisées par le parti socialiste » dont il précise qu’il n’est plus adhérent « depuis 1993 ». Mais le « Che » cite le nom des deux candidats auxquels il reconnaît quelques qualités: Arnaud Montebourg et Manuel Valls. Pas un mot en revanche pour Bastien Faudot, le candidat du MRC, mouvement fondé par Jean-Pierre Chevènement et qu’il a quitté à l’été 2015.
Dans un communiqué, l’ancien ministre Jean-Pierre Chevènement salue les « positions méritoires et continues » d’Arnaud Montebourg « sur la nécessité d’une politique industrielle fondée sur le patriotisme économique ». L’ancien ministre du redressement productif a « constamment pointé les vices de conception de l’actuelle construction européenne » se réjouit l’ancien élu de Belfort.
Quant à Manuel Valls, Jean-Pierre Chevènement note son « sens de l’autorité de l’Etat (…) indéniable. Il a pris la mesure des problèmes de sécurité que le pays va devoir affronter ».
« Les orientations portées par ces deux candidats sont à mes yeux plus complémentaires qu’opposées » estime Jean-Pierre Chevènement, qui fut lui-même candidat à la présidentielle en 2002 (5,3%). Il entend aujourd’hui « avant tout préserver [sa] liberté de jugement et d’expression afin de (…) servir le pays ».
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