C’est pour Martial Bourquin « une manne financière, objet de toutes les convoitises par les banques et les assureurs ». Le sénateur PS du Doubs parle ici de l’assurance emprunteur. « Alors qu’elle n’est pas une assurance obligatoire, sous la pression des prêteurs, elle est devenue de fait une condition sine qua non de l’accès au crédit bancaire », écrit le parlementaire, qui demandera par amendement cette semaine que « la résiliation annuelle prévue par le droit commun de l’assurance demeure applicable (art. L. 113-12 al. 2 du Code des assurances) au-delà de la période spéciale d’une année prévue par la loi Hamon ».
Aujourd’hui, Martial Bourquin estime qu’ « une nouvelle intervention législative est nécessaire afin de réguler le secteur de l’assurance emprunteur », comme il l’indique sur le site de la Fondation Jean-Jaurès.
Il y a une manne de 3 milliards € de marge sur l’assurance-emprunteur, générée par ds marges de 50 % en moyenne sur ls contrats de groupe. pic.twitter.com/nHIdF4RKHT
— MARTIAL BOURQUIN (@BourquinMartial) 21 décembre 2016
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