De Belfort à Strasbourg, il n’y a moins de deux heures de trajet, mais c’est un bond de géant pour Christophe Grudler. L’élu du Territoire de Belfort, simple conseiller départemental depuis 1998, devient député européen dans le cadre de l’accord entre La République en marche et le MoDem. Christophe Grudler a rallié le parti de François Bayrou après son exclusion du RPR en 2003.
Il a tenté plusieurs fois d’être maire de Belfort, conseiller régional et même député. En vain.
Longtemps plombé par sa rivalité avec son concurrent belfortain Damien Meslot (Les Républicains), Christophe Grudler a porté les couleurs du MoDem à partir des législatives de 2007, sans succès. Il est également battu aux municipales de 2008 et 2014, aux régionales de 2015, ainsi qu’aux législatives de 2017, malgré le soutien de La République en marche d’Emmanuel Macron.
Engagé pour une politique industrielle européenne
Âgé de 54 ans, le journaliste et historien décroche enfin un mandat d’envergure. Il était 20e sur la liste menée par Nathalie Loiseau.
L’élu de Belfort, qui abrite les usines Alstom et General Electric, entend défendre à Strasbourg « une politique industrielle européenne, qui ne se contente pas d’ouvrir les vannes, défend nos emplois et permet à notre patrimoine industriel de prospérer ».
Très fier d’être élu ce soir député européen avec mes collègues de #Renaissance. Maintenant 5 ans de travail au service de l’Europe et des Français. Merci à tous pour votre vote, et merci aux équipes qui ont fait vivre cette campagne #Renaissance_UE #Electionseuropeenne2019
— Christophe GRUDLER (@GrudlerCh) 26 mai 2019
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