Après Marie-Guite Dufay, l’opposition au conseil régional réagit à son tour aux tags racistes et islamophobes découverts sur le mur d’un lycée de Besançon durant le week-end. Pour la droite régionale, « ce sont tous les Français qui sont insultés, c’est notre République qui est mise en danger. » « Dégrader un établissement scolaire pour signifier sa haine d’une religion traduit l’incommensurable bêtise humaine d’auteurs enivrés par la banalisation de discours populistes aux relents identitaires nauséabonds », écrivent les élus de droite dans leur communiqué. Pour Marie-Guite Dufay, la présidente du conseil région, « la montée des intolérances et du racisme interroge notre société ».
Le communiqué du groupe UMP-NC-DVD
« Inscriptions islamophobes sur l’enceinte du Lycée Tristan Bernard de Besançon
Mosquées, permanence de parti politique et maintenant lycée.
Tags islamophobes, haineux ou anti-étrangers, à chaque fois ce sont nos valeurs républicaines qui sont souillées, ce sont tous les Français qui sont insultés, c’est notre République qui est mise en danger.
L’école de la République est le symbole de la laïcité et de la tolérance.
L’identité française est tout le contraire des guerres aux religions et aux différences. Dégrader un établissement scolaire pour signifier sa haine d’une religion traduit l’incommensurable bêtise humaine d’auteurs enivrés par la banalisation de discours populistes aux relents identitaires nauséabonds.
Non, ces actes n’ont rien de banal.
Ils doivent systématiquement, fortement et unanimement être condamnés, au même titre que certains propos de « responsables » politiques prônant l’exclusion de l’étranger au profit du repli sur soi. »
A lire aussi: Marie-Guite Dufay: « La montée des intolérances et du racisme interroge notre société » Des inscriptions islamophobes à l’entrée du lycée Tristan Bernard de Besançon Des croix gammées et « Vive le FN » tagués sur deux mosquées de Besançon: multiples condamnations au PS et à l’UMP Une croix gammée taguée sur la permanence UMP: « Besançon sombre dans l’extrémisme » pour Jacques Grosperrin