20 Sep

« Petit paysan » : quand la fiction rencontre la réalité …

Pierre et Paul sont tous deux éleveurs de vaches laitières, l’un sur grand écran, l’autre à Mouchamps en Vendée.

Pierre, c’est le personnage du dernier long métrage d’Hubert Charuel « Petit paysan », confronté à une épidémie dans son cheptel, il ne peut se résoudre à perdre ses bêtes et fera tout pour les sauver …

Paul Vieille, a vécu l’épidémie de la vache folle en 2000, et lui aussi a dû faire un choix. Un choix douloureux, celui de sacrifier ses bêtes pour ne pas propager la maladie. Les journalistes Élodie Soulard et Damien Raveleau, ont recueilli ses impressions à la sortie de la projection du film :

« Petit paysan » est toujours à l’affiche dans vos cinémas de la région.

A noter, au Cinéma Yves Robert à Evron (Mayenne), samedi 14 octobre à 21h00 , une projection du film en présence du réalisateur Hubert Charuel (organisée par l’association Atmosphère 53).

Tous les événements du cinéma Yves Robert

11 Juil

Zoom : profession, distributeur de cinéma

Le distributeur est un acteur de l’ombre de la filière cinématographique. Il est pourtant un élément incontournable, véritable lien entre la production-réalisation qui occupe le devant de la scène et la diffusion représentée par les salles obscures.

Rencontre avec Jonathan Musset, fondateur en 2011 de Wayna Pitch, société nantaise de distribution de longs métrages, axée sur des films d’auteurs, engagés, destinés à un public ados et jeunes adultes, la génération Z.

Ce passionné de cinéma et de numérique, nous dévoile son métier, son expérience …

Comment fonctionne le schéma de rémunération d’une société de distribution indépendante installée en région ?

Jonathan Musset, ancien informaticien, croit beaucoup au développement du numérique et à son impact sur le 7ème art. Il défend l’idée que le cinéma doit être synonyme d’innovation, d’un point de vue artistique, économique et politique. Avec la mise en places de projets innovants, Wayna Pitch souhaite anticiper le cinéma de demain.

Inventons les histoires de demain grâce au numérique !

Jonathan avec Wayna Pitch, a développé un nouveau label : « le cinéma équitable » qui a pour but de mettre en avant un  film par an, produit avec des moyens limités, dont l’histoire aborde un sujet pour lequel, dans la vraie vie, des associations s’investissent au quotidien.

Pour aller plus loin dans cette démarche solidaireWayna Pitch s’engage à reverser 50% de sa part sur le bénéfice d’exploitation engendré par chaque film ayant ce label, à des associations ayant un lien direct avec l’histoire, mais également à des initiatives d’artistes permettant de faire perdurer cette approche.

Cet accord est avant tout moral mais il tient par le simple fait que Wayna Pitch est une société qui veut innover et perdurer dans le paysage cinématographique français.

Ce label inclus la mise en place de « la tournée cinéma équitable » qui propose des rencontres et des débats sur le sujet abordé par le film. Cette année le film « Tapis Rouge » a reçu ce label et fait l’objet d’une tournée.

Toutes les informations sur Wayna Pitch

Merci au cinéma Bonne Garde de Nantes pour son accueil

01 Juin

La réalisatrice Raphaëlle Jean-Louis revient de Cannes des étoiles plein les yeux

Avant son départ pour le Festival de Cannes, nous avions rencontré cette jeune réalisatrice ligérienne, dont  le troisième court-métrage « Quand vais-je te revoir ? »  était sélectionné au Short Film Corner.
De retour de la croisette, elle nous livre ses impressions.

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« Mon séjour à Cannes a été extra ! » se réjouit Raphaëlle, « j’y suis allée en compagnie de l’acteur principal du film Mickaël Winum »
Tout a commencé pour elle comme dans un rêve avec le choix des tenues pour la montée des marches. Pour l’occasion la marque japonaise Taé Ashida lui a prêté plusieurs robes de haute couture arrivées directement par avion. « J’étais très étonnée et si contente de commencer l’aventure ainsi. Et pour l’anecdote : j’avais essayé la robe que portait la réalisatrice japonaise Naomie KAWASE. »

Et la montée des marches ?  

« C’est une expérience inoubliable, au-delà des strass et des paillettes, c’est la fierté d’être là pour présenter mon film « Quand vais-je te revoir ? ». Je me suis dit au fond de moi :  » je me suis battue et j’y suis arrivée ». Je viens d’un milieu modeste, je suis infirmière et donc très fière d’être arrivée jusqu’ici. »

Ce fut une semaine riche pour la jeune réalisatrice, entre la diffusion des longs et courts métrages en compétition, la visite du site du festival de Cannes, le village international, la Quinzaine des réalisateurs… un moment d’émotion et de rencontre. « J’ai pu échanger avec des producteurs américains, pour inscrire mon film à des festivals là-bas. J’ai également rencontré un acteur-réalisateur-producteur coréen avec qui je garde contact. Et surtout c’est l’occasion de rencontrer des acheteurs, comme ARTE, TF1, France Télévisions, des exploitants de cinéma, des producteurs… avec qui je compte bien garder un lien pour la suite. De belles rencontres professionnelles lors du marché du film, mais aussi simplement, lorsque je prenais un sandwich sur un banc, les relations se font assez facilement. »

« Cannes, m’a donné une énergie supplémentaire pour travailler sur mon premier long-métrage que j’écris actuellement sur le thème des soignants. J’aimerais beaucoup qu’il soit fini pour la fin de l’année 2018, et j’espère que ma prochaine montée des marches se sera pour le présenter ! » nous confie-t-elle. 

Pour ce qui est de son court-métrage « Quand vais-je te revoir ? » qui était sélectionné, il est inscrit à divers festivals, une diffusion est prévue sur Reims (une des villes du tournage) et sur Paris avec certainement la présence de Chantal Lauby, qui a eu un vrai coup de cœur pour ce film, « un honneur ! »

Le retour à la vraie vie ?

« Depuis cette semaine cannoise, j’ai repris mon activité d’infirmière en Loire-Atlantique, mais je ne manque pas de penser au cinéma chaque jour. »

Retenez bien son nom, Raphaëlle Jean-Louis est un talent à suivre …

09 Mai

Cannes, tapis rouge pour Raphaëlle Jean-Louis, jeune réalisatrice de Saint-Brévin

Rien ne prédestinait cette jeune infirmière à monter un jour les marches du Festival de Cannes. Sa dernière réalisation « Quand vais-je te revoir » a été sélectionnée au Short Film Corner. Rencontre avec cette artiste ligérienne quelques jours avant son départ pour la Croisette.

C’est une belle histoire de cinéma qu’est en train de vivre Raphaëlle Jean-Louis. Réalisatrice, scénariste, comédienne, cette passionnée a déjà été récompensée en 2014 par le Festival Turbofilm de Reims pour son 2ème court-métrage « Le dernier arrêt ». Mais cette année, c’est avec « Quand vais-je te revoir » que cette jeune réalisatrice de Saint-Michel-Chef-Chef a été sélectionnée au Short Film Corner du Festival de Cannes. La montée des marches va être, pour cette autodidacte, l’occasion de rencontres et d’échanges avec le milieu du 7ème art.

Infirmière à Saint-Brévin dans la vie, elle se consacre actuellement à l’écriture d’un long métrage de fiction sur un thème qu’elle connaît bien : le secteur hospitalier. Un talent à suivre …

merci au cinéma Bonne Garde de Nantes pour son accueil

Le dernier court-métrage de Raphaëlle Jean-Louis « Quand vais-je te revoir », sur le thème de la rencontre, a été sélectionné cette année au Short Film Corner du Festival de Cannes (du 17 au 28 mai 2017).