19 Juin

France 3 e Viure al País partenaris de las còlas d’Occitània

Tot ara a 11 oras, la còla femenina de football va començar la competicion de l’Europeada ont las minoritats d’Euròpa se tòrnan trobar per de partidas de buta-bala. Per aquesta edicion de 2016, Occitània va menar una equipa femenina e portaran las colors d’Occitània ambe los lògos de France 3 e de Viure al País. Visca Occitània !

Occitània contra Serbja – Lusatia 12-1 !

Fin finala, 15 jogairas son partidas en Itàlia. Una capitada vist las dificultats per montar la còla a l’entorn de l’entrainaire Sylvain Blaise. Sonque 6 equipas femeninas son a l’Europeada. Ambe de jogairas de nivèl liga 1 e 2, autant dire que las femnas d’Occitània poirián crear la suspresa per una participacion primièra. Cap a 11 oras, e comentat en occitan e en sorabe sioplèt, Occitània començara lo torneg contra aquesta minoritat eslava. Podètz seguir la partida ambe aqueste ligam :https://digitalalps.tv/europeada2016.

La resulta : 12 a 1 per Occitània. Aquò promet!

La còla Occitana :

G: Noémie Cuberes (Nimes Métropole), Charlotte Ridoux (ES Gueretoise, AS Monaco FF)
DEF: Morgane Ritter (Toulouse FC), Isabelle Dedieu (ASPTT Montpellier), Pauline Exposito (US Castanet Tolosane), Manon Alard (Rodez AF), Laura Prouzet Garcia (ASPTT Montpellier)
MIL: Solène Barbance (Rodez AF), Laura Asensio (Toulouse FC), Manon Bruno (ASPTT Montpellier), Manon Agullo (ASPTT Montpellier), Farah Lagra (FC St Estève)
ATT: Rose Lavaud (AS St Etienne), Laurie Saulnier (Nimes Métropole), Sarah Dernis (FC St Estève)

 

3 oras Occitània contra Aromanians : 4-1 per Occitània

Pels 20 jogaires de Daidièr Amiel, serà per aqueste vèspre 3 oras contra los Aromanians. Un pòble escampilhat un pauc de pertot e un ancian jogaire de football celèbre de Romania : Gheorghe Hagi. Victòria en fin de vèspre 4-1. Aquò va plan ! Los òmes de Nicolas Desachy son dins lo grop D e poidretz seguir lors esplèits sul bòg occitan presque en dirèct de Sud-Tiròl estant que Viure al País es partenari.

 

Los lògos de France 3 e de Viure al País sus las tengudas

Lo malhòt novèl es totjorn a las colors sang e aur d’Occitània. Mas suls shorts, poidretz reconéisser las endicas de VAP e de la 3. Una polida tenguda ambe lo fornidor d’equipaments Patrick e sustot l’aduja d’un òme : Xavier Bedos. Mercejam fòrça Nicolas Desachy, Daidièr Amiel e tota la còla d’Occitània per aqueste partenariat. Es una polida recompensa del fait que los seguissèm dempuèi la debuta… Amb un salut amistós al Pèire Còsta que montèt l’afar. En esperant qu’aquò portarà d’astre a las doas còlas.

Lo Benaset

16 Juin

« Occitanie », un premier choix citoyen

Les habitants de Midi-Pyrénées Languedoc-Roussillon ont donc choisi : leur préférence va vers Occitanie. En tous cas pour les 204 000 personnes qui se sont exprimées lors de la consultation. Ce choix ne fait que confirmer ce que disaient les différents sondages avant la consultation (toute presse confondue), mais aussi depuis le 9 mai. Toutes les précautions techniques et juridiques qui l’ont accompagnée et bornée en font un résultat sans équivoque, légitime et incontestable. Plus de 100 000 personnes ont donc plébiscité la dénomination « Occitanie » seule ou avec « Pays Catalan ». Il sera désormais très difficile aux 158 élus régionaux de ne pas suivre cette indication nette et massive. Même si il reste encore 2 étapes pour que ce choix citoyen soit entériné ou enterré.

Plus de 100 000 personnes se retrouvent derrière la dénomination « Occitanie »

Il sera désormais extrêmement difficile de parler de « lobby occitan » lorsque plus de 100 000 personnes sont concernées… Avec un choix clair et sans ambiguïté, la population à plébiscité « Occitanie » à 45%. Viennent ensuite « Languedoc-Pyrénées » a seulement 17,9% et les 3 autres dénominations entre 10 et 12%. Autant dire que si l’on associe « Occitanie », « Occitanie-Pays Catalan » et même « Languedoc », plus de 100 000 votants ont été sensibles à l’Occitanie et se retrouvent dans ce qu’elle représente. Même dans les rêves les plus fous de tout bon occitaniste patenté, jamais on aurait imaginé une chose pareille. C’est une adhésion large, qui va bien au-delà de tous ceux qui se battent au quotidien pour cette langue et cette culture.

Le Collectif « Je choisis Occitanie » communique

Conférence de presse de Carole Delga

Occitanie gagne tous les duels…

Ce n’était pas prévu, mais finalement c’est la présidente qui a annoncé les résultats à la presse en fin d’après-midi. Où l’on apprend que 13 000 votes n’ont pas été validés car insuffisamment renseignés. « C’est un succès pour nous d’avoir prouvé la qualité et le sérieux de cette consultation. Les résultats montrent de façon très nette qu’Occitanie arrive en tête. Occitanie gagne tous les duels…Nous avons aussi la notion de Pyrénées qui apparaît en seconde et troisième position… ».

 

Et maintenant…?

Le vote Occitanie est très significatif, avec une vraie distance avec les autres

« Ce que je veux, c’est un nom qui fédère. Nous allons travailler avec les élus, les décideurs et les habitants… Je veux que les Catalans se sentent pleinement considérés… Nous allons travailler pour que ce nom puisse avoir un maximum de votes des élus. » Donc ce ne sera pas forcément « Occitanie » tel quel mais… « On ne va pas prendre un nom qui est arrivé 3ème ou 4ème… Le vote « Occitanie » est très significatif avec une vraie distance avec les autres ».

Donc pour résumer rien n’est fait, mais on ne voit pas comment Occitanie que sera pas présent d’une manière ou d’une autre dans la dénomination finale. Dans le discours de la présidente, il y a eu à plusieurs reprise une référence très claire aux Catalans. Reste à savoir comment ils pourraient s’y retrouver. En tous cas, la présidente exclut de revenir à « Occitanie-Pays Catalan » qui est arrivé en 4ème position.

C’est anecdotique mais lors de cette même conférence de presse, nous n’avons pas échappé à une question d’un(e) journaliste bien éclairée demandant si le fait qu’Occitanie soit ringard (sic)n’allait pas poser problème…! Comme quoi tout n’est pas gagné !

Le 24 juin, c’est une résolution unique qui sera soumise au vote des 158 conseillers régionaux. Comme c’est une résolution globale, la question du nom pourrait amener la majorité à se déchirer et la résolution a être finalement rejetée. C’est donc peu probable que nous assistions à un passage en force. La piste de travail semble être la suivante : arriver à trouver un nom qui fasse un relatif consensus avant la plénière du 24 juin. Mais il semble presque acquis qu’il y aura « Occitanie » avec un sous-titre.

Lo Benaset

 

 

15 Juin

Après la pression, la région LRMP se déleste enfin

En fin d’après midi, la Région est enfin sortie de son mutisme. Avec un communiqué officiel qui annonce le nombre de votes validés et un tableau complet du classement pour demain jeudi. Il aura fallu beaucoup de pression médiatique et politique, l’intervention du membre du Comité du Nom Jean-François Laffont pour que le train de la consultation se remette sur les rails.

203 993 votes validés et résultats publics jeudis

Selon le communiqué de la région, les nombres de votes électroniques et papiers sont désormais connus:

  1. – un huissier de justice a constaté le vendredi 10 juin à minuit 164 826 participants au vote internet
  2. – un huissier de justice a constaté ce mercredi 15 juin 39 167 participants pour les votes papiers reçus par courrier

Soit 203 993 votes validés. La méthode dite de Condorcet permettra d’établir le classement des diverses propositions de noms, mais également combien de fois chacune d’entre elle est arrivée en quelle position. Ces résultats seront transmis à la présidente de Région Carole Delga et à Gérard Onesta (président du bureau de l’Assemblée) avant une réunion de l’exécutif consacrée à cette consultation ce jeudi. 

La raison finira-t-elle par l’emporter?

Face à la pression populaire, médiatique mais aussi politique venant de sa propre majorité (voir le communiqué d’EELV hier), la Région a donc décidé de modifier ses plans : finis les résultats communiqués seulement vendredi 24 juin lors de la plénière, finie une terminologie qui parlait de « plusieurs consultations » (CESER, élus, consultation populaire…) et finie l’exclusivité des résultats pour tous les élus jusqu’à la plénière du 24. Dans son communiqué, la Région précise : « C’est à la suite de cette réunion de l’exécutif que l’ensemble des résultats de la consultation seront rendus publics, ce jeudi, comme la Région s’y était engagée ».

Tout est loin d’être fini. La confiance n’est pas complètement rétablie mais au moins, la Région est sortie de son mutisme et la démocratie pourrait être de nouveau d’actualité.

Lo Benaset

 

 

Equipes d’Occitanie de Football : cœur cherche artères

Vendredi soir, les 2 équipes qui défendront les couleurs de l’Occitanie pour l’Europeada partiront pour le Sud Tyrol (Italie). Une compétition européenne organisée par le FUEN qui représente plusieurs minorités européennes. Mais, on est bien loin de l’esprit UEFA : les joueuses et joueurs occitans devront mettre la main à la poche pour s’y rendre et l’Association Occitane de Football a dû demander un financement participatif qui joue les prolongations mais n’a pas encore atteint son but. A quelques heures du départ… Il manque aussi encore des joueuses pour être sûr d’avoir une équipe complète et éviter les pénalités en cas d’annulation. Bref, si vous aimez le foot ou l’Occitanie, les 2, ou encore les initiatives intéressantes, la Seleccion Occitana de Fotbòl attend un geste. 

Personne ne sèche le "Se Canta !"

Personne ne sèche le « Se Canta ! »

Ce vendredi 5 mini-bus partiront de Montblanc

Montblanc, pas très loin de Béziers, c’est le pays de Didier Amiel, l’entraîneur de l’équipe masculine. Dans la soirée de vendredi, 5 mini-bus prendront les routes sinueuses héraultaises vers le Sud-Tyrol. L’Association Occitane de Football a loué ces véhicules qui seront conduits à tour de rôle par les joueurs et dirigeants. C’est le prix à payer pour participer à cette compétition…

Alors évidemment, toutes les aides sont les bienvenues. Mais sur Fosburit, l’objectif des 3 000 n’est pas atteint; il manque encore un peu plus de 300 , malgré la prolongation d’une semaine… Si le seuil n’est pas franchi, adieu les 3 000 €. Avec ou sans cette aide, les joueurs et joueuses partiront. Ne serait-ce que pour éviter les pénalités des organisateurs en cas d’annulation. Il ne manquerait plus que ça! Alors même que l’association galère pour trouver des moyens… Ils sont toujours dans l’attente d’une aide financière évoquée par la région mais pas encore arrivée… Chaque joueur et joueuse mettra 250 € de sa poche pour aller participer à cette compétition européenne. Pour le reste, il faut aller sur Fosburit pour faire un don et enlever ainsi quelques épines aux pieds des footballeurs.

http://www.fosburit.com/projets/projet/soutenez-lequipe-doccitanie-de-football-a-leuropeada-2016/

 

Pas facile non plus pour l’équipe féminine

C’est la nouveauté de cette Europeada 2016, l’Occitanie se déclinera au féminin, emmenée par Sylvain Blaise, l’entraîneur national de l’équipe de France Universitaire féminine. Seulement voilà, pas évident de monter une équipe comme ça, de bloquer des joueuses sur une semaine pour porter les couleurs de l’Occitanie. Pour l’instant, la Seleccion Occitana est presque au complet. Il manque encore la réponse de 3 ou 4 filles. La joueuse de l’Olympique Lyonnais et de l’équipe de France Louisa Nécib a même relayé l’info. Plusieurs joueuses de l’ASPTT Montpellier, de Rodez, d’Albi ont déjà dit oui. Sylvain Blaise a réussi à convaincre Laura Asencio, la joueuse du TFC. Il y a désormais 15 filles au moins qui partiront vendredi. Et beaucoup d’espoirs sont placés dans cette équipe féminine, avec plusieurs joueuses niveau L1, L2 et un coach expérimenté qui les connaît bien.

Vendredi soir, c’est donc une vingtaine de joueurs masculins et un peu moins de joueuses qui monteront dans les mini-bus pour une nuit de route. Il y aura aussi 2 coachs, 1 cuisinier, 1 kiné et peut-être un préparateur physique. Malgré les galères, ces sportifs (ves) auront à cœur de porter au plus haut les valeurs occitanes pour écrire une belle histoire, du 18 au 26 juin, pour l’Europeada.

Lo Benaset

 

14 Juin

Nom de la région : l’impatience monte

Pour une consultation qui se voulait exemplaire -et elle le fut- les résultats se font attendre. Le vote électronique est clos depuis vendredi minuit et toujours pas la moindre indication sur l’issue de la consultation. La Région LRMP a été prompte et tenace à communiquer durant toute l’opération, y compris les dernières heures pour inciter les gens à voter. Mais depuis vendredi c’est le mutisme total. Même Gérard Onesta (l’initiateur de ce processus) a été informé de rien. Aujourd’hui, certains commencent à trouver le temps long et n’hésitent pas à faire part de leurs suspicions. Dans les hautes sphères régionales, on ne veut pas de la dénomination « Occitanie ». C’est désormais sur la place publique, énoncé çà et là par certains élus PS.

Le Partit Occitan (POC) demande la publication des résultats d’ici jeudi

« une première grande consultation populaire pour désigner le nom de notre future région… inédite, innovante et transparente pour permettre à un maximum de nos concitoyens de choisir le nom de notre future région ».

Les mots sont de Carole Delga et le Partit Occitan aimeraient qu’ils soient suivis d’effets. Car depuis la fin du scrutin, la transparence n’est pas de mise, c’est même l’opacité la plus noire.  Il y a d’abord eu l’affaire de la validation des résultats où rien n’était prévu, pas d’huissiers, pas de membres du Comité du Nom censé être la vigie de l’opération… La région a un peu rectifié le tir depuis. Il y a désormais la communication des résultats qui devrait attendre le 24 juin et le vote en plénière des conseillers régionaux… Une consultation qui finalement ne serait là que pour nourrir « la réflexion et le vote des élu-e-s régionaux réunis en Assemblée plénière » selon le communiqué, au même titre que l’avis du bureau du CESER… C’est un peu fort quand on a affirmé auparavant que cette « première grande consultation populaire » était faite « pour désigner le nom de notre future région ».

Demain, un huissier sera là pour constater les votes papiers et donc valider le résultat global. Le Partit Occitan demande alors qu’il soit tout simplement rendu public : « Quand on prétend vouloir faire de la politique autrement, avec des consultations populaires, il n’est pas normal que ces résultats ne soient pas publiés dès qu’ils sont connus », clame Guilhèm Latrubesse ancien élu régional du POC. Jeudi, l’exécutif régional (les 15 vice-présidents-es) et le Bureau de l’Assemblée régionale présidé par Gérard Onesta seront réunis pas Carole Delga. On peut imaginer que les élus soient informés à cette occasion. L’élu EELV a d’ores et déjà affirmé que si c’était le cas, il demanderait que les résultats soient communiqués aussi aux citoyens. Nouveau Monde en Commun (dont fait partie le POC avec 1 élu) compte 26 élus et sans eux, le Parti Socialiste n’est pas majoritaire. « Si nous avons pas communication de ces chiffres, nous verrons comment agir, notamment le 24 juin… Nous demanderons aussi qu’une commission paritaire soit constituée pour se saisir de cette affaire comme cela se pratiquait lors de la précédente mandature. Avec des élus de la majorité, de l’opposition, des membres du Comité du Nom… » Guilhèm Latrubesse et le POC vont donc tout faire pour que l’exemplarité de la consultation ne s’arrête pas avant les résultats.

 

Le POC ne sera pas le seul à se mobiliser

Même si certains s’acharnent à voir des lobbies occitans partout, le vote dépasse complètement le cadre occitaniste. Et si jamais un vent de colère souffle pour demander que le choix des citoyens soit respecté, il ne se fera pas seulement avec des bandières sang et or. Mais il est vrai que plusieurs initiatives occitanes se sont fait connaître.

  • Le mouvement régionaliste Païs Nòstre prévoit de se réunir demain à Narbonne et envisage d’aller manifester le 24 juin…Ou avant…
  • Le collectif « Je choisis Occitanie » lui aussi appelle à la mobilisation. Fort de son succès (6620 j’aime sur Facebook à l’heure actuelle), il déclare être en train de « s’organiser pour prévoir diverses actions et revendications au cas où la présidence de la région persisterait à vouloir taire les résultats… »
  • Jean-François Laffont, le président de Convergéncia Occitana et membre du Comité du Nom n’exclut pas de réunir les différentes associations membres
  • Pour d’autres raisons (absence de référence à la Catalogne), les Catalans manifesteront samedi à Perpignan…

Ce soir c’est le groupe EELV des 2 anciennes régions qui sort du bois. « Un incompréhensible et dangereux silence » c’est le titre du communiqué. Il demande lui aussi que le classement soit rendu public au plus vite. Pour les citoyens qui ont voté et pour les élus qui en ont besoin : « car on ne peut accepter que la délibération soit soumise au vote de l’Assemblée régionale en masquant jusqu’à la dernière minute le choix des citoyen/nes. Cela constituerait, en effet, une atteinte grave au droit fondamental de chaque élu “dans le cadre de sa fonction, d’être informé des affaires de la Région qui font l’objet d’une délibération » (article L.4132-17 du Code Général des Collectivités Publiques).

Ce black-out total sur les résultats du vote ne peut qu’alimenter les attentes et les suspicions sur le fait que certains dirigeants de la majorité veulent imposer LEUR choix, à savoir « Languedoc-Pyrénées ». Certains élus PS l’ont clamé un peu trop fort pour que le camouflet reste discret.

L'assemblée régionale Photo : Sirine Tijani

L’assemblée régionale
Photo : Sirine Tijani

Une résolution unique le 24 juin

En application de la loi du 16 janvier 2015, le conseil régional devra adopter, avant le 1er juillet 2016, une résolution unique comportant :

  • l’avis au gouvernement relatif à la fixation du nom définitif de la région ;
  • l’avis au gouvernement relatif à la fixation du chef-lieu définitif de la région ;
  • l’emplacement de l’hôtel de la région ;
  • les règles de détermination des lieux de réunion du conseil régional et de ses commissions ;
  • les règles de détermination des lieux de réunion du conseil économique, social et environnemental régional et de ses sections ;
  • le programme de gestion des implantations immobilières du conseil régional.

Cette résolution sera présentée le 24 juin lors de la plénière à Montpellier, éventuellement amendée. C’est bien un texte unique qui sera voté par les 158 conseillers régionaux. Donc soit la résolution est adopté en entier (le nom, le chef-lieu, l’emplacement de l’hôtel de région, etc…) soit, si un point bloque, elle peut-être rejetée et risque de provoquer une crise politique. Et il n’y aura pas beaucoup de temps pour l’éteindre car la résolution doit être adoptée avant le 1er juillet. Et il y a un délai pour convoquer une assemblée plénière. Notre région sera t-elle la seule à ne pas être en mesure de proposer un nom dans les délais?

Nous n’en sommes pas là. Mais alors qu’une nouvelle consultation est en cours jusqu’au 9 juillet, avec des réunions publiques, pour les Etats Généraux du Rail, les signaux seraient au rouge.

Lo Benaset

13 Juin

Euro 2016 à Toulouse : moins d’occitan que prévu

L’Euro 2016 de football : grande fête populaire avec 4 matchs au Stadium de Toulouse et l’occasion de mettre en avant l’occitan… La Joventut Mondina et Toulouse Métropole s’étaient entendues pour y faire un peu de place lors de cet événement. C’était en tous cas l’intention. Aujourd’hui, le premier match a eu lieu et malgré les efforts et le travail de l’association Joventut Mondina, les supporters auront bien du mal à trouver de l’occitan dans leur guide.

Tout à l’heure, il fallait être très attentif lors de la rencontre Espagne-République Tchèque pour repérer un peu d’occitan dans le guide des supporters… En parcourant les pages, il y avait pourtant cette indication.

 

Juste de quoi se rendre à la Maison de l’Occitanie pour y voir une exposition sur les jeux traditionnels faite par le CIRDOC et quelques information sur l’équipe occitane de football qui fera elle aussi son Euro mais dans le Sud Tyrol. C’est toujours mieux que rien mais bien en deçà de ce qui était prévu.

La Joventut Mondina avait pourtant travaillé sur plusieurs traductions -notamment en occitan russe et portugais- qui n’ont pas été finalement retenues. Seul un petit livret d’accueil à destination des plus jeunes est parait-il téléchargeable sur le site de Toulouse Métropole avec une version occitane… Mais pour être franc, nous ne l’avons pas trouvé !

Reportage Février 2016 sur ce projet présenté à l’Ostal d’Occitània : Sirine Tijani, Jack Levé et Christian Pelhate. Montage d’Ana Luisa Ruppert


L’occitan à l’Euro 2016
L’association toulousaine regrette que l’occitan n’ait pas été davantage mis en avant et que Toulouse Métropole n’ait pas tenu ses engagements. La Mairie évoque quant à elle un retard pris dans la réalisation de ces guides.

A Toulouse, pas plus que dans les 3 autres villes occitanes qui accueillent cet EURO (Bordeaux, Nice, Marseille), l’occitan n’aura trouvé une vraie visibilité.

Lo Benaset

08 Juin

« Je choisis Occitanie »

Pour le nom de la région LRMP, OCCITANIE c’est le choix de l’explorateur Jean-Louis Etienne, du cinéaste André Téchiné, du chef cuisinier Sébastien Bras, de l’entraîneur Claude Onesta… Entr’autres. Mais c’est aussi et surtout un choix populaire, citoyen, exprimé dans les différents sondages, ou au cours de discussions privées de Monsieur ou Madame Tout le Monde. Un choix du cœur qui n’a pas été conduit dans toutes les artères des occitanistes, divisés sur la question. Pour illustrer cet engouement, un collectif s’est créé sur Facebook au début de la consultation. « Je choisis Occitanie » a connu un sucés sans précédent, bien au-delà du cercle occitaniste.

 

« Je choisis Occitanie »

Début mai, à quelques jours du début de la consultation, plusieurs personnes décident de créer un collectif sur Facebook : on y retrouve Jean-François Laffont et Bertran de La Farge de Convergéncia Occitana , Fabien Ginoux et Guillaume Gau-Corbière de la Joventut Mondina. L’idée : partager leur conviction que le bon choix, c’est Occitanie. Très rapidement, le réseau prend. La première publication est partagée 5000 fois. 

Guillaume Gau-Corbière du collectif "Je choisis Occitanie"

Guillaume Gau-Corbière du collectif « Je choisis Occitanie »

« Nous avons été très surpris par l’engouement et la réactivité. Il y a eu beaucoup de commentaires, on a fait des affiches qui circulent partout ». Plutôt content  Guillaume Gau-Corbière qui partage les publications et anime le site avec Fabien Ginoux. Le site se veut aussi pédagogique, en renvoyant sur le site de la région pour voter. Cet étudiant en master de Sciences Politiques à Paris, Tarnais d’origine confesse que ce succès n’est pas dû aux occitanistes : « On ne touche pas les convaincus ». Plus de 370 000 vues en tout. 6244 personnes ont liké en 3 semaines d’existence, un vrai phénomène. Des likes qui viennent essentiellement de Toulouse et l’ex-Midi-Pyrénées, un peu de Carcassonne et de Narbonne. L’ex Languedoc-Roussillon un peu en sommeil au départ est en train de se rattraper. 

Ce succès rappelle celui de la pétition lancée par l’Ariégeois Romain Quilès pour dire « OUI à l’Occitanie ». Pas occitaniste lui non plus mais qui fait signer presque 15 000 personnes. Beaucoup plus que celles lancées par des occitanistes. Le premier colloque organisé par Convergéncia et País Nòstre en avril 2015 avait lui aussi vu plus de non occitanistes dans la salle que de grandes figures du monde occitan.

« Occitanie » sans le majorité des occitanistes ?

Comme nous l’évoquions, les Occitans se sont divisés sur ce choix d’Occitanie pour le nom de la région et ils ne se sont pas emparés du débat. Peu de pédagogie sur ce qu’est l’Occitanie, son histoire, son présent, très de peu de manifestations mises en place pour débattre. Les Occitans ont été comme sonnés, noyés par cette vague populaire qui a porté son nom au firmament des sondages. On ne peut pas vraiment dire qu’ils se soient organisés pour exercer une quelconque pression. Ou alors, ce fut une action discrète, très discrète ! L’Institut d’Etudes Occitanes s’est divisé sur la question, la confédération Convergéncia occitana n’a pas su ou pu rallier toutes ses associations derrière le nom « Occitanie ». Faute d’unanimité et d’action collective il faut s’en remettre à des initiatives personnelles.

13254538_10208520018930935_5996699993175368952_nLe travail fait par l’historien Georges Labouysse sur ce sujet est très intéressant, notamment sur les appellations successives (Occitania dès le XIIIème siècle) de l’espace occitan. Plus personnel et tout aussi éclairant, voici la réflexion et l’argumentaire de Patric Sauzet, professeur à l’université Jean Jaurès de Toulouse et vice président du Congrès Permanent de la Lenga Occitana, l’académie occitane. Il explique pourquoi il a finalement opté personnellement pour Occitanie.

Alors que rien ne devait filtrer des tendances sur la consultation en cours, certaines fuites (info ou intox?) laissent entendre que l’Occitanie serait en tête. Occitans ou pas, il faut continuer à voter  pour que cette consultation pèse et soit décisive. Pour reprendre une formule célèbre, « La démocratie s’use si on ne s’en sert pas! » Jusqu’à vendredi minuit (par internet) et vendredi soir par vote papier (le cachet de la poste faisant foi) tout est encore possible. Une chose est sûre : si l’Occitanie emporte les suffrages, ce ne sera pas la victoire des Occitans mais un choix clairement exprimé par les simples citoyens de Midi-Pyrénées Languedoc-Roussillon. Et il faudra veiller que cette démocratie ne soit pas confisquée.

Lo Benaset

Pour VOTER :

https://lenomdemaregion.fr/

07 Juin

Des Passejades œcuméniques

Tous les jeudis de mai à septembre, le rituel est immuable : se retrouver pour une Passejada (promenade en occitan) en mode rural pour découvrir des paysages, en mode urbain pour la culture. Elles sont organisées par le diocèse de Montpellier et ouvertes à tous : croyants, non-croyants, randonneurs, ceux qui en veulent ou ne peuvent marcher…  Jeudi dernier c’était dans la garrigue castelnaulaise et du côté de Pézenas.

8H30, les plus vaillants sont déjà là, sac à dos, bâtons de marche, mais pas de gobelets jetables …Prêts à prendre le chemin, et pas spécialement de croix. Voilà deux que ces promenades sont revenues à l’ordre du jour, dans les 10 secteurs diocésains de Montpellier. Beaucoup viennent, sans être pratiquant ou croyant, simplement pour échanger, se vider la tête et se remplir les yeux. Et ce jour-là, la lumière basse sur la garrigue, les pins et les vignes de Castelnau-de-Guers valait le détour. Il n’y a rien de spécialement occitan, sauf le nom. Mais notre présence a réveillé la langue. Premier moment de la journée : un circuit en boucle, sans grandes difficultés, afin de permettre à ceux qui le souhaitent de se joindre au groupe de retour vers midi. Sous nos yeux, des couches de grès rougies par l’oxyde de fer, 4 statues disséminées le long des vignes et des paysages magnifiques.

 

Le parcours est toujours organisé par une personnalité locale. C’est Bernard Christol qui s’en est chargé et il connaît la garrigue comme le fond de sa poche. Le groupe d’une trentaine de marcheurs chemine et s’arrête en fonction des intérêts de chacun : botanique, paysages, flore, faune… A midi, c’est le deuxième moment avec le repas sorti de la musette autour de la chapelle Saint-Nicolas, après l’angélus. Quelques ablutions plus tard au Picpoul de Pinet ou à l’eau, dernier rendez-vous à Pézenas pour un cycle culturel. D’autres personnes se sont jointes au groupe du matin, les oreilles bien attentives aux récits passionnés du guide Denis Nepivoda de l’office du tourisme. pas franchement d’origine occitane, il prend un plaisir certain à citer des étymologies occitanes, presque prêt à parler occitan si on le poussait un peu. Déambulation donc dans les rues de Pézenas ponctuée par les mots de Denis et dernière visite pour la collégiale Saint Jean, sans doute une des rares à avoir la devise républicaine Liberté Egalité Fraternité sur sa façade. A l’intérieur, se trouve également la salle du trésor aménagée au premier étage.

De l’orfèvrerie, ostensoirs, jacquaires, l’occasion pour nous d’évoquer un autre aspect de cette Pastorale Tourisme et Loisirs : se battre pour ré ouvrir et faire connaître le Camin Roumieu (romieu = pèlerin en occitan), chemin de plaine usité autrefois par les pèlerins qui lui préfèrent aujourd’hui une voie plus montagneuse. Voilà plusieurs années qu’ils se battent pour le réhabiliter.

Prochaine Passejade jeudi 9 juin du côté du pic Saint-Loup, aux portes des Cévennes. Pas de doute, les paysages et la convivialité seront au rendez-vous et certainement que l’occitan qui jalonne de nombreux lieux de la région resurgira ici et là, au-delà du simple mot de Passejade.

Lo Benaset

06 Juin

« Ò Solex Mio », quand le soleil a rendez-vous avec un vélo

Tous les grands ténors se sont essayés à « O sole mio » célèbre chanson napolitaine qui a fait le tour du monde. Mais personne n’avait encore tenté une version en occitan. C’est fait avec Christian Almerge qui se contentera lui de faire le tour « del monde de Carcassona » en Solex. « O solex mio », une parodie un tantinet burlesque à la sauce Test.

Christian Almerge en plein tournage

Christian Almerge en plein tournage

Les noms de Giovanni Capurro et Eduardo Di Capua ne vous disent sans doute rien. Pas plus que ceux de Maurice Goudard et Marcel Mennesson… Et Christian Almerge, lo coneissètz ? Oui bien sûr « I love Cagaròl » à faire brunir Joan Jett, « Massey-Fergusson » sans les cuissardes de BB, ou encore très récemment « Macarel » façon circus pour la manif occitane d’octobre dernier à Montpellier. Oui c’est lui ! Et les autres?

Les 2 premiers sont Napolitains et ont écrit et composé « O sole mio », chanté par les plus grands ténors : Dalida, Rachid Taha, Jeanne Added… Les 2 suivants sont Français et ont créé l’entreprise Solex et le célèbre VéloSolex. Notre prof de Sciences Eco et Sociales (oui c’est toujours Christian Almerge) les a réunis pour recycler une idée vieille de 20 ans apparue au moment du premier album du groupe TEST en 1993. La chanson est présente sur le dernier album qui vient de sortir : « De Shubert à Philae », tout un voyage.

 

 

Pour le tournage du clip, ils ne sont pas allés très loin : à Roquetaillade dans l’Aude, Solex oblige. Et notre prof n’a pas fait dans l’économie : images à tout va, figurants, clins d’œil musicaux à Los Machucambos et Queen… Talhat dins lo Ròc !

Image du clip

Image du clip

On y retrouve « Papy Solex », alias Jacky Vanderslande, grand spécialiste du Solex d’origine belge et quelques habitants pour les chœurs. « O solex mio », l’idée a dormi plus de 20 ans (d’où les toiles d’araignée dans le clip!) jusqu’à ce que Christian Almerge tombe sur un article de presse mentionnant une concentration de Solex à Roquetaillade pour les 70 ans de l’invention. Les images et le montage sont signés Jean-Paul Laffite, grand passionné lui aussi du vélomoteur.

La chanson rayonne désormais un peu partout grâce Papy Solex qui l’a envoyé dans différents pays du monde entier. Christian Almerge sera mercredi prochain 15 juin en concert au restaurant associatif LA TOPINA a l’Ostal d’Occitània de Tolosa a comptar de 6 oras e miècha.

Lo Benaset

04 Juin

Nom région LRMP : quelques jours pour se mobiliser, des décennies pour durer !

Vendredi 10 juin à minuit, la consultation citoyenne sera close. Il sera trop tard pour peser sur le nom de la région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées. Aucune région n’est allée aussi loin dans le processus de nomination. Alors que les français déplorent le manque de démocratie, ils sont tout à peine 150 000 à s’être exprimé à ce jour. Alors même que l’Occitanie sembla avoir la faveur, les occitanistes se sont très peu emparés du débat. Pourtant les données sont simples : seule une participation massive pourra influencer voire même infléchir le vote des conseillers régionaux le 24 juin et le choix du gouvernement avant le 1er octobre.

« Les Occitans ont peur du peuble »

Les mots sont de Claude Sicre, prononcés lors du débat sur le nom de la région samedi dernier dans le cadre du Forum des Langues. Il fustige ainsi le manque d’initiative des occitans en général pour s’emparer du débat sur le nom.

L’Occitanie en tête, les Occitans pas tous derrière

A l’heure actuelle, rien ne filtre sur des résultats potentiels. Et ce n’est pas Fabrice Verdier, le député du Gard et conseiller régional en charge du dossier, qui dira quoi que ce soit sur le classement provisoire. La consultation mise en place par la région est sérieuse, contrôlée, balisée et donc pas vraiment contestable.

La loi du 16 janvier 2015 sur la fusion des régions prévoit un changement de dénomination. Rapidement, la Presse Quotidienne Régionale s’en empare et chacun y va de son sondage. Un peu à la surprise générale -et on ne peut pas taxer la PQR d’être occitaniste!- le nom « Occitanie » affublé de différents acronymes est le premier choix de ceux qui ont bien voulu répondre aux sondages. De quoi dérouter mais également diviser les occitanistes. Le 4 avril 2015, les 2 associations Convergéncia Occitane et País Nòstre organisent un colloque sur la fusion régionale. Dans la salle, beaucoup de monde et une forte majorité pas vraiment identifiée comme occitaniste… C’est le premier acte. Les suivants seront rares.

unnamed       IEO Autocollant Occitania-BR FTVc

 

Péniblement et de manière confuse, l’Institut d’Etudes Occitanes sort de sa réserve. A la campagne d’affichage  « Notre région, c’est l’Occitanie » de Convergéncia Occitana et País Nòstre, ils répondent par « L’Occitanie, c’est 4 régions ». Une évidence me direz-vous mais qui sous-entend que l’IEO ne laissera pas une seule région utiliser ce nom. La position s’assouplie un peu et finalement, l’IEO n’interdit pas son utilisation, à condition que le terme ne soit pas seul. Beaucoup d’occitanistes pensent qu’il est inconcevable qu’une seule région s’approprie ce nom alors que 3 autres sont concernées. Trop exclusif et évinçant ? Mais qu’ont fait ces régions pour l’obtenir ? « Occitanie » pour la seule région LRMP veut-il dire que les autres régions ne sont plus occitanes ni ses habitants (es) ? On n’a jamais vu les gens du Midi ou des Pyrénées venir se plaindre auprès de Midi-Pyrénées ! Ni la Bretagne vouloir rassembler tous les Bretons.

Les sondages passent et, à quelques exceptions près, le débat se fait plus en interne chez les Occitans, qu’en externe avec le peuple comme dirait Sicre. Alors que par exemple les entreprises et le monde du tourisme ont organisé ce type de rencontre et de débat. Et l’Occitanie est souvent arrivée en tête, tout au moins en deuxième position…

« Gascogne Toulousaine » sur le terrain

« Gascogne Toulousaine » compte une vingtaine de membres; c’est une émanation locale du mouvement social et politique Bastir !. Depuis trois semaines, ils écument les marchés locaux en expliquant et distribuant des tracts. « On a commencé à L’isle-Jourdain, puis Gimont, Fleurance, Mirande, Auch, Léguevin… Nous avons été surpris par l’accueil. Beaucoup nous ont dit qu’ils avaient voté pour Occitanie. Pour les autres, nous essayons de les sensibiliser à cette opportunité que représente le fait de pouvoir donner un nom à sa région. «  Jean-Luc Davezac comme ses collègues est aussi étonné de voir que le monde occitan ne s’est pas vraiment mobilisé. « Notre choix, c’est Occitanie en 1 et Occitanie-Pays Catalan en 2 car notre présidente est catalane. » Cet après midi, ils seront à partir de 16H et jusqu’à 18H autour de la place du Capitole de Toulouse. A Condom et Lectoure la semaine prochaine, peut-être à Blagnac et Colomiers.

Participation massive = résultat qui engage

Il est trop tard pour refaire le monde. Au-delà du débat occitano-occitaniste, la question est simple : y aura-t-il suffisamment de participants à la consultation pour que son résultat soit irrévocable ? Car c’est bien une consultation et non un vote. Quel que soit ce qui ressortira le vendredi 10 juin à minuit, le résultat n’engage pas complètement l’Assemblée Régionale, et encore moins le Conseil d’Etat qui devra valider ou pas ce choix. Difficile d’estimer le seuil qui ferait de cette consultation un plébiscite incontournable. Sans doute plus de 400 000 participants… Cette semaine, les proviseurs de lycées ont été invités à mener différentes actions dans leurs établissements; car la consultation commence à partir de 15 ans révolus. Un potentiel de 200 à 300 000 votes en plus. Mais le cap ne sera pas atteint. A ce jour, on dépasse à peine les 2% de participation (presque 150 000 participants) et la déception peut se lire sur le visage de ceux qui ont œuvré pour avoir une consultation large, sérieuse et qui fasse référence.

 

On sent bien aussi que cette première consultation démocratique à l’échelle de la nouvelle région pourrait en appeler d’autres sur des sujets sans doute moins symboliques mais tout aussi concernant. Il est donc très important, pour le nom et pour le reste, que chacun se sente mobilisé et agisse.

Pour voter :

https://lenomdemaregion.fr/

suivez le guide : https://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/le-blog-de-viure-al-pais-france3/2016/05/14/cossi-votar-pel-nom-de-la-region.html

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