21 Sep

Festival d’Occitània : c’est parti pour 6 semaines en occitan !

Le journal occitan de France 3 était entièrement cosnacré au Festival Occitània. Avec :

-la présentation en avant-première de « La vida es pas un jòc, Marc », le nouveau film d’Amic Bedel et Julien Campredon qui participe au festival du Groland Fifigrot.

-l’interview de Jean-Paul Becvort, directeur du festival

-le marché occitan, l’inauguration, et le passa-carrièra du samedi.

-16ème édition du 18 septembre au 4 novembre

-6 semaines d’animations : 66 dates, 106 événements

-20 communes du pays toulousain qui participent

-86 partenariats avec des structures qui, pour la majorité, ne sont pas liées à l’occitanisme

inauguracion Plaça del Capitòli Fòto Benaset

inauguracion Plaça del Capitòli / Fòto Benaset

De soscadissas (podètz picar sul ligam)

-L’espace occitan dans l’histoire, Jòrdi Labouysse, 30 septembre Ostal d’Occitània et 6 octobre à Villefranche-de-Lauragais

-L’enseignement de l’occitan : analyse critique de l’action de l’Etat, Jean-Louis Blenet, Myriam Bras, 10 octobre à Muret

-Littérature arabo-andalouse et littérature des Troubadours, entre affinités et divergences, Rachid Aous, Alem Surre Garcia, 14 octobre, Ostal d’Occitània

-Colloque d’Albi : une politique socio-linguistique pour l’occitan, 31 octobre, Albi

-Les défis d’une production périodique militante en langue d’oc, Carmen Alen Garabato, Ostal D’occitània

 

los pescaires de Venèrca Fòto : Benaset

los pescaires de Venèrca / Fòto : Benaset

De femnas (podètz picar sul ligam)

-Liza, 25 septembre, Pechbonnieu

-Alidé Sans, fèsta de la Catinou, 2 octobre, Saint-Lys

-Cocanha du 6 au 10 octobre, Toulouse

-Asalaïs Becvort, harpe celtique, harpe de légende, de l’Irlande à la Bretagne, 9 octobre, Mazamet

-Caroline Dufau, bab al Corassan, 14 octobre, Toulouse

-Anaïs Constans et l’orchestre Mozart Toulouse Midi-Pyrénées, 15 octobre, Toulouse

-Marie Rouanet, 19 octobre, Toulouse

-Cecila Chapduèlh, a chara o crotz, 21 octobre Toulouse

-Marilis Orionaa, 30 octobre, Venerque

-Carmen Alen Garabato, 4 novembre, Toulouse

Jean Jaurès Fòto : Benaset

Jean Jaurès dins son país / Fòto : Benaset

« Òc around the clòc » (podètz picar sul ligam)

24h d’Occitanie tout ce week-end avec Jean-Marc Leclercq, Jacme Gaudas, Lou Dàvi, teatre del Platanièr, Adus, Detz, Trabol… Ostal d’Occitània

 

Lo Benaset

 

 

17 Sep

Charte européenne : du nouveau ?

Selon nos confères d’Europe 1, il y aurait du nouveau concernant l’arlésienne occitane des langues régionales : la charte européenne des langues minoritaires. Un article plutôt documenté au départ, même si à la fin on apprend que « Trois régions qu’espèrent conserver la gauche sont particulièrement concernées : l’Aquitaine-Poitou-Limousin, avec l’occitan, le Midi-Languedoc-Roussillon avec le basque (Sic!) et bien sûr la Bretagne avec le breton. » 

Revenons à nos Bretons ! La réforme constitutionnelle permettant la ratification de la charte serait définitivement (une fois de plus !) enterrée. La majorité des 3/5 des parlementaires (députés + sénateurs) serait difficile à atteindre sur ce point depuis que l’opposition a fait savoir au président François Hollande qu’elle ne voterait pas ce texte. Et pourtant, députés et sénateurs de la droite sont eux aussi divisés sur la question. Accepteraient-ils comme un seul homme de voter contre? Pas sûr. Mais François Hollande -promesse 56 oblige- voudrait malgré tout présenter le texte devant le Sénat vu que l’Assemblée Nationale l’a déjà voté en janvier 2014. Il sera soumis au débat à partir du 27 octobre.

En cas de vote négatif, il serait alors facile de faire porter la coiffe de l’Arlésienne au mouvement Les Républicains. A quelques semaines des élections régionales, c’est de bonne guerre. Même si en l’occurrence, point de guerre politicienne sur la question des langues régionales il y a. On peut même rêver que les bruits de manifestations prévues le 24 octobre pour défendre les langues régionales soient parvenus jusqu’à l’Elysée. Faute de statut, les langues régionales pourront se targuer d’une certaine récurrence en matière de récupération.

Lo Benaset

 

15 Sep

Diada de 2015

© F3 LR J.Lopez Barcelone (Espagne) - avant la manifestation, les Catalans se réunissent place de l'arc de triomphe - 11 septembre 2015.

© F3 LR J.Lopez Barcelone (Espagne) – avant la manifestation, les Catalans se réunissent place de l’arc de triomphe – 11 septembre 2015.

Un còp de mai, la Diada de 2015 foguèt una demostracion de fòrça e de determinacion pel pòple catalan que vòl l’independéncia. Dempuèi 4 ans, lo 11 de setembre es devengut mai qu’un jorn de fèsta. Al cap d’aquestes longs e impressionants desfialats per carrièra, las eleccions d’auto-determinacion del 27 de septembre.

 

 

09 Sep

La dintrada fait ses classes

Réunir les Occitans pour partager des constats et des expériences avec ceux qui le souhaitent, tel était l’objectif principal de cette première Dintrada. Organisée conjointement par le Partit Occitan et l’Alliance Libre Européenne le week-end dernier, cette Université d’été nouvelle formule pour le POC a permis 2 jours d’échanges et de réflexions. Dans un esprit d’ouverture, la Dintrada a fait ses classes et trouvé son public (près de 150 personnes le samedi). De quoi mériter quelques annotations.

 

Les bonnes notes

Ce type de rassemblement est plutôt rare et les motifs d’actualités ne manquaient pas : manif du 24 octobre, Charte européenne, élections régionales… Militants (encartés ou pas), simples intéressés, intervenants extérieurs, ont pu échanger sans trop tomber dans d’éternelles querelles de chapelles ou autres positions de principe. Constructif.

L’occitanisme a trop souvent délaissé le terrain politique, s’est souvent cantonné aux seules questions linguistiques et culturelles. Là, il était question des changements sociétaux : politique, économique, climatique, démographique. Instructif.

-Les intervenants ont été plutôt intéressants et leurs éclairages souvent pertinents. Didactique.

Pourtant, en revenant samedi soir de ce premier jour de Dintrada où je viens d’animer un débat, des questions subsistent.

Fòto : Lo Benaset

Fòto : Lo Benaset

Manque de lisibilité

-Quel était le but, la démarche, l’objectif principal de cette Dintrada ? Pour Guilhem Latrubesse, c’est évident. « De primièr simplament partajar de causas dins un recampament dedicat als occitanistas ». L’intention est louable. Mais au vu de ce qui a été échangé le premier jour, une impression de redite (ah oui, le centralisme français…qui touche aussi les médias….certes…), de choses qui relèvent plus du constat que de l’action à mener, la Dintrada a sans doute manqué d’audace pour faire émerger davantage de propositions concrètes…  « Sèm dins la recèrca fondamentala », dixit Guilhem Latrubesse.

Faire comme les autres, sans trop le montrer… Pourquoi une université d’été comme les « grands partis » alors que le POC cherche à se démarquer ? Et surtout pourquoi ne pas afficher plus clairement que cet événement émane du POC ? Pas un seul logo présent sur place, mais un simple drapeau de l’ALE… Peur d’exclure ?

Laboratoire de réflexion ou tremplin électoral ? De l’analyse, des expériences, mais aussi des candidats en campagne comme David Grosclaude ou encore Patrick Roux et Evelyne Houlès qui ont choisi de rejoindre Gérard Onesta. Le vice président de la région Midi-Pyrénées s’est longuement -et plutôt clairement- exprimé sur son programme, en ayant l’intelligence de ne pas trop en faire. Mais le mélange des genres entre ceux qui étaient là sans enjeux précis et d’autres qui devront en répondre devant les électeurs pouvait déranger. En tous cas, il aurait fallu le clarifier. Idem pour Jean-Pierre Laval qui anime un débat tout en soutenant officiellement Philippe Saurel.

Manque de lisibilité enfin sur un  plan pratique. Pas d’affiches, pas d’indications quand on arrive à Port-Leucate. Certains se sont un peu perdus. D’autres, simples curieux, ne sont pas venus faute d’avoir vu.

 

Hors sujet ?

Ils sont l’une des conséquences de ce qui précède. Réunir lors d’un même échange Gérard Onesta et Gustave Alirol, (conseillers régionaux sortants), Patric Roux (candidat aux régionales) et Paco Boya (sénateur du Val d’Aran) a mis ce dernier dans une position difficile. Le propos portait sur « Enjeu institutionnel et conscientisation occitane«  mais le débat s’est placé sur la réforme territoriale et les élections à venir. Autant dire que l’expérience de Paco Boya, fondateur d’Unitat d’Aran, sénateur d’un petit territoire de 10 000 habitants, dans un contexte très particulier (Espagne, Generalitat de Catalonha) était clairement hors sujet dans ce contexte, malgré la qualité de son intervention.

Hors sujet aussi selon moi, certaines discussions sur Médias et centralisme : les mécanismes d’une domination. S’il s’agit là aussi de répéter ce que tout le monde sait, sans entrevoir un début de solution pour renverser la situation, c’est un peu court. D’ailleurs, est-ce une problématique occitane ? Et en quoi l’occitan serait plus victime de cette « domination » ? Certains clichés ont la vie dure. Penser qu’aujourd’hui encore, que les sujets de France 3 faits en région sont re-commentés quand ils montent à Paris est un tantinet suranné. Y voir un simple mépris de Paris vis à vis de la « province » est un peu facile et arrangeant. Que dire aussi des structures associatives (médias, écoles…) qui seraient un aiguillon pour le Service Public ? C’est sans doute un peu vrai pour Calandreta avec l’Education Nationale (encore que…). Côté médias, si je me réjouis toujours de l’arrivée d’un nouveau confrère, je ne peux que constater le manque d’effets en la matière.

Rien de grave certes, mais à travailler, autant le faire sur des bases sûres et pertinentes.

Fòto : Dintrada

Fòto : Dintrada

Endavant !

C’est donc le nouveau nom du Partit Occitan. Il a été débattu encore dimanche après-midi. Un changement opéré et encore très discret. Mais l’essentiel c’est bien d’aller de l’avant ! Peser sur la ratification de la Charte Européenne, la constitution des futures régions, réussir la manif du 24 octobre (que l’on soit pour ou contre), faire quelque chose de Mespresats. J’allais terminer cet article quand je reçois un mail de la Dintrada qui vient de publier son propre bilan. « …Suite au débat sur la question de la ratification de la Charte européenne : lancement d’une grande campagne d’agitation politique avec la mise en place prochaine d’un comité occitan de ratification (corédaction d’un texte avec les organisations occitanes, ouvert aux signatures individuelles), mise en ligne d’un site internet… » Il y aura même « une formation au cyberactivisme appliqué à l’occitanisme, ouverte à toutes et tous et en particulier aux jeunes, à partir des contributions de nos amis de la délégation UDB et des travaux de Renaud Savy… ». Le communiqué de Patric Roux se termine par un : « Réfléchir et agir ». J’aurais pas dit mieux. Si, juste rajouter : « dans la plus grande clarté ».

Lo Benaset

Fòto : Danis Cantournet

Fòto : Danis Cantournet

 

27 Août

Chanca que chancaràs !

Per se cambiar un pauc de las manifestacions passadas o a venir, per far quicòm que seriá pas un festenal de mai, per de que pas una bona chancada ! En cèrca d’un sicut per l’estiu, aquesta idèia començava de m’agradar. Mas per per un roèrgàs, las chancas e autra chancada son un pauc de chinés. Mas l’afar me sembla bon. Aprèp la caravana occitana de Joanda, Occitània a pè dels Occitans d’Itàlia, per de que pas una Chancada, « una passejada capvath Gasconha a chancas ».

Chancaires en pausa Fòto : Lo Benaset

Chancaires en pausa Fòto : Lo Benaset

Primièr jorn, cap a Baiona, plaça dels Gascons (amai se sembla n’i ajure pas gaire en temps normal…), m’en vau al rescontre de la familha Dufau de Sent Pèr (de Lèren). I a Caro que n’a ajut l’idèia, sonses fraires Denis e Mateu, e lo pair lo Miqueu. Una familha plan « ahuecada », amistosa, e que bolèga plan ambe l’associacion Los Chancaires per mantunas manifestacions. Aquí un pargue per los que vòlon se fa las mans e las cambas sus de chancas. Me sembla que son los piètres que s’en tiran lo melhor, coma la Paulina, 7 ans e 2 dos de chancas… I a monde que son venguts per descobrir : un parisenc d’origina africana, un ch’ti, de toristas… A 5 oras del ser, lo Miqueu Dufau baila l’estufle : cal tot recaptar per anar cap a las arenas. E aquí que lo ven se lèva e que la pluèja se convida. L’arribada sul terren dels taures es pas sanguinosa mas ventolada. talament plan que lo concèrt de Xarnege se farà pas…e per la corrida, es pas ganhat ! M’enfin, soi pas aicí per aquò, qu’ai pas jamai vist una corsa de taures de ma vida ! 9 oras, rotlament de tamborn, lo « Salut Baiona » s’envòla, los chancaires son sus la sabla de las arenas e fan lo torn, aplaudits per una fola puslèu familhala, çò que m’estona un pauc amai siaguèssa una corrida portuguesa que se fa donc sens tuar la bèstia. Cò qu’es un pauc ipocrit estant que va anar al masèl dins las oras venentas… M’enfin, cal reconeisser que de Gascons un pauc perdut sus un terren bascoat e mai que mai espanhòl, l’afar èra un pauc gausat mas esmovent. Defòra, aquò tomba e los chancaires traucan la nuèit e la pluèja a l’espaci Baroja d’Anglet ont se pòt copar la crosta e per d’unes, passar la nuèit. Lo Salut Baiona tòrna clantir per enfuòcar la nuèit.

Maurici gaireben 300km dins las cambas Fòto : lo Benaset

Maurici gaireben 300km dins las cambas Fòto : lo Benaset

L’endeman, lo temps se lèva pas. En esperant, Maurici m’explica la bicicleta chancada, l’òbra d’una amiga de Caro fargada especialament per aquesta chancada. Un utis que te permet d’èsser a pus prèp a la meteissa nautor que los chancaires. Me disi que los Gascons son un pauc falord e qu’aquò me conven plan ! Mas l’afar es seriós. La chancada permet de far la vistalha a las associacions occitanas e de s’empeutar sus de fèstas talas coma la feria de Baiona o encara la bòta (coma disèm en Roèrgue) d’Urt, un vilatge que vòl pas se far plegar pel bascoat. Amai lo temps poirit, lo moral sembla bon e la còla de Viure al País s’en tòrna sus Tolosa. Tornarem per lo darrièr estanc, a Marmanda.

A Marmanda, la meteo s’es pas melhorada. Comenci de me dire que lor avèm portada la guinha estant qu’an ajut de sorelh de per abans! La Caro es pas aquí qu’a passada sa serada a cantar ambe Cocanha. Lo Miquèu me dís qu’a mancat un parelh de jorns. Son pas que 3 a ajure fat tot lo camin : gaireben 300 kilomètres de Baiona cap a Marmanda. Es pas una performencia que se vòl esportiva, mas quand mème. Zo cal far ! Soi estabosit tanben pel nombre de personas que los interpèlan, los arrestan, per s’assabentar, contar quicòm. La chanca e los chancaires son partajaires, solide.

Long del canal. Fòto : Lo Benaset

Long del canal. Fòto : Lo Benaset

Arribèm cap al canal de Riquet. E n’i a que se demandan se passaran jo los ponts…O se l’aiga es pas tròp nauta…Per nautres, serà lo parat de far d’imatges rete polits, en passant de las ramadas a de traucadas ensolhadas. Enfin son un bon detzenat a se poder ajocar sul panèu Marmanda per una fòto sovenir.

Cap a Marmanda ambe VAP.

Cap a Marmanda ambe VAP.

Lor demòra pas qu’un centenat de mètres cap a la comuna ont l’ATP Marmanda lor a arganizat una brava serada. Una crana reussida, amai la lassièra que fa se demandar se lo coratge serà tostemps aquí l’an que ven. La chancada demanda plan de temps, una attencion de cada moment, mas la resulta ne val la pena. Se dís que l’an que ven, l’etapa de fin se podriá far a Sent Pèr. Una arribada al país per la familha Dufau. Osca!

Un Benaset enchancadat

A l'an que ven. Fòto : lo Benaset

A l’an que ven. Fòto : lo Benaset

26 Août

Hestiv’òc capita un còp de mai !

Devant plus de 3000 cantaires et presque autant de spectateurs, la 11ème édition d’Hestiv’òc a officiellement été lancée jeudi dernier place Royale à Pau. La traditionnelle cérémonie d’ouverture a mêlé chants, prises de paroles et lancer de béret pendant près d’une heure. Le photographe David Hushion et Sent Pançard ont été désignés parrains de cette édition 2015.

Reportage France 3 Pau lors de la première journée :

Au balcon de l’Hôtel de Ville, Hélène Pannier présidente de l’association organisatrice « Accents du Sud » a laissé la parole aux différents élus présents. David Grosclaude, représentant Alain Rousset pour la région Aquitaine, Jean-Jacques Lasserre, président du département des Pyrénées-Atlantiques et François Bayrou, se sont adressés à la foule, en français et en occitan.

Le maire de Pau a conclu son intervention par ces mots :

« La langue, la culture et la musique de chez nous sont faits pour unir, pas pour diviser. Béarnais, gascon ou occitan peut importe le mot qu’on utilise pour désigner cette langue, ici, nous sommes tous unis ».

La cérémonie d’ouverture s’est achevée par la chanson « De cap tà l’immortèla« , chantée et reprise sans cesse par la foule de chanteurs. Sans oublier…

« Aqueras montanhas » : une des quatre chansons interprétées hier soir place royale à Pau lors de la grande cantèra d’ouverture. 
(images : C.Alet – Montage : R. Grillot)

Granda cantèra de dubertura. Foto Clamenç Alet

Granda cantèra de dubertura. Foto Clamenç Alet

Pendant ce temps, dans les rues et places paloises s’animent avec la Compagnie du P’tit vélo

 

Près de 45 000 personnes ont suivi cette 11ème édition. Une légère baisse de fréquentation due au mauvais temps du samedi. Mais la plupart des spectacles ont fait le plein.

Clément Alet et Benoît Roux

20 Août

La chancada per donar d’hautor

Es un afar de calud : 280 km sus de chancas de Baiona cap a Marmanda. E per de que ? Pel plaser, per partajar quicòm ambe los amics, ambe lo monde en general e benlèu cambiar los punts de vistas al sens pròpri coma al figurat. Esser sus de chancas dona d’hautor e permet de far caminar la lenga e la cultura.

 

Chancada

L’an passat, un planponh d’amics lança la primièira chancada. Un detzenat de seradas-estancs per promòure l’occitan, 250 km a s’engolir sus un simbèu gascon : las chancas. Caro Dufau que se maina tanben del primtemps de l’Arribèra n’a l’idèia e lança l’afar. Demandèt e obtenguèt un finançament participatiu sus ulule que permetèt d’organizar seradas festivas. L’edicion de 2014 foguèt bona e encorajanta , per aquest’an, pas mai de finançament participatiu mas las collectivitats territorialas que fan pordèl, e quauques kilomètres en mai. Lo biais demòra lo meteis : es una passejada -e pas una competicion- e la Chancada s’empeuta sus de fèstas e manifestacions locals per aver mai de reclams.

 

Chancaires

Longtemps las chancas faguèron partida dels paisatges gascons de las Lanas. Sus de chancas leugièiras e bassas, los pastors susvelhaván los tropèls. Los factors n’avián de pus nautas per fa lo lor mestièr e anar pus viste. En 1850, lo primièr pin es plantat dins las Lanas per Napoleon e d’autres van venir. Modifica complètament lo paistage e lo pastoralisme. La fin de las chancas es anonciada. Dempuèi los grops folclorics contunhan de dansar amb elas e existís totjorn una federacion esportiva dins las Lanas. L‘associacion « Chancaires » de Sent Pèr de Lèren trabalha dessus dempuèi 1948, fa tanben de corses de tota mena e organiza lo Primtemps de l’Arribèra que fa flòri. An volgut se servir d’aqueste simbèu fòrt e simbolic de la chanca per contunhar de butar la lenga e la cultura quitament a Baiona qu’a un pauc doblidat son occitanitat. Diluns van arribar a Marmanda. Viure al País i serà per vos prepausar un reportatge a la dintrada. Los podètz seguir sus lo lor siti o los anar encoratjar sul terren !

Lo Benaset

 

19 Août

Hestiv’òc s’en tòrna!

La 11e édition d’Hestiv’òc revient à Pau dès demain et jusqu’au 23 août. Quatre jours de fêtes, de danses, de musiques béarnaises, gasconnes, occitanes et même galiciennes. 50.000 festivaliers sont attendus pour ce grand rendez-vous de l’été occitan. Papier de Clément Alet publié sur France 3 Aquitaine.

© Accents du Sud

© Accents du Sud

En chemises blanches et foulards jaunes, c’est une foule de cantaires qui est attendue ce jeudi soir pour ouvrir la 11e édition d’Hestiv’òc. « Bèth cèu de Pau« , « Aqueras Montanhas » ou encore « La Sobirana« , les chants de cette grande cantèra devraient faire écho bien au-delà de la place Royale.

À deux jours de l’ouverture de ce grand rendez-vous de l’été occitan, Didier Foix et son équipe de 110 bénévoles se préparent à accueillir près de 50.000 personnes jusqu’à dimanche. 300 artistes sont programmés sur les différentes scènes d’Hestiv’òc cette année.

On retrouve bien entendu de nombreux artistes du Béarn, comme « Verd e Blu« , « Los Pagalhós », « Esta », « Ardalh« , « Perec e Pluma », ou encore « Eths Cabilhous » mais égalementdes groupes venus du Rouergue, de Gascogne, du Languedoc et plus généralement de tout le reste de l’Occitanie, jusque dans ses vallées italiennes.

À ne pas rater sur la grande scène place royale : le forró nordestin des « Bombes 2 Bal« , le subtil voyage musical en terres méditerranéennes des pays d’Oc au Maghreb avec « Medin’aqui » ou encore la redoutable énergie des Italiens de « Lou Dalfin » emmenée par son charismatique chanteur Sergio Berardo.

Si vous êtes amateurs de chants polyphoniques, les filles de « La Mal Coiffée » vous emmèneront dans leur univers vocal, savant mélange de timbres féminins profonds et puissant jeu rythmique. 

Comme pour chaque édition, Hestiv’òc prend place dans toute la ville : des halles, à la place Clémenceau, en passant par les rues du centre-ville jusqu’ au théâtre Saint-Louis et sur l’esplanade du conseil départemental. Tous les spectacles sont gratuits.

Le parrain de cette 11e édition ne sera connu que jeudi à 19 h 30 pour la grandecantèra. C’est un personnage bien connu des Palois, acteur de la vie politique et sociale du Béarn qui devrait faire son apparition au balcon de la Mairie.

Clément Alet

© Accents du Sud

© Accents du Sud

Viure al País l’été en occitan : emission du 23 Août

– VIURE AL PAíS … de l’estiu ! -</p#>

DIMANCHE 23 août 2015 – 11h15

Une émission présentée par Benoît Roux

Emission estivale : “Monde Paysan”

« Natura 2000 en Aubrac  »

D’Aymeric Jonard et Jack Levé

aubracEn Aubrac lozérienne, l’Etat a proposé d’instaurer un site Natura 2000 en 2002. Après six ans de mise en place du projet, le réseau a vu le jour en 2008. Laure Andrieu est la chargée de mission Natura 2000 en Aubrac lozérienne; elle est salariée de la communauté de communes et opératrice du site. Une partie de son travail fut de contacter les agriculteurs locaux et de leur proposer de signer la charte. Natura 2000 représente peu de contraintes pour eux : les principales restrictions concernent les fertilisations et la limitation du nombre de têtes de bétail à l’hectare. Ainsi, une soixantaine d’agriculteurs ont accepté de signer la charte qui ne représente aucune participation financière de leur part.  Actuellement 25.500 hectares d’Aubrac lozérienne sont régis par la charte Natura 2000, en grande partie des terrains occupés par l’élevage extensif de vaches Aubrac. Au-delà de l’aspect relationnel avec le monde agricole, le travail de Laure comprend un suivi des sites protégés par des inventaires de terrain. Habités notamment par la loutre et la rare écrevisse à patte blanche, les cours d’eau d’Aubrac font partie des plus purs d’Europe et les plantes des tourbières occupent les plateaux d’altitude.

Salon de l’agricultura

De Denis Salles et Didier Bonnet

salonLe salon de l’agriculture se terminait le 1er mars dernier. Un rendez-vous incontournable pour agriculteurs et éleveurs de toute la France qui viennent y chercher qui une vitrine pour sa production, qui une médaille au concours agricole. Nous avons suivi deux éleveurs bigourdans aux profils particuliers. Michel Bertrex est éleveur de Porc Noir de Bigorre, une espèce sauvée par une poignée de passionnés dans les années 80 et qui veut se tailler une place dans les produits de luxe. Jean Paul Manse est, quand à lui, éleveur de blondes d’Aquitaine. Il a commencé à préparer des bêtes pour les concours il y a une décennie. Et cette année pour la première fois, un taureau de son élevage est sélectionné…

Gilbert e Yves, militants bio

De Myriam François et Olivier Denoun

GarricYves Garric vient de réaliser un film documentaire sur le monde paysan en Aveyron : « Gilbert Espinasse, agriculteur de conscience ». Portrait d’un personnage attachant et plein d’humour qui s’est converti en 1968 à l’agriculture bio. Gilbert Espinasse et Yves Garric ont en commun leur ouverture au monde, leur curiosité et leur bienveillance pour autrui. Le DVD est diffusé lors de soirées conférences-débats animées par nos deux compères.

12 Août

Viure al País l’été en occitan : emission du 16 Août et revoir celle du 26 juillet

Une émission présentée par Benoît Roux

Emission estivale : “Métiers traditionnels

gardiansLes Gardians de Camargue

D’Aymeric Jonard et Jack Levé

Rediffusion du 24 mai 2015

Entre Lunel et la Camargue, les garrigues et les étangs résonnent encore du pas des chevaux et des taureaux. Nous sommes dans le pays de la « fe di biou », où des passionnés se consacrent corps et âme à leurs troupeaux. Au printemps, on procède à la prophylaxie des taureaux de façon à prévenir la tuberculose bovine. C’est également la période de la vermifugation des chevaux, procédé qui prévient les maladies gastro-intestinales. Profondément ancrée depuis deux siècles la « fe di biou » est signe d’un attachement profond à un certain mode de vie camarguais où les troupeaux semi-sauvages qui fréquentent les zones humides représentent un exemple unique au monde.

brouilletLo molièr qui’s haseva tot

De Denis Salles et Pascal Lecuyer

Rediffusion du 16 novembre 2014

Claude Brouillet est un « jusqu’au-boutiste ». Cet agriculteur à la retraite s’est passionné pour les moulins et la fabrication du pain. Et comme il ne fait pas les choses à moitié, Claude a acheté et rénové un moulin dans lequel il fait de la farine avec le blé qu’il produit dans ses champs. Ensuite, il vend cette farine, mais en utilise aussi une partie pour faire son propre pain dans son atelier personnel, avec son vrai four de fournier qu’il a lui même construit.

rabanitViralenga : Guy Rabanit

De Myriam François et Laurence Boffet

Rediffusion du 3 mai 2015

Retour en Cévennes pour le fauteuil rouge. Belle rencontre avec Guy Rabanit, patron d’une menuiserie à Génolhac. La découverte d’un métier qui se perd à travers les images et des histoires de scies, de scieurs et d’hommes amoureux de leur métier. Mais ce n’est pas tout, Guy Rabanit a plus d’un tour dans son sac grâce à ses origines nissardes par sa mère qui lui a transmis le chant et la facétie. Les Cévennes se réveillent grâce à des hommes qui ont choisi de rester et travailler au pays.

 

 

Revoir l’émission du 26 juillet

Une émission présentée par Benoît Roux </p#>

Emission estivale  : “FAMILHA”

RETRACH : Los Amiel passaires                                                                                                         

La dynastie des Amiel en Hérault débute au XVème siècle quand la seigneurie de Montblanc était aux mains de François Phébus, roi de Navarre. Cet ancêtre qui accompagnait le roi sur ces terres héraultaise a décidé d’y rester. Et depuis, Didier Amiel professeur d’espagnol, sa famille et ses enfants (Jordan et Aymeric) y sont toujours.

Didier a toujours aimé le foot, celui de Johan Cruyff, Platini, Zidane et… de l’équipe d’Occitanie de football. Une sélection qu’il a repris en 2008 et qui dispute des coupes du monde hors FIFA, des championnats d’Europe comme les grands, cet été encore sur l’Ile de Man. Ses enfants jouent au foot. Avec eux, il s’occupe également des 18 hectares de vignes en bio-dynamie. Et dans le foot comme dans la viticulture, les Amiel sont des « passaires », des échangeurs d’histoire, de culture, de langue, de savoir-faire.

Los OCCITANS a LA GUÈRRA : 3 Figuras Jaurès/Barthas/Jouveau                       

La grande figure, c’est Jean Jaurès, « lo nòstre Joanon » comme on l’appelait en terre minière. Jaurès, occitan dans l’âme et dans le cœur, ardent défenseur des langues régionales et, jusqu’au dernier jour, de la paix. Son absence a profondément marqué les esprits durant le conflit.

Louis Barthas était caporal et tonnelier dans le Minervois. Il a côtoyé Jaurès dont il partageait les idées sociales, politiques et une certaine idée du pacifisme. De retour du front, il a écrit ses souvenirs de guerre sur 19 cahiers d’écolier. Ses carnets publiés en 1978, se sont vendus à plus de 100.000 exemplaires. Son petit-fils, Georges Barthas, témoigne du caractère hors du commun de son grand-père. Enfin Marius Jouveau, ami intime de Mistral, co-fondateur d’une école félibréenne dans les tranchées l’Escolo dóu boumbardamen. Il écrivait aussi dans l’Ecò dóu Bousquetoun imprimé et distribué au front. La poésie et le félibrige pour sortir des horreurs de la guerre.

VIRALENGA : La Familha Baccou                                                         

Le fauteuil rouge est allé à la rencontre d’une joyeuse famille : Patrice, Juliette, Naïs.  Ils nous font partager leur joie de vivre et leurs histoires sur un immense terrain de jeu, la campagne des alentours de Maraussan où ils vivent. Une vraie famille occitane qui a trouvé dans l’occitan des racines bien solides et des ailes de géant pour découvrir le monde.