Une émission présentée par Benoît Roux
Emission estivale : “Métiers traditionnels”
D’Aymeric Jonard et Jack Levé
Rediffusion du 24 mai 2015
Entre Lunel et la Camargue, les garrigues et les étangs résonnent encore du pas des chevaux et des taureaux. Nous sommes dans le pays de la « fe di biou », où des passionnés se consacrent corps et âme à leurs troupeaux. Au printemps, on procède à la prophylaxie des taureaux de façon à prévenir la tuberculose bovine. C’est également la période de la vermifugation des chevaux, procédé qui prévient les maladies gastro-intestinales. Profondément ancrée depuis deux siècles la « fe di biou » est signe d’un attachement profond à un certain mode de vie camarguais où les troupeaux semi-sauvages qui fréquentent les zones humides représentent un exemple unique au monde.
De Denis Salles et Pascal Lecuyer
Rediffusion du 16 novembre 2014
Claude Brouillet est un « jusqu’au-boutiste ». Cet agriculteur à la retraite s’est passionné pour les moulins et la fabrication du pain. Et comme il ne fait pas les choses à moitié, Claude a acheté et rénové un moulin dans lequel il fait de la farine avec le blé qu’il produit dans ses champs. Ensuite, il vend cette farine, mais en utilise aussi une partie pour faire son propre pain dans son atelier personnel, avec son vrai four de fournier qu’il a lui même construit.
De Myriam François et Laurence Boffet
Rediffusion du 3 mai 2015
Retour en Cévennes pour le fauteuil rouge. Belle rencontre avec Guy Rabanit, patron d’une menuiserie à Génolhac. La découverte d’un métier qui se perd à travers les images et des histoires de scies, de scieurs et d’hommes amoureux de leur métier. Mais ce n’est pas tout, Guy Rabanit a plus d’un tour dans son sac grâce à ses origines nissardes par sa mère qui lui a transmis le chant et la facétie. Les Cévennes se réveillent grâce à des hommes qui ont choisi de rester et travailler au pays.
Revoir l’émission du 26 juillet
Une émission présentée par Benoît Roux </p#>
Emission estivale : “FAMILHA”
RETRACH : Los Amiel passaires
La dynastie des Amiel en Hérault débute au XVème siècle quand la seigneurie de Montblanc était aux mains de François Phébus, roi de Navarre. Cet ancêtre qui accompagnait le roi sur ces terres héraultaise a décidé d’y rester. Et depuis, Didier Amiel professeur d’espagnol, sa famille et ses enfants (Jordan et Aymeric) y sont toujours.
Didier a toujours aimé le foot, celui de Johan Cruyff, Platini, Zidane et… de l’équipe d’Occitanie de football. Une sélection qu’il a repris en 2008 et qui dispute des coupes du monde hors FIFA, des championnats d’Europe comme les grands, cet été encore sur l’Ile de Man. Ses enfants jouent au foot. Avec eux, il s’occupe également des 18 hectares de vignes en bio-dynamie. Et dans le foot comme dans la viticulture, les Amiel sont des « passaires », des échangeurs d’histoire, de culture, de langue, de savoir-faire.
Los OCCITANS a LA GUÈRRA : 3 Figuras Jaurès/Barthas/Jouveau
La grande figure, c’est Jean Jaurès, « lo nòstre Joanon » comme on l’appelait en terre minière. Jaurès, occitan dans l’âme et dans le cœur, ardent défenseur des langues régionales et, jusqu’au dernier jour, de la paix. Son absence a profondément marqué les esprits durant le conflit.
Louis Barthas était caporal et tonnelier dans le Minervois. Il a côtoyé Jaurès dont il partageait les idées sociales, politiques et une certaine idée du pacifisme. De retour du front, il a écrit ses souvenirs de guerre sur 19 cahiers d’écolier. Ses carnets publiés en 1978, se sont vendus à plus de 100.000 exemplaires. Son petit-fils, Georges Barthas, témoigne du caractère hors du commun de son grand-père. Enfin Marius Jouveau, ami intime de Mistral, co-fondateur d’une école félibréenne dans les tranchées l’Escolo dóu boumbardamen. Il écrivait aussi dans l’Ecò dóu Bousquetoun imprimé et distribué au front. La poésie et le félibrige pour sortir des horreurs de la guerre.
VIRALENGA : La Familha Baccou
Le fauteuil rouge est allé à la rencontre d’une joyeuse famille : Patrice, Juliette, Naïs. Ils nous font partager leur joie de vivre et leurs histoires sur un immense terrain de jeu, la campagne des alentours de Maraussan où ils vivent. Une vraie famille occitane qui a trouvé dans l’occitan des racines bien solides et des ailes de géant pour découvrir le monde.