30 Mai

BIAIS n°27 : Quilhas de Nau

Viure al País – BIAIS : Quilhas de Nau
Coproduction Piget / France Télévisions

Nous voici dans le Haut Adour, au Plantier de l’Adour à Hiis (65), avec Jean-Marie Fourcade pour une partie de quilles de 9. Il nous reçoit  aussi dans son atelier où il fabrique quilles et boules.

On connait les quilles de huit aveyronnaises avec ses 3000 licenciés, mais il existe aussi au sein de la Fédération Française de Bowling et Sport de Quilles, la quille de neuf, pratiquée dans le sud de la Gascogne. Nous avons rencontré Jean-Marie Fourcade à Hiis en Bigorre (65). Il est l’un des acteurs reconnus de ce sport auquel il joue aujourd’hui en catégorie vétéran. Un vrai passionné qui fabrique lui-même ses quilles et qui a poussé le vice jusqu’à se construire un terrain de quilles indoor dans un bâtiment de son exploitation. Il nous explique tout, de la fabrication aux règles du jeu, mais de là à réussir les figures de jeu comme lui ou à savoir planter des clous… il arrive à en planter jusqu’à 300 en regardant à peine…

Quille fabriquée par Jean-Marie Fourcade @ FOTO Piget

Comme son nom l’indique, ce sont neuf quilles qui sont disposées en trois rangées et le joueur doit les faire tomber selon 12 figures bien précises. Un jeu très physique, il faut envoyer une boule de plus de 6 kilos sur des quilles en bois, qui elles, pèsent dans les 3 kilos et mesurent près de 1 mètre de haut.

@ PHOTO PIGET

@ PHOTO PIGET

Ses quilles sont en bois de hêtre. Un travail d’expert réalisé par Jean-Marie Fourcade.

Quilles de 9 @ PHOTO PIGET

 

Les Hautes-Pyrénées comptent une cinquantaine de licenciés et une quarantaine de joueurs réguliers. Pour tout savoir sur la Quille de 9 rendez-vous sur le site la Fédération Française de Bowling et Sport de Quilles et revisionnez notre épisode de Biais ci-dessous … Qui sait, cela réveillera peut-être quelques vocations, comme l’espère Jean-Marie chez les jeunes et surtout chez les filles …

 

@la Vicenta

 

 

23 Mai

Législatives : des réunions publiques et quelques candidats

Les 11 et 18 juin , nous allons élire les députés de la nouvelle Assemblée Nationale. Un moment important tant il est vrai que les langues régionales sont toujours à la recherche d’un statut, d’un texte de loi, après plusieurs tentatives avortées, dont la dernière avec la proposition de loi d’Annie Le Houérou signée par la moitié du groupe socialiste mais jamais adoptée. Pour interpeller les candidats, les réunions publiques se poursuivent et le site internet 2017oc est toujours en vigueur.

Lo Partit Occitan sus 6 circonscripcions, lo PNO sus 1

Tout d’abord dans les Pyrénées-Atlantiques, David Grosclaude (ex-conseiller régional aquitaine), et Maëva Caubet (étudiante à la fac de Pau) comme remplaçante, dans la 3ème circonscription. David Grosclaude veut se battre pour maintenir les services publics, soutenir les TPE et PME, défendre l’Europe…

David Grosclaude Maëva Caubet. Photo : site Partit Occitan

David Grosclaude Maëva Caubet. Photo : site Partit Occitan

 Thérèse de Boissezon (assistante sociale), Julien Bayssac (élu au Conseil municipal de Billère) dans la 1ère. Dans leur programme, la reconversion énergétique, plus de transparence, plus de démocratie.

Julien Bayssac Thérèse de Boissezon Photo : site Partit Occitan

Julien Bayssac Thérèse de Boissezon Photo : site Partit Occitan

Gisèle Berlic et Philippe Vilmen  dans la 2ème circonscription du Tarn. Gisèle Berlic veut défendre la ruralité et lutter contre les déserts médicaux 

Gisèle Berlic, Philippe Vilmen Photo : blog de la candidate

Gisèle Berlic, Philippe Vilmen Photo : blog de la candidate

Anne-Marie Hautant (ingénieure en bâtiment) et Bernard Vaton (architecte) dans la 4ème circonscription du Vaucluse. Des régions plus autonomes, développement économique centré sur l’humain et les territoires…

Photo : site du partit Occitan

Photo : site du Partit Occitan

Stéphane Roudier et Marie-Émilie Pasquer dans la 4ème circonscription de Dordogne. Le maire Condat sur Vézère constate que les communes rurales sont au bord de l’asphyxie. Il veut redynamiser le tissu économique local, interdire le cumul des mandats.

Stéphane Roudier et Marie-Émilie Pasquer. Photo : blog du candidat

Stéphane Roudier et Marie-Émilie Pasquer. Photo : blog du candidat

Didier Cade et Danièle Collombon dans la 6ème circonscription du Var. On reytrouve les mêmes idées que celles défendues pas les autres candidat(es) du PÒc.

Didier Cade. Photo : site du candidat

Didier Cade. Photo : site du candidat

Pour le Parti de la Nation Occitane, Jérôme Piques et Dominique Darrozes sur la 8ème de la Haute-Garonne

Sur la 2ème circonscription du Gers, Jean-Luc Davezac sera candidat. Il n’a pas été investit par La République En Marche malgré son soutien au nouveau président de la République.

Reportage sur les réunions publiques à l’initiative des Occitans : M. Blénet JL. Pigneux M. Blasco C. Willocq MP. Fournier

Législatives par france3midipyrenees

Lo site 2017oc

Après la présidentielle, le site 2017oc se consacre désormais aux législatives. Dans un communiqué de presse, les initiateurs et concepteurs de cette plateforme indiquent que :

« Il est donc temps que l’État assume enfin ses responsabilités et devoirs en matière de transmission de cette ressource menacée de la culture nationale. C’est dans cette perspective que les représentants des acteurs de la sauvegarde et de la transmission de la langue et de la culture d’oc souhaitent connaître la position des différents candidats aux élections législatives dans plusieurs domaines : politique linguistique, statut des langues régionales, enseignement, patrimoine et création artistique, valorisation des langues et des cultures régionales. »

Pour les 5 régions tout ou partie occitanes, vous pouvez consulter sur ce site par département et par circonscription les réponses des candidats sur 7 thématiques (politiques linguistiques, patrimoine, enseignement, OPLO, etc…). Pour l’heure, il n’y a pas encore beaucoup de réponses mais les candidats peuvent s’inscrire directement sur le site 2017oc.fr pour le faire.

https://www.2017oc.fr/

País Nòstre en campanha

Après Narbonne et Carcassonne, País Nòstre va organiser 2 autres réunions publiques. Le MARDI 30 MAI -18 H  au « GAZETTE CAFE  » 6, rue Levat à MONTPELLIER .

 MERCREDI 31 MAI-18 H30 à la Salle de la « Colonie Espagnole  » 1 , rue Vieille Citadelle à BEZIERS.

Lo Benaset @Benoit1Roux

BIAIS n°26 : Agusar dab lo Henri enas Baronias

Viure al País – BIAIS : Agusar dab lo Henri enas Baronias
Coproduction Piget / France Télévisions


Nous sommes dans les Baronnies, en Bigorre (65) au pied des Pyrénées avec Henri Lannes.

Henri, Amic Bedel de Piget Prod, l’a rencontré grâce à Jean-Claude Viau du groupe de chant traditionnels pyrénéens « Eths Bandolets ».
Jean-Claude connaît la Bigorre comme sa poche, il y connaît tout le monde et il est connu de tous. Aussi, en vue de dégoter des pistes pour ses prochains épisodes de BIAIS, Amic décide de partir en repérage avec lui dans les Baronnies, un des endroits les plus sauvages des Pyrénées.

Baronnies (65) @ France 3

Au moment, où parmi d’autres, ils rencontrent Henri, un personnage très attachant, la lumière est particulièrement belle, magnifiant encore plus ce coin des Pyrénées aux verts espaces et aux somptueux horizons. Amic ne peut s’empêcher de sortir sa caméra et de prendre quelques prises de vues. Et là, sans aucune préparation, la magie se produit : Henri se met naturellement à aiguiser son couteau, et de fil en aiguille, il sort sa faux … Le tournage se poursuit, en toute spontanéité, les séquences s’enchaînent, et au final, voilà notre Biais N°26 : Agusar dab lo Henri enas Baronias.

Aiguiser la faux @ FOTO PIGET

Nature, calme, et aujourd’hui senteurs printanières, voilà le monde de Henri, ici où il a toujours vécu, dans les Baronnies pyrénéennes.

Pour couper l’herbe en ce début de printemps, il n’utilise pas d’engin motorisé, trop bruyant trop polluant, mais une faux qu’il va préparer avec sa pierre à aiguiser, son marteau et sa petite enclume transpotable. Une technique traditionnelle pour couper l’herbe et pour la ramasser.

@ la Vicenta

 

22 Mai

La Setmana en plena mudason

Bastiments novèls, cap-redactritz novèla, jornalista novèl, siti internet tot nuòu lèu en linha, formula que cambia, lo jornal la Setmana es en plena mudason. Ne poidretz lèu veire o legir aquelses cambiaments.

Fanny Lartigot Photo : France 3 Olivier Denoun

Fanny Lartigot Photo : France 3 Olivier Denoun

Una cap-redactritz novèla

Fanny Lartigot remplaça Clamenç Pech que s’en va trabalhar per Òc-Bi a comptar del primièr de junh. Fanny commencèt lo jornalisme ambe Ràdio País puèi foguèt engajada fa 2 ans coma web-jornalista a la Setmana en plaça d’Aura Séguier. D’idèias per la Setmana, n’en manca pas. Coma per exemple de tornar un pauc a l’origina quand lo jornal aviá bravament de corrièr de legeires. Vòl tanben mai de varietat dialectala ambe de collaborators d’Occitània tota…Sortir un pauc tanben d’una cèrta resèrva jornalistica e far un jornal ambe mai d’engajaments e de punts de vista.

Collaborators novèls

Per remplaçar Fanny, La Setmana fa dintrar Ferriol Macip del Jornalet. Va escriure 4 o 5 articles per cada numèro. Aprigondir benlèu un pauc los papièrs del Jornalet que son sovent escriches per se partajar suls rets socials e far reagir. Un partenariat novèl entre las doas estructuras qu’èra a se madurar dempuèi un briu.

En mai de Ferriol, d’autres collaborators poirián tanben venir dins los jorns a venir. Seràn per la maja part de monde ligats personalament o de per lor mèdia a la FIMÒC (Federacion Interregionau de Mèdias Occitans). Coma per exemple Mathieu Casanova, Jean-Noël Commères, Yves Pédegert, Marius Blénet…



Reportatge : B. Roux O. Denoun J. Levé M. Blasco AL Ruppert MP Fournier

Sites novèls

La Setmana va contunhar d’existir en version numerica, totjorn ambe d’articles que cal pagar e d’autres a gratis. De formulas novèla sd’abonaments seràn prepausadas. Lo site serà mai garnit ambe de sons, de vidèos… Pel moment, la version novèla se pòt pas encara vistalhar pel public mas serà lèu prepausada.

Tre la dintrada, La FIMÒC va tanben porgir una web ràdio pels joves (18-25 ans)

La Setmana totjorn en cèrca d’abonats

Per ara, ne son a 800 abonats. Cò qu’es pas pron per capitar a trobar l’equilibri financièr, n’en calriá un milierat… Pas simple. Cal pas doblidar que La Setmana es pas mai un setmanièr estant que pareis cada 15 jorns… Tòca pas pel momenbt de subvencions de las collectivitats territorialas… L’OPLO a sonque fat passar un parelh de publicitat dins lo jornal.

Cal esperar que totes aquestes cambiaments portaràn tanben un pauc de moneda e mai d’aise per trabalhar. 

Lo Benaset @Benoit1Roux

Quand La Setmana e la FIMOC trincan amb lo Jornalet Photo : France 3

Quand La Setmana e la FIMOC trincan amb lo Jornalet Photo : France 3

16 Mai

L’identitat de Carcassona – Villes Occitanes épisode 6

Dans le cadre de la série « Les villes occitanes » diffusée dans l’Edicion Occitana de France 3 le samedi à 19h15, nous partons chaque mois à la découverte de l’identité  d’une ville occitane, de la plus petite à la plus grande.

Après AurevilleAlbiNarbonneMontauban et Sète, nous avons décidé de franchir les murailles de la très célèbre et très touristique Cité de Carcassonne.

Reportage de Sirine Tijani, Jack Levé et Michel Blaco.

 

Sirine Tijani Sirine Tijani Sirine Tijani Sirine Tijani Sirine Tijani Sirine Tijani Sirine Tijani Sirine Tijani Sirine Tijani Sirine Tijani Sirine Tijani Sirine Tijani Sirine Tijani Sirine Tijani

14 Mai

Paris prend l’Accent du Sud

Ces derniers temps, la salle de spectacle La Belleviloise (Paris XXème) recevait des politiques : ceux qui marchent, les insoumis et ceux qui se ramassent… du PS aux Républicains. Vendredi prochain, la tonalité sera différente avec l’événement organisé par Accents du Sud les 19 et 20 mai. Le Béarn sous toutes les coutures et les cultures, 2 jours pour promouvoir le territoire, augmenter la notoriété du Béarn et du festival occitan Hestiv’òc. Avec de la culture, de la gastronomie, du tourisme et de l’économie.

 

Didier a toujours la foi

En 2005, Didier Fois a monté le festival Hestiv’òc à Pau, un événement festif pour promouvoir une culture occitane ouverte sur d’autres. Après plusieurs étés réussis, le temps est venu d’un Hestiv’òc de Nèu en 2017 sur les communes de Gourette et Eaux-Bonnes. Avec toujours le même esprit, mais aussi les mêmes difficultés en termes de financement. 2016 devait être l’année Hestiv’òc… à Paris. Mais c’était sans compter sur les attentats. 2017 est donc la première édition de cette manifestation pluri-disciplinaire. Un budget de 135 000 € et à peine 35 000 € de subvention.

Didier Fois à l'Ostau Bearnes Photo : France 3

Didier Fois à l’Ostau Bearnes Photo : France 3

« Comme toute première fois, nombreux sont les hésitants, nombreux sont ceux qui n’y croient pas, nombreux sont ceux qui disent oui avant de vous lâcher… »

Le vice -président du Comité Départemental du Tourisme des Pyrénées Atlantiques semblent connaître la musique. Jacuqes Pédehontaà mesure bien les difficultés qu’a pu surmonter Didier Fois pour en arriver là. Ils sont quand même 55 partenaires de l’économie, de la culture, de la gastronomie, du tourisme à répondre présent. Mais il a fallu que Didier mouille le camisòt, essuyer des revers, balayer des critiques. Tout en continuant de travailler sur l’Hestiv’òc de cet été, de chanter avec son groupe Arraya encore la semaine dernière, à Alger…


Accents du Sud Paris par B. Roux O. Denoun M. Blasco AL. Ruppert M. Lehoux MP. Fournié

Ce n’est pas le premier coup du Domaine Cinquau

Le Domaine Cinquau, des viticulteurs à Artiguelouve (64) depuis 1617 ! Son propriétaire Pierre Saubot est un grand industriel français qui a lancé plusieurs entreprises et développé le domaine viticole. Pendant 30 ans, il a aussi présidé « La Garbure » l‘atypique association des Béarnais de Paris, forte de 350 noms mais pas des adhérents. Car l’association est informelle. Mais elle fait ses réunions au Palais du Luxembourg (Sénat) ! Autant dire qu’il connaît tout aussi bien Paris que son Béarn natal.

Pierre Saubot et un jurançon floqué par le drapeau béarnais. Photo : France 3

Pierre Saubot et un jurançon floqué par le drapeau béarnais. Photo : France 3

Alors quand Didier Fois est venu le voir pour lancer Hestiv’òc en 2005, la réponse a été plus que positive. Et c’est tout naturellement qu‘il a fait jouer ses réseaux, ses carnets d’adresses pour monter l’opération Hestiv’òc à Paris. L’homme est affable, il parle volontiers de ces fleurons de l’industrie béarnaise qu’il connaît bien, de ces précurseurs qui ont oeuvré pour la renommée du Béarn : les semences hybrides, le gaz, les trains d’atterissage, les turbines d’hélicoptères et bien sûr, le vin. 1 000 bouteilles de Jurançon sont d’ailleurs déjà parties à Paris pour la manifestation. Pour lui, le Béarn  dispose aujourd’hui encore de nombreux atouts relativements méconnus. Qui sait par exemple que l’Université Pau Pays de l’Adour vient d’obtenir le label d’exellence pour 4 ans avec un joli chèque à la clé ?

L’UPPA est partenaire de cette opération à Paris et comme d’autres structures, va rechercher une notoriété plus grande à Paris.

La quadruplette de Belleville

On connaissait la triplette, Accents du Sud se met en 4 pour 2 jours :

  1. il y aura donc de l’économie avec les différents partenaires et des ateliers tenus par les exposants producteurs. Pierre Saubot et son fils Alexandre feront une conférence sur « La culture dans l’entreprise ».
  2. Le tourisme évidemment, mené par le Comité Départemental du Tourisme et les Offices de tourismes du Béarn. Un « workshop presse tourisme » se tiendra vendredi, jouréne dédidée à la presse et aux professionnels. 
  3. Autre  élément, la gastronomie. le grand chef Yves Camdeborde. lors d’une interview à la République des Pyrénées, il déclarait : « On revient toujours à ses origines. Je cuisine l’agneau des Pyrénées, le foie gras du Gers, la charcuterie de mon frère Philippe qui a repris le magasin familial, les cailles d’Arzacq, la poularde du pays, les asperges vertes de Garlin, les haricots-maïs et le piment de papa ».  Sans oublier le jurançon, son « vin de bataille ». Une « passejada Gormanda » se fera vendredi à bord d’un « Party Bus » sillonant Paris pour aller à sa rencontre et celle d’une autre figure : Julien Duboué qui a baptise son restaurant « A Noste ». David Ducassou, élève de Camdeborde, cuisinier au « Cap e tot » de Morlanne mettra aussi la main à la pâte avec un déjeuner le samedi midi sur réservation.
  4. Enfin la langue et la culture d’oc, évidemment. La lenga sera aquí pendent tot l’eveniment, s’ausirà, se veirà, se cantarà ! Plusieurs ateliers linguistiques sont prévus avec Pierre Salles de France Bleue Pau Béarn. Il parlera des noms de famille, noms de métiers, des noms propres du Sud-Ouest. L’Ostau bearnes et l’In’òc seront de la partie pour plusieurs animations. Le D’Òc show mené par Silvan Carrère pour Oc-Télé sera en direct de 15H30 à 17H.

Côté musique, Los Seuvetons avec plus de 180 chanteurs, danseurs et musiciens animeront le samedi à partir de 14H, Lous Arricouquets plus tard dans l’après-midi et pour clôturer le tout -Béarn oblige- la Cantèra participative de 18 à 19H et le concert bal d’André Minvielle avec son Ti’Bal Tribal puis Du Bartàs pour enflammer la Bellevilloise.

Photo : site La Bellevilloise

Photo : site La Bellevilloise

Comme un clin d’oeil, car cette salle est devenue « une forteresse culturelle » après la commune de Paris, première coopérative parisienne, chantre aussi des réunions associatives et politiques… Autant d’ingrédients pour réussir cette première d’Hestiv’òc à Paris et en appeler d’autres.

Lo Benaset @Benoit1Roux

http://www.hestivoc.com/

http://www.labellevilloise.com/evenement/accents-du-sud-a-paris/

12 Mai

BIAIS n°25 : Amb la Renée lo long de Bargalona

Viure al País – BIAIS : Amb la Renée lo long de Bargalona
Coproduction Piget / France Télévisions


Et voici un nouvel épisode de notre série BiAIS, tourné dans la région de Valence d’Agen en Tarn-et-Garonne.

Renée @ FOTO PIGET

Renée @ FOTO PIGET

Renée Bagelet dite La Bajeleta est de retour dans ce nouvel épisode de BIAIS.
Vous l’aviez découverte dans un précédent épisode au mois mars, où avec sa rispa (pèle à feu en occitan), elle nous montrait une façon originale de réaliser du « pop-corn ». Elle faisait chauffer la rispa dans la braise, puis y déposait les grains de maïs pour obtenir « las domaiselas ».
Cette « star » de 86 ans passés qui a fait l’objet de plusieurs films et livres, dont un paru en décembre 2016 « Renée Bagelet, paysanne du Quercy, dernière bouvière de France » par Jacques Laporte, Amic Bedel de Piget Prod l’avait déjà filmé en 2004 dans un film en occitan appelé « Las 4 sasons de la Renada ».

Pour en savoir plus et revoir notre Biais du mois de mars, reportez-vous à notre page : Amb Hélène e la Bajeleta en Tarn e Garona.

Vous l’avez compris, Renée, ce personnage unique, avec son caractère explosif et son dynamisme, méritait bien une nouvelle rencontre. Aussi, nous la retrouvons dans sa petite ferme du bord de Barguelonne. De nouveau au coin du feu, elle nous fait découvrir sa façon de faire la soupe avec un produit de saison : les fèves (la favas, en occitan).

Dans cet épisode de Biais elle nous raconte aussi une histoire entre la cigale et le coucou, basée sur un mimologisme, une imitation du chant répétitif de cet insecte… Et pour une fois, la cigale n’est pas montrée comme paresseuse !

Amb la Renée lo long de Bargalona à voir ci-dessous :

 

@ la Vicenta

 

11 Mai

BIAIS n°24 : Amb lo Francis al nòrd de Tolosa

Viure al País – BIAIS : Amb lo Francis al nòrd de Tolosa
Coproduction Piget / France Télévisions

 

Et voici un nouvel épisode de notre série BiAIS, tourné dans un quartier nord de Toulouse avec Francis.
Il nous montre sa technique pour planter les oignons.

planter les oignons @Piget

Francis habite à peine à 100 mètres de la rocade nord toulousaine, sur la route de Launaguet.
Ici, il y a 50 ans, tout le long de cette route, il n’y avait que des parcelles de terre liées à de petites exploitations. Les maraîchers étaient installés là, car cette terre de la plaine de Garonne était très bonne pour la culture des légumes.

 

Route de Launaguet à Toulouse en 1950 (remonter le temps avec IGN : ICI)

Aujourd’hui, il y a des maisons partout, mais Francis a gardé un beau jardin autour de la sienne et il continue de planter …

 

Son BIAIS : utiliser une assiette en bois, « une asagadora », pour arroser ses cultures.

comment arroser @ Piget

 

@ La Vicenta

09 Mai

Et maintenant, les législatives !

Pas vraiment le temps de souffler, le président à peine élu, place désormais aux législatives. Un moment très important pour les défenseurs des langues régionales toujours en attente d’un statut pour leurs langues, l’espoir émoussé par plusieurs textes de loi (dont le dernier de Annie le Houérou) restés sur les quais de l’Assemblée en regardant plusieurs trains passer. C’est donc le moment d’interpeller les candidats à la députation. Plusieurs organismes et associations occitans vont le faire dans les prochains jours. Quant aux candidats estampillés « occitanistes » et portés par un parti occitan, ils seront plutôt rares.

Photo MaxPPP

Photo MaxPPP

Interpeller les candidats

Dès la semaine prochaine, plusieurs réunions publiques seront organisées.

  1. País Nòstre a prévu 4 réunions publiques. La première se tiendra à Narbonne le lundi 15 mai à 18H30 à l’Ostal Occitan. Le principe est le suivant : présentation des candidats par le mouvement, 5 minutes pour s’exprimer puis réponses aux questions. Tout ceci en public et avec tous les candidats invités, y compris ceux du FN. La même chose aura lieu à Carcassonne le jeudi 18 mai à la brasserie « La Comédie », à Montpellier au Gazette Café le 30 mai et enfin à Béziers à la « Colonie espagnole » le 31 mai.
  2. Convergéncia Occitana qui regroupe 92 associations du pays toulousain organise aussi une rencontre publique le mercredi 17 mai, salle du Sénéchal à Toulouse. Un questionnaire a été discuté ce mardi pour amener les candidats à s’engager sur la langue et culture occitanes. Notamment sur le soutien à une loi donnant un statut à ces langues régionales, une révision constitutionnelle pour modifier l’article 2, et savoir si le (la) député (e) serait prêt (e) à consacrer une partie de sa réserve parlementaire (somme d’argent allouée à chaque député) pour aider les associations occitanes. Les candidats devront aussi se positionner sur des questions plus larges comme la nécessité d’une LGV pour rallier Paris.
  3. 2017oc, le site continue. Plusieurs associations et organismes occitans avaient interpellé les candidats à la présidentielle. Dès la semaine prochaine, vous pourrez consulter les réponses des députés dans les différentes circonscriptions sur un questionnaire quasi identique à celui de la présidentielle.

Y aura t-il des candidats occitanistes portés par un parti ?

Le Partit Occitan devrait annoncer prochainement 5 ou 6 candidatures avec l’étiquette PÒc ou RPS. On sait simplement que Gisèle Berlic sera  la candidate du Partit Occitan pour la 2ème circonscription du Tarn, David Grosclaude dans les Pyrénées Atlantiques… Bastir, le mouvement politique occitan né lors des municipales de 2014 ne proposera pas une nouvelle plateforme pour ces élections. Bastir Occitanie s’est rangé derrière Emmanuel Macron lors des présidentielles.

Le Parti de la Nation Occitane pourrait quant à lui présenter quelques candidats dans le Gers, en Tarn-et-Garonne et en Haute-Garonne. Pas de quoi revigorer l’occitanisme politique. Une ligne qui va plus vers des candidats des partis « classiques » à qui l’on demande de porter et défendre un programme  pour l’occitan plutôt que des candidats issus de ses mouvements.

Lo Benaset @Benoit1Roux

05 Mai

Emmanuel Macron répond aux occitans sur la question des langues régionales

Plusieurs fédérations et organismes œuvrant pour la langue et culture occitanes ont établi un questionnaire et un site internet pour interroger les candidats à la présidentielle. Les 2 finalistes n’avaient jusqu’alors pas répondu. Le candidat d’En Marche vient de le faire officiellement.

Sur le site 2017oc (https://www.2017oc.fr/) ont peut donc lire la réponse d’Emmanuel Macron. Une réponse assez proche de celle qu’il avait fournie au « Réseau Européen pour l’Egalité des langues » ELEN-EBLUL. Une réponse qui commence par un cadre général. 

Emmanuel Macron sur les terres de Jean Jaurès

Emmanuel Macron sur les terres de Jean Jaurès

Un point de vue général

Comme il a déjà été dit au « Réseau Européen pour l’Egalité des langues », nous vous confirmons que Emmanuel Macron considère la reconnaissance des langues de France, langues régionales, comme l’un des vecteurs de l’unité de la nation. Le patrimoine culturel et linguistique de nos territoires enrichit notre pays. C’est pourquoi il a porté une attention particulière à votre requête et tient à y répondre favorablement. Une reconnaissance juridique et un statut sont indispensables. Ils passent par une loi adaptée au contexte français. En outre, les moyens de l’expression des langues régionales seront accrus. Ainsi, le candidat d’En Marche !, facilitera, dès l’école, l’apprentissage des langues et cultures régionales, dont l’intérêt éducatif, linguistique et culturel est reconnu. Les langues et cultures régionales sont des éléments du patrimoine national reconnu par la Constitution de notre République (article 75-1). Elles font donc partie de la culture qui est une. Elles seront associées au rayonnement de la France et du français qu’Emmanuel Macron souhaite relancer par la création d’un Centre de la Francophonie. Le respect et la valorisation de sa propre diversité linguistique permettront à la France au plan international de mieux faire respecter celle du monde et ainsi contribueront à son retentissement international. À ce sujet, nous vous invitons à consulter les détails du programme à l’adresse en-marche.fr. Emmanuel Macron compte sur votre mobilisation pour participer à ce projet dès le début du prochain quinquennat.

Un élément très important : « Une reconnaissance juridique et un statut sont indispensables. Ils passent par une loi adaptée au contexte français. » L’engagement est assez clair. Reste à savoir s’il sera bien mis en place.

Un peu plus vague : « En outre, les moyens de l’expression des langues régionales seront accrus. » Pas d’engagement précis de ce côté là. Quant à la « Création d’un Centre de la Francophonie »… Pas sûr que cette nouvelle structure solutionne grand chose.


Reportage diffusé le samedi 29 avril sur l’occitan dans la présidentielle.

B. Roux J. Levé E. Auriaux A. Amsili F. Ratel M.P. Fournier


L’occitan dans la présidentielle par france3midipyrenees

Les réponses aux questions

Le candidat se dit favorable à la mise en place d’une politique linguistique pour l’occitan. Concernant sa volonté de faire voter une loi : « Oui, une loi, compatible avec la Constitution de la France et l’unité du peuple français qui donne un véritable statut est une exigence démocratique et une mesure indispensable ». Et la modification de l’article 2 qui dit que « le français est la langue de la République » : « Avec une loi qui assure une véritable reconnaissance et un statut aux langues régionales il n’est probablement pas nécessaire de faire une modification constitutionnelle dont on sait qu’elle serait très difficile à faire accepter. C’est un point à étudier. »

Sans titre

Par rapport à la convention signée par la Ministre Najat Vallaud-Belkacem avec les régions Occitanie et Nouvelle Aquitaine, Emmanuel Macron se dit favorable à des objectifs chiffrés, par académie pour les 3 enseignements (optionnel, classes bilingues et calandretas), sous réserve des contraintes budgétaires. Là où les enseignements ont été supprimés, il souhaite les remettre en place : « Oui, car ces possibilités supprimées, de façon injustifiée et unilatérale, ont provoqué des régressions contraires à une politique de développement. » Favorable aussi à l’extension de cette convention dans les académies concernées qui ne sont pas signataires et ignorent ce cadre réglementaire.


Emmanuel Macron répond aussi de manière positive à la présence de l’occitan à l’université, des moyens accrus pour l’Office Public pour la Langue Occitane, mais aussi pour les langues régionales dans les services de l’Etat (DRAC, DGLF-LF) : « Oui, et les langues régionales, langues de France, langues de la République, auront leur place dans le Centre de la Francophonie que Emmanuel Macron envisage de créer. « 

Il veut aussi un schéma directeur de développement pour soutenir le patrimoine et la création occitane et pérenniser le CIRDOC.

Des réponses pas inintéressantes, obtenues après une mobilisation ininterrompue de certains acteurs et organismes à l’initiative du site 2017oc pour que le favori de cette présidentielle réponde avant le second tour.

Pour avoir rencontré et discuté avec plusieurs représentants des différents mouvements En Marche de la région Occitanie, l’accueil est plutôt favorable et les échanges constructifs. Mais tout reste à faire. Vous pouvez consulter la réponse intégrale d’Emmanuel Macron sur le site https://www.2017oc.fr/communiques/Reponse_EnMarche_2017oc.pdf 

Lo Benaset @Benoit1Roux