10 Mar
09 Mar
GILLES DA COSTA/ premier président du Conseil Fédéral FFC
Le nouveau « tandem » fédéral a —comme il était prévu— choisi un cadre Franc-Comtois pour faire avancer la nouvelle bicyclette de course nationale avec le président Lappartient dorénavant aussi au guidon de l’Union Cycliste Européenne.
Élu aujourd’hui samedi 9 mars à la présidence du tout nouveau Conseil Fédéral de Cyclisme, le Franc-Comtois Gilles Da Costa dit vouloir débuter son mandat dans un esprit de « complémentarité » face au bureau exécutif de l’instance Nationale. Une assemblée dirigeante qu’il avait d’abord ardemment combattu il y a quatre ans, notamment avec le Rhône Alpin Michel Callot (un proche du responsable du Cyclisme Franc-Comtois) avant d’estimer que David Lappartient commençait d’entreprendre les premières réformes « nécessaires » au besoin de transparence réclamée par les comités régionaux.
Gilles Da Costa à Paris (18/10/2011) devant les caméras de France 3 Franche-Comté lors de la présentation du Tour de France 2012/ PHOTO © France Télévision 2011
Choisi par ses collègues pour 15 voix* « seulement » sur les 32 membres élus le 23 février dernier lors de l’assemblée générale, Gilles Da Costa seul candidat en lice pour diriger ce collège inédit dans l’histoire de la vie politique fédérale, a dû faire face à une réelle opposition de principe. « Le même groupe qui s’oppose à moi depuis le début » réagit le nouveau président joint au téléphone après son élection.
Le dirigeant franc-Comtois qui explique devoir toujours ferrailler « auprès d’une mouvance plutôt conservatrice » peu encline à cette « vision d’un cyclisme différent » qu’il défend depuis 4 ans. « J’avais été le seul par exemple » commente Gilles Da Costa « le seul à émettre une opposition sur ce projet proposé par David Lappartient de chercher à imposer à ASO le retour des équipes nationales sur le Tour de France. Un projet fédéral non concerté qu’on nous demandait de ratifier sans aucune discussion préalable. » L’idée visait —tout le monde l’avait bien compris— à imaginer un moyen pour reconstruire l’image d’un cyclisme défait par les affaires de dopage. « Sur le fond, pourquoi pas ? On pouvait discuter ? Mais on a choisi une méthode très Franco-Française… Celle de faire cavalier seul dans cette histoire et sans concertation préalable avec les principaux interlocuteurs. Pour finir, l’équipe de Christian Prudhomme s’est tout de suite fendue d’une fin de non recevoir sur le sujet. Pour autant, la question reste posée de savoir si la dégradation de l’image de notre discipline impacte ou non nos activités courantes, et comment la France, une nation importante du cyclisme, peut se faire entendre ».
UN MODE DE GOUVERNANCE ENTIÈREMENT REFONDÉ
Un cyclisme « dont le mode de gouvernance serait entièrement refondé ; plus transparent, et dont les acteurs, d’où qu’ils agissent sur le territoire, se sentiraient plus proches, dans toutes les disciplines concernées ». Une des grandes propositions du premier élu à la tête d’un Conseil pour lequel il avait fortement milité pendant des mois auprès de David Lappartient. Une idée fixe qui a fini par s’imposer dans le paysage un peu catastrophique des relations entre l’instance et sa base depuis longtemps. (Cet épisode de la récente démission de Florian Rousseau aux commandes de la piste Française, comme preuve ultime d’un divorce largement consommé entre l’exécutif fédéral et « le terrain ». Ce week-end, les partisans de Gilles Da Costa peuvent imaginer que le cadre de la réforme envisagée est d’ores et déjà soudé, et qu’il ne reste plus qu’à enfiler les roues avant de se lancer dans la première campagne de compétitions avec l’arrière garde politique du peloton fédéral.
« UNE GRANDE CONSULTATION AVANT UN GRAND CHANTIER DE RÉFORMES »
Le nouveau « numéro 1 bis du cyclisme Français » comme l’ont désigné quelques confrères, se lance dans cette nouvelle aventure, convaincu de plusieurs chantiers essentiels à mettre en œuvre comme cette réflexion à mener sur l’implication des clubs et des comités régionaux dans l’exercice de la politique fédérale. « Il nous faut rétablir le sentiment d’appartenance des clubs et du monde cycliste à leur représentation nationale. Nous lancerons d’abord une grande consultation auprès de tous les comités pour définir les besoins ». Mais c’est aussi sur la formation des dirigeants que Gilles Da Costa entend faire peser la voix du tout jeune Conseil sur la feuille de route fédérale. « Il nous faut rapidement créer un outil, un institut de formation des cadres du cyclisme pour faire face aux nouveaux enjeux auxquels sont confrontés les clubs. Le problème du financement, les contraintes administratives de plus en plus complexes. Un autre point important sinon le plus important concerne les ressources de notre instance. Cette fédération est pauvre et n’a aucune culture de la recherche de financements externes. On met la pression sur les clubs pour tenir le budget de 15 millions d’euros annuel, juste, juste. Et la livraison du nouvel équipement à st Quentin en Yvelines (NDLR : Le nouveau vélodrome en cours de construction dans la région Île de France et qui servira de futur siège social de la FFC.) ne fera qu’ajouter un surcoût. Il faut absolument trouver de nouvelles recettes en s’appuyant peut-être sur le modèle du cyclisme professionnel sur route. Envisager des prestations de services… Le problème posé par le Haut niveau est entièrement lié à ce problème de ressources. En avril prochain, il sera question de choisir un nouveau DTN (Directeur Technique National) en remplacement de Isabelle Gautheron. C’est un poste clé pour préparer la prochaine échéance Olympique à Rio. En résumé, un chantier énorme sous les dossards des 32 membres élus de la nouvelle assemblée dont on ne sait pas encore de quelle réelle influence celle-ci pourra bénéficier dans les mois à venir sous l’autorité de son capitaine de route Franc-Comtois en tout cas très motivé dans la perspective de l’exercice… Une assemblée dont il a d’ores et déjà été prévu qu’elle se réunira pour délibérer trois ou quatre fois par an (Le prochain Conseil Fédéral FFC se tiendra en juillet prochain). Une assemblée sans laquelle plus rien ne saurait être tranché par la seule voie d’un bureau exécutif aux pouvoirs néanmoins considérablement renforcés ce début d’année. « Pas un contre pouvoir, mais une véritable force complémentaire » conclut l’ancien coureur cycliste rompu à l’importance d’une saine collaboration dans les échappées au long cours, et malgré toutes les divergences d’opinions qui prévalent une fois les podiums consommés ». Jean-Luc Gantner
Outre le Président Gilles Da Costa, trois autres Franc-Comtois participent aux commissions du nouveau Conseil fédéral :
Eric PIHET (Commission BMX)
Philippe BERTEAUX (Commission VTT)
Roger CHEVALIER (Commission Jeunesse)
*(29 votants : 15 « pour » / 5 « nuls » / 9 « blancs »)
INFO/ Gilles Da Costa élu PDT du Conseil Fédéral de Cyclisme
C’est officiel ! Ce samedi 9 mars 2013. Gille Da Costa, déjà reconduit dans sa fonction de Président du comité Franc-Comtois de cyclisme, avant d’être élu membre du Conseil Fédéral le 23 février dernier, a reçu l’approbation de ses collègues pour prendre la tête de ce nouveau collège de la Fédération Française de Cyclisme. JLG
08 Mar
VINTAGE/ Une « Strade Bianche » en Franche-Comté…
Une course italienne dont on parle peu en France. Disputée chaque année en Toscane depuis 2007 la « Strade Bianche » se dispute sur des chemins « blancs ». (Des routes, ou plutôt des chemins de campagne privés d’enrobé. Tout le charme de la chose évidemment !…)
La Srade Bianche 2011/ PHOTO © blog.wilier.it
La Strade Bianche 2013 (vers Sienne)/ PHOTO © Italian Cycling Journal
Une « Classicissima » du genre, appréciée de quelques guerriers du peloton professionnel comme le coureur Suisse Fabien Cancellara qui a remporté le morceau en 2008 et 2012, ou encore le Belge Philippe Gilbert en 2011. Ce 2 mars 2013, c’est la (Cannondale) qui a fait coup double sur la « Bianche » en plaçant Moreno Moser et Peter Sagan sur les deux premières marches de l’estrade. Un rendez-vous sportif populaire très apprécié des tifosis qui placent la course dans la catégorie d’une « Primavera » (Milan San Remo). Une des affiches de la Gazetta Dello Sport, organisateur du « Giro » ou du « Tour de Lombardie ». La course permet ces images de cyclisme comme nulle autre ailleurs. Des images qui rappellent celles, mythiques, des premiers Tours de France où les « forçats » de l’époque héroïque bouffaient de la poussière ou avalaient de la boue selon les conditions météo au passage des grands cols. Une course à l’ancienne qui semble intéresser quelques représentants de la communauté cycliste Franc-Comtoise, motivés pour tracer un parcours inspiré de la belle épreuve italienne d’ici l’année prochaine. La région regorge de ses voies agricoles. Ce qui n’a pas échappé à ces quelques coureurs locaux passionnés, déjà impatients de chausser des sections de 28mm sur leurs jantes affutées. Je vous en recause dès que l’affaire avance, promis… JLG
La Srade Bianche 2013 emmenée par la (Cannondale Pro Cycling)
06 Mar
PRO/ Arthur VICHOT et Laurent MANGEL au départ de « Tirreno »
Arthur VICHOT et son coéquipier laurent MANGEL (FDJ) sont au départ de Tirreno-Adriatico (Italie).
Arthur Vichot et Laurent Mangel (FDJ) sur le Tour du Haut Var 2013/PHOTO © Pressesports
Les deux Franc-Comtois s’élanceront pour la course par étapes des deux mers choisie cette année par 5 des ténors du peloton mondial. Alberto CONTADOR, Cadel EVANS, Chris FROOME, Joaquim RODRIGUEZ, ou encore Vincenzo NIBALI, le coureur italien de la (Liquigas) qui avait remporté l’épreuve en 2012. Au menu 7 étapes au départ de San Vincenzo, avant de pouvoir juger l’arrivée à San Benedetto del Tronto, mardi 12 mars 2013. JLG
05 Mar
(PHOTO) La photo du champion du monde de « l’Américaine »
Demandez le poster ! Le coureur Morgan KNEISKY photographié à Besançon le jour de son retour dans sa famille après avoir obtenu la plus belle victoire de sa carrière. Alors, elle est pas belle la photo du champion ?!… Un petit bonus du Blog cycliste en exclusivité juste pour ses lecteurs. JLG
Morgane Kneisky et sa médaille d’or des championnats du monde sur piste à l’Américaine
PHOTO © Jean-Charles Sexe
(VIDEO) MORGAN KNEISKY de retour à la maison !
Une réception à l’hôtel de ville et une fête surprise au palais de sport de Besançon pour accueillir le champion du monde sur piste à l’Américaine Morgan KNEISKY. Le tout devant les caméra de France 3 pour ne rien rater de l’événement. « Tous Morgan de lui » ce lundi 4 mars 2013 comme me l’avait soufflé un confrère inspiré. JLG
REPORTAGE © France TV 2013 / Stephanie Bourgeot & JM Baverel
REPORTAGE © France TV 2013 / Stephanie Bourgeot & JM Baverel
MORGAN KNEISKY/ Le champion du monde accueilli à Besançon après son titre sur la piste de Minsk
Une sacrée fête attendait Morgan KNEISKY à Besançon ce lundi 4 mars ! De retour de Minsk en Biélorussie, le coureur devenu champion du monde de cyclisme sur piste à l’Américaine ce mois de février 2013. L’athlète Franc-Comtois, dorénavant un des plus titrés de la région à ce niveau, avec 5 médailles mondiales dont deux en or (2009 et 2013). Un palmarès qui tient juste du « miracle » lorsque l’on sait que le jeune Bisontin n’a jamais pu bénéficier d’une piste à demeure pour progresser depuis la destruction de l’ouvrage historique qui avait fait quelques unes des belles heures sportives de l’avenue Léo Lagrange dans la capitale Comtoise… Un sujet dont Jean Louis Fousseret n’avait vraisemblablement pas envie du tout de parler, ce grand jour d’une réception officielle organisée place du 8 septembre. Ce grand jour d’une victoire Française sur la première étape de Paris Nice et où le printemps dans la région semblait enfin montrer le bout de son nez depuis le début de l’après-midi… Monsieur le maire, qui nous avait fait promettre de ne rien dire pendant la jolie réception à ce propos d’un projet d’équipement dont pas le moindre premier coup de crayon n’existe sur le moindre début de plan sur son bureau… « Chaque chose en son temps » avait failli dire le patron de l’agglomération Bisontine avant de finalement renoncer à lire son discours comme il avait été d’abord rédigé. Pour nous montrer sûrement, de quel talent d’improvisateur il pouvait user dans les grandes occasions et y compris pour épater les pratiquants de cyclisme. Son sport « préféré » avec le football, le basket, le hand-ball… Excusez moi de ne pas avoir tout retenu.
(de G à D) Pascal Orlandi, le maire de Besançon, Morgan Kneisky, Martial (son papa) et Gisèle (sa maman)
PHOTO © JL Gantner
Patrick Bontemps, Morgan Kneisky et Jean-Louis Fousseret
PHOTO © JL Gantner
Un maire, heureux de rappeler qu’il fut un temps, mais alors il y a vraiment longtemps… où il avait lui même « enfiler le maillot de l’Amicale Cycliste ». Non ?!!!… Si Monsieur le Maire vous le dit ! Pour vous planter un peu le décor d’une jolie messe municipale en faveur d’un immense champion né à Besançon et qui y demeure toujours licencié, malgré tout.
Patrick Bontemps, Morgan Kneisky et Jean-Louis Fousseret posent avec le maillot de champion du monde
PHOTO © JL Gantner
Morgan KNEISKY, un peu intimidé devant tant d’éloges et qui ne s’attendait pas un instant à la fête qui devait suivre après avoir été présenté et très applaudi au conseil municipal qui tenait sa séance ce lundi 4 mars. « Momo » en train d’expliquer à la droite du maire et devant tout un peloton d’élus, la spécificité de sa discipline. « L’Américaine ». La course reine des spécialistes de demi fond. La course dont il rêvait depuis toujours, depuis qu’il avait commencé à 12 ans avec son copain Mickaël JEANNIN qui lui piquait toutes les grandes victoires à l ‘époque… (le coureur, ancien de l’Amicale Bisontine et retraité d’Étupes à la fin de la saison dernière, autant intimidé dans la salle que son ex coéquipier installé au micro…)
Morgan Kneisky au conseil municipal de Besançon à la droite du Maire Jean-Louis Fousseret
PHOTO © JL Gantner
Le conseil municipal applaudit Morgan Kneisky, champion du monde de cyclisme sur piste à Minsk
PHOTO © JL Gantner
Sa médaille, son maillot… mais ses « heures de travail » aussi, et les problèmes que poseront les nouvelles réglementations internationales. Les kilomètres qui deviendront indispensables de parcourir entre les différents stades d’entrainements et les compétitions —lui et les autres pistards Bisontins et Franc-Comtois— laissés à leur vie de nomades, ne disposant d’aucun équipement chez eux. Le constat posé en toute simplicité d’un grand champion cycliste applaudi par toute une salle, debout. Un conseil municipal qui réagissait —faut-il le préciser— à la belle tunique du médaillé plutôt qu’à l’envie ferme et définitive de souscrire au projet d’un « anneau cycliste » sur les rives du Doubs, même modeste. Le débat est pourtant maintenant ouvert et inéluctable ! Un choix politique qu’il faudra bien délibérer et assumer le jour venu.
La presse et la TV au moment du discours officiel à la mairie de Besançon pour accueillir Morgan Kneisky
PHOTO © JL Gantner
Le temps pour la caméra de France 3 de s’installer à l’intérieur du palais des sports décoré aux couleurs de l’UCI, et aux centaines d’amis cyclistes venus de toute la région, mais aussi de Bourgogne, des Vosges ou de l’Ain… de prendre place face à la porte d’entrée principale. Le temps que la surprise préparée par Gisèle (la maman du champion Franc-Comtois) soit « presque » totale à l’arrivée de Monsieur Morgan KNEISKY dans la grande salle omnisports Bisontine… et les dizaines de flash de saisir l’image du héros de la soirée au milieu de ses proches. Martial (son papa dans sa chemise des grands événements), sa sœur Marine, sa grand-mère et sa petite amie. Tout le monde était là ou presque. Pas seulement les Bisontins. Pas seulement les pistards… les amis et concurrents de toujours comme Mickaël, ou la relève… La championne de France cadette, Mademoiselle Soline LAMBOLEY, ou Vincent GÉRARD en argent cette année sur l’épreuve fédérale la plus importante de l’année… Des jeunes coureurs de talent toujours encadrés par Pierre Yves BORDY qui avait formé Morgan KNEISKY à fondre du haut des virages sur le vieux ciment du vélodrome Comtois. « Le Belge » et dont c’était l’anniversaire ce soir là. 68 ans. Un cadeau tout désigné pour celui qui a fait de la piste et de la formation des jeunes, sa vocation depuis bientôt 40 ans au sein de l’Amicale Cycliste Bisontine. Son épouse qui me confiait qu’elle fût certaine que son homme penserait moins au vélo l’âge venu, mais que « c’est encore pire aujourd’hui ».
Morgan Kneisky pose pour la presse avec son maillot et ses proches
PHOTO © JL Gantner
300 cyclistes réunis à Besançon… Pas seulement cette petite « communauté de l’anneau » qui visserait pour leur seule et unique chapelle. Mais des représentants de la grande famille Franc-Comtoise, venus des quatre départements pour fêter l’immense performance d’un gamin de la région comme il se doit. Pour dire s’il en était besoin : l’intérêt pour la discipline qui déborde bien au delà de l’adresse des Prés-de-Vaux !
Au Palais des sports de Besançon, 300 personnes attendaient le pistard et sa médaille d’or obtenue à Minsk
PHOTO © JL Gantner
Tout un comité de cyclistes amateurs issus de tous les clubs de la région, des directeurs sportifs et des entraineurs comme Jérôme GANNAT du CC Étupes, débarqué au buffet préparé par Arlette, Thérèse, Roger et les autres, avec au moins 15 000 km au compteur depuis 6 mois. Gégé, recordman de la montée d’Abbans sur Strava™ « mais au volant de la voiture d’équipe ! » Vas-y Gégé… fait péter les watts ! Fred GRAPPE à la veille de son départ à Magny-Cours pour une étude approfondie en soufflerie sur « l’optimisation de l’interface homme-machine ». Fred, toujours à fond, intarissable sur son sujet de prédilection d’un cyclisme nouveau, « crédible », et qui ne décroche plus de twitter™ depuis le début de la saison pour tout expliquer. Le Docteur en optimisation de la performance était venu saluer Le champion du monde avec Jacques DECRION sans son scooter, ni Arthur VICHOT accroché derrière (le puncheur de Colombier-Fontaine, vainqueur du Tour du Haut Var le 17 février, sur le départ pour « Tirreno Adriatico » où seront engagés mercredi 6 mars les principaux leaders du peloton mondial).
Morgan Kneisky avec Pascal Orlandi (PDT de son club L’Amicale Bisontine) et Pierre-Yves Bordy « le Belge »
PHOTO © JL Gantner
Deux hommes de la « Française des jeux » et puis Patrick MAUVILLY, un ancien pro de chez De Gribaldy ; le Jurassien Laurent MONROLIN, en pleine préparation de son grand Tour du Jura (26 avril) juste avant que Romuald LEFÈVRE n’enchaine les derniers réglages de la Grande boucle Franc-Comtoise (16 mai). Roland VERY, ou encore Alain BOUTONNET… Le motard Vincent PHILIPPE (un champion du monde lui aussi, 6 fois titré en endurance), pour vous dire le beau monde, la belle famille. Et parmi les convives la gouaille inégalable d’un Gérard DESBOUYS, le speaker des beaux rendez-vous du cyclisme amateur partout en France. L’homme aux 12 000 fiches signalétiques de coureurs, et papa d’une Séverine DESBOUYS, deux fois vainqueur d’étape sur le Tour de France féminin 2000. (Si c’est pas une vraie famille d’amoureux du cycliste ça ?!) Mais je ne saurais citer tout le monde, ni le nombre de coupes vidées en l’honneur du quintuple médaillé mondial de cyclisme sur piste. Une grande soirée dont va se souvenir Morgan KNEISKY avant de se remettre en selle pour sa saison de route professionnelle sous les couleurs « Roubaisiennes ».
Jean-Luc Gantner
PARIS NICE/ 1/ Un deuxième Français en jaune
Paris-Nice/ 1ere étape/ Saint-Germain en Laye – Nemours
Nacer Bouhanni vainqueur à Nemours (Paris Nice 2013) © Rayanne Bouhanni
Nacer Bouhanni en jaune à l’issue de la 1ère étape (Paris Nice 2013)/ PHOTO © Pressesports
Depuis dimanche, les Français sont aux commandes de Paris Nice. Après le prologue disputé à Houilles et remporté par le pistard Damien GAUDIN (Europcar), Nacer BOUHANNI (FDJ), l’un des deux jeunes sprinteurs de la « Française » avaient annoncé la couleur d’une bonne journée pour lui et son équipe au départ de la première étape à St Germain-en-Laye. Après 195 km de course sans relief et une cassure qui s’est chargée d’éliminer une partie de la concurrence (KITTEL et BOONEN piégés dans une bordure à 13 km de l’arrivée). Nacer BOUHANNI aidé de Yoann OFFREDO et de son poisson pilote Geoffrey SOUPE (licencié au CC Étupes) arrache sa première victoire en World Tour à Nemours devant Alessandro PETACCHI et Elia VIVIANI.
Nacer Bouhanni et Geoffey Soupe sur Paris Nice/ PHOTO © Reda Bensbai
Le jeune vainqueur de la 6e et dernière étape du Tour d’Oman il y a quelques jours confirme son excellent potentiel sur ce Paris Nice auquel il participe pour la première fois.Un grande victoire sur la course au soleil pour la Française des jeux et un Franc-Comtois, Alexis VUILLERMOZ (Sojasun) qui termine 81e de l’étape. Le jeune vététiste Jurassien, nouveau sur la route cette année, est dorénavant 43e au classement général à 10 secondes de son compatriote Nacer BOUHANNI. Alexis VUILLERMOZ avait terminé 17e du Tour du Haut Var remporté par Arthur VICHOT (FDJ) le 17 février dernier, et 3e meilleur jeune de la compétition. Ce mardi 5 mars au départ de la 2e étape Vimory – Cérilly, 3 Français prendront le départ en tête. 1-Nacer BOUHANNI (FDJ) maillot jaune et blnac, 2-Damien GAUDIN (Europcar) et 3-Sylvain CHAVANEL (Omega Pharma Quicstep)
Jean-Luc Gantner
03 Mar
PARIS NICE/ Damien Gaudin remporte le prologue
2,9 km. Une distance idéale pour des sprinteurs ou des puncheurs. Juste ce qu’il fallait à Damien GAUDIN (Tram Europcar) pour remporter sa première victoire professionnelle ce dimanche 3 mars. Le premier maillot jaune de sa carrière également puisque l’équipier de Thomas VOECKLER partira demain de St Germain-en-Laye avec la tunique de leader pour rallier Nemours (195 km). L’ancien coureur d’Étupes, Geoffrey SOUPE a lui, longtemps fait rêver la FDJ cet après midi, détenteur du meilleur temps jusqu’aux toutes dernières minutes. Le poisson pilote de Nacer BOUHANNI prend la 4e place du chrono d’ouverture à Houilles, dans les Yvelines. Paris Nice sans les grands leaders médiatiques et qui réserve par conséquent un vrai suspense sportif cette année.