07 Oct

L’extrême sur Loue/ « Les gros titres » 1 an après le mondial de VTT marathon à Ornans !

Évidemment, pour quelques dizaines de coureurs et de bénévoles dont les coliques un peu vives ont fait le tour du monde des télévisions : cette page de l’Extrême-sur-Loue restera celle d’un ravitaillement de fin de course difficile à digérer… Une 15e édition de l’Extrême-sur-Loue débutée par une course réservée aux trailers samedi 5 octobre, et poursuivie tard dans la soirée par une course au scoop.  » On n’avait jamais vu autant de journalistes «  s’étonnaient Gérard MARION et Isabelle SOUDIERE, les responsables de la compétition. Des micros tendus et des caméras pointés dans toutes les directions des lignes de départ et d’arrivée des services de secours, pour tenter de faire un rapide décompte de « victimes » d ans les journaux du soir, de la nuit, du début, du milieu et de la fin de la matinée, avant ceux du midi… Une véritable « indigestion » !… ( « 20 » .. puis   « 42 »   puis devenu rapidement :  «  60 coureurs victimes d’une Intoxication alimentaire massive dans le Doubs »  puis  «  Des centaines » … dont   « certains dans un état grave »  selon d’autres médias ; bientôt  « 600 »  pour faire un compte rond !…  « Le repas festif, qui réunissait 600 participants aux trails et de nombreux bénévoles, a tourné au drame hier à Ornans » ... Des titres un peu spectaculaires auxquels succèdent encore ces copiés-collés en mal d’adjectifs déplorables comme ce joli  : « Intoxication alimentaire géante à l’Xtrem-Trail »  sur un site Internet…)  » Certains filmaient les poubelles « me racontait un bénévole, carrément « triste de constater la tournure qu’avaient pris les événements, et encore » inquiet pour les quelques personnes qui sont restées en observation après leur prise en charge par les services hospitaliers samedi après-midi » . « On a continué de prendre de leurs nouvelles tout au long de la journée »  répond plus tard au micro de France 3 Bernard MARION. « En tout cas, nous avons maintenant la recette pour avoir le droit d’être sous les projecteurs »  m’explique le président du Vélo Club d’Ornans. « Un championnat du monde… ça n’intéresse personne, ou vraiment pas grand monde en fait ! 15 ans de bénévolat, la passion et le travail de ces centaines de gens qui donnent tout leur temps pour les autres… On était tous surpris l’année dernière de ne voir qu’aussi peu de médias pour un événement de cette envergure ! Mais là… Tout le monde se précipite !… »

« L’Extrême-sur-Loue »… Une compétition, plutôt réputée habituellement pour sa convivialité (comme je puis vous assurer que la grande majorité d’entre nous a encore pu l’éprouver cette année malgré cette vraie malchance d’un « staphylocoque » dont personne n’aurait voulu croire qu’il aurait pu un jour s’inviter tout seul à la table du sympathique banquet familial…) « L’Extrême-sur-Loue » et son sens de l’accueil ; son parcours, un des plus difficiles, mais des plus intéressants du circuit international. Le parcours des championnats du monde de VTT marathon organisés en 2012 dans la vallée de la Loue, s’il était besoin de convaincre quelques micros autrement préoccupés ce dimanche d’un nouveau chapitre (« sportif » celui-là) de la grande épreuve tout terrains Franc-comtoise. JLG

03 Sep

LE TOUR DE FRANCE 2014 REVIENT EN FRANCHE-COMTÉ…

L’évènement se précise et les rumeurs continuent de s’immiscer dans les entrefilets finissant par dessiner un tracé (officieux) de plus en plus précis du prochain Tour de France… Pour compléter ce que tout le monde sait déjà ! À savoir : Un départ à Leeds dans le Comté du Yorkshire le 5 juillet 2014 pour rejoindre Harrogate avec au programme 190km d’asphalte « so british ! » La première des trois étapes prévues en Grande Bretagne avant de poursuivre entre  York et Sheffield (200 km) Dimanche 6 juillet, puis Cambridge–Londres (170 km) le lundi 7 juillet. Londres dont l’arrivée sera jugée quasi sous les fenêtres du palais de Buckingham. Une paire de huisseries dorées à l’or fin parfaitement rodées à l’affaire de la grande orfèvrerie du cyclisme annuelle après l’organisation de l’épreuve en ligne olympique en 2012 devant la même bijouterie. L’Angleterre, sa reine un peu guindée, le royaume uni et tout ce qui nous sépare de lui depuis mille ans… Mais pas seulement !

Les premières étapes (officielles) du Tour de France 2014

Un dernier protocole « royal » sous les balcons de sa majesté, et la grande Boucle retrouvera le sol Français, débarquant vraisemblablement de la Manche sur les côtes du Nord en délaissant les costumes Bretons par ailleurs très bien servis pour la grande opération du centenaire cette année. Le Blog Cycliste vous laisse ensuite broder l’itinéraire qui vous convient jusqu’à… Allez, tiens ! « Mulhouse » et son tramway aux couleurs prémonitoires du patron de la grande Boucle par exemple !… De quoi s’habituer les mirettes à l’image d’un train électrique qu’on devrait très vite retrouver sur ses roues toutes neuves et en plein rodage dans la capitale Comtoise juste un tout petit quartier de lune plus tard ! Le gros plan de télévision destiné à plus d’un milliard « d’utilisateurs potentiels » sur un truc roulant (cette fois de couleur bleue…) dont Jean-Louis Fousseret, le maire de Besançon, tente de faire coïncider l’image cosmique avec celle du plus grand rassemblement d’étoiles du cyclisme mondial au firmament de leurs compétences médiatiques.

« LA PLANCHE « , « BESANÇON », MAIS PAS SEULEMENT !…
Un « Besançon-Oyonnax »… peut-on lire dans la presse Dauphinoise ce matin. « Besançon-Oyonnax », dans la foulée de « la grande affaire » déjà pronostiquée d’un Tour de France de retour sur « le toit » de la Haute-Saône et comme il était prévu de longue date à la « Planche-des-Belles-Filles ». Le résultat d’une entente, presque d’un cahier des charges élaboré entre le sénateur Yves Krattinger et Christian Prudhomme, le directeur du Tour. L’assurance de la programmation régulière d’une arrivée de l’épreuve sur les hauteurs de Plancher-les-Mines, contre un ravalement de façade complet de la minuscule station de ski, destiné à offrir le plus beau des spectacles au public d’ASO… Ou lorsque les bons comptes font les bons amis ! « La Planche », « Besançon »…« mais pas seulement! » comme répète inlassablement la profession journalistique pour faciliter sa rhétorique de compétition… « La Planche », « Besançon »… mais pas seulement, donc ! puisque la ville de « Pontarlier » semble essayer de s’offrir elle aussi un vrai rôle sur les rails de l’intuition spéculative à l’instar d’Arbois sa jolie voisine jurassienne. Une arrivée à « La Planche », un je ne sais quoi à « Pontarlier » (comme par exemple et simplement une journée de repos le 15 juillet pendant laquelle quelques équipes pourraient avoir envie de profiter du bon air du Haut-Doubs…) avant une remise en route de « Besançon » le 16… En tout cas, la possibilité d’un beau rêve de supporter cycliste à cocher sur le calendrier sportif franc-comtois entre le 14 et le 16 juillet 2014.
JL Gantner

21 Juil

(VIDEO) Le projet d’anneau Cycliste trouve enfin un « terrain » d’entente à Besançon

« Pas un vélodrome »… mais le projet d’un « anneau cycliste » dont le terrain est déjà désigné dans le quartier Témis  à Besançon. Tout est prêt. Ou presque ! pour le retour d’une structure entièrement dédiée à la pratique de la piste en Franche-Comté. Un projet porté par l’Amicale Cycliste Bisontine, motivée comme jamais pour voir aboutir le souhait de toute une famille cycliste privée du moindre outil depuis le début des années 2000 et la destruction du Vélodrome Léo Lagrange. Le projet prévu pour voir le jour en 2014, fait actuellement l’objet de quelques aménagements définitifs sur le papier en prévision d’un prochain tour de table avec les collectivités.

REPORTAGE © FRANCE TV / JL Gantner et X. Brandt 2013

Un anneau de 200 mètres semi couvert comprenant également une installation bâtie pour accueillir les sportifs et leur matériel. L’ensemble estimé en l’état actuel de la réflexion, dans une fourchette de 1,2 à 1,5 millions d’euros. Rien à ce jour n’est signé. « Pour l’heure, une simple autorisation de poursuivre accordée par les différentes collectivités concernées » comme l’explique Gilles Da Costa, le président du comité régional de cyclisme et N°1 du tout nouveau conseil fédéral à la FFC depuis le début de cette année 2013. « Une piste indispensable pour la détection et la formation des jeunes, mais qui peut aussi largement déborder du cadre sportif de haut niveau vers un public plus large (les scolaires et le sport santé par exemple…) ».

Le terrain choisi dans le quartier Témis pour accueillir le futur anneau cycliste à Besançon
PHOTO © JL Gantner 2013-07

Certains réclamaient… et réclament encore le remplacement de l’ancien vélodrome par une infrastructure équivalente capable de recevoir des grandes manifestations internationales. Un rêve un peu fou si l’on y réfléchit un peu de près. Pascal Orlandi insiste : « se battre pour la construction d’un vélodrome de 10 à 15 millions d’euros, c’est condamner toutes possibilités de voir un jour revenir une piste dans la région. Cette piste s’est promenée partout depuis plus de dix ans, à Ornans, à Chatillon, dans le Jura… On nous a beaucoup fait voyager, mais sans jamais rien de concret. Si d’autres veulent s’y coller, je leur souhaite bien du courage. » Une remarque corroborée par le responsable fédéral et Patrick Bontemps, adjoint du maire de Besançon en charge des sports. « Un vélodrome est tout simplement irréaliste au regard de la dépense et d’une situation économique déjà difficile. » s’entendent les deux décideurs  » Tout le monde doit en avoir conscience ! »

Sur le terrain du futur équipement cycliste sportif/ PHOTO © JL Gantner 2013-07

L’adjoint au sport également élu PS au conseil régional de Franche-Comté qui dit « comprendre la tristesse et le sentiment d’abandon des cyclistes qui réclament sûrement à juste titre de disposer d’un équipement pour leur discipline après la disparition du Vélodrome. C’est vrai qu’à l’époque on leur a un peu menti sur les raisons de cette destruction en prétextant le caractère vétuste des installations. Mais l’ancienne équipe municipale avait décidé d’agrandir, de mettre aux normes le stade de foot. Moi je suis Bisontin, j’ai moi même assisté à des grands événements cyclistes organisés sur ce vélodrome. Un record de l’heure, des championnats du monde, Morelon… Je m’en rappelle encore très bien ! » Interviewé à mi chemin entre le conseil régional et la mairie, Patrick Bontemps m’expliquait ce jour là la raison de ce changement « soudain » de politique à l’adresse des cyclistes après tant d’années de réticence. « Ce qui a changé assure le représentant du maire, c’est d’une part la nature du projet, plus compatible avec les possibilités de financement dont on dispose et le fait que c’est un projet de club. C’est l’Amicale Cycliste Bisontine qui assurera une partie de la construction et ensuite la gestion de l’équipement. Besançon fournira le foncier et bien sûr nous participerons au financement selon ce qu’il ressortira du tour de table avec l’ensemble des acteurs concernés. L’Etat, la Région le Département, l’Agglo… On a mis le temps, mais je crois qu’on va y arriver. C’est l’essentiel ! » conclu Patrick Bontemps en enfourchant son VTT sans âge pour prendre congé après l’interview.

De G à D :  Fred GRAPPE (Directeur du centre d’optimisation de la performance sportive / UFR de Franche-Comté, entraineur à la FDJ.fr) Manu JEANNIER (Entraineur à l’Amicale Cycliste Bisontine) et Pascal ORLANDI (PDT de l’Amicale Cycliste Bisontine)

PHOTOS © JL Gantner

Une piste pourvoyeuse de médailles et de notoriété sportive. Exactement le plan de route de la « nouvelle » fédération française qui fonde beaucoup d’espoirs dans la discipline. Un sport olympique où la France a déjà prouvé sa compétence dans le passé et qui doit relever les manches pour 2016 à Rio. Une discipline qui cherche à reprendre ses marques après quelques récents cafouillages fédéraux ces années passées, et pour laquelle la Franche-Comté avec Morgan Kneisky et des plus jeunes athlètes comme Soline Lamboley ou encore Rémi Aubert, contribue elle aussi à cette nouvelle dynamique. Pour Fred Grappe (spécialiste du cyclisme de haut niveau) et Manu Jeannier (entraineur des jeunes), « la piste est l’outil absolument indispensable pour former des champions. Une école rigoureuse qui permet d’acquérir la technique, la vitesse et les bons réflexes ». À l’image de cette équipe Sky Britannique qui truste aujourd’hui les podiums prestigieux « grâce à son investissement dans cette discipline justement ! » rappelle le Docteur ès sciences de l’entrainement sportif à l’Université de Franche-Comté. Et comme Christophe Riblon qui nous a offert cette magnifique victoire à l’Alpe d’Huez sur le Tour de France du centenaire pour racheter l’honneur français de la plus belle des manières. Le coureur de l’AG2R « vice champion du monde sur piste en 2010 » comme nous le rappelait Pierre-Yves Bordy (le Belge). Le sorcier comtois… à qui on aimerait tellement pouvoir un jour offrir ce « cadeau » en forme de réparation de toute une vie passée à s’occuper des gosses et de leur façon de pédaler pour réussir à sprinter dans les étoiles… On s’en recause à la rentrée.
Texte et photos / JL gantner

Projet d’anneau cycliste à Besançon (07/2013)/ PHOTO © JL Gantner

RETROUVER LES ARTICLES PASSÉS

L’ARTICLE DU 2 JUILLET 2013/ Premier tour de table pour le retour d’une piste cycliste à Besançon

L’ARTICLE DU 4 MAI 2013 / L’an zéro de l’anneau

L’ARTICLE DU 24 MARS 2013 / Les pistards comtois… sous les ailes de « l’Aigle »

L’ARTICLE DU 5 MARS 2013 / MORGAN KNEISKY/ Le champion du monde accueilli à Besançon après son titre sur la piste de Minsk

L’ARTICLE DU 7 FÉVRIER 2013 / Besançon « Le silence » de l’anneau…

L’ARTICLE DU 24 JANVIER 2013 / De la belle « gente » dans le champ des caméras, mais toujours pas d’anneau en rayon !

L’ARTICLE DU 7 JUIN 2012 / Un vélodrome sous la pelouse…

TOUTE LA RUBRIQUE PISTE DU BLOG CYCLISTE

17 Juil

« On discute dans le Ventoux à 180 pulsations ! »

On ne parle plus que de ça !… Ce coup de pédale de Christopher FROOME. Des attaques fulgurantes sur les routes du Tour de France, mais dans un style qui provoque la polémique comme lors de cette étape au Mont Ventoux dimanche 14 juillet. Des commentateurs subjugués de ne plus pouvoir compter les tours de jambes du maillot jaune britannique au moment du grand règlement de compte sur le mont chauve.

Chris Froome (Sky) en termine du Mont Ventoux, seul, sous les caméras de télévision/ PHOTO © ASO

Un sprint du leader de la Sky, « assis sur sa selle » s’écrie-t’on dans les cabines de commentaires de France Télévision.. « On avait jamais vu ça ! c’est Surréaliste ! » enchaine l’ancien coureur cycliste Cédric Vasseur, un temps salarié de l’US Postale, puis de la Cofidis au début des années 2000… (2 victoires d’étapes sur le Tour de France et une 24e place au général en 1998, son meilleur classement sur la grande boucle.) Le consultant, remplaçant au pied levé Laurent Jalabert cette année, qui ne trouve plus ces mots ce 14 juillet lorsque le super coureur vainqueur à Ax 3 domaines le premier jour des Pyrénées, dépose Alberto CANTADOR (Saxo) et Roman KREUZIGER  seuls à être encore dans les roues du maillot jaune à 8 km de l’arrivée. « Vous avez vu cette accélération ! Je n’ai jamais vu ça dans le Mont Ventoux »… Chris FROOME « moulinant effectivement comme un diable sur quelques dizaines de mètres pour creuser le trou avec ses adversaires et revenir en un seul coup de fusil sur le duo de tête composé de Nairo QUINTANA et de Mikel NIEVE. (Même du temps de ce L.A. Spécialiste lui aussi, des fréquences de pédalage calquées sur la méthode du tourniquet. Le septuple vainqueur de la grande boucle, aujourd’hui embaumé dans l’acide caustique… Non. Personne ! « n’avait jamais vu ça ! »). Mais la méthode prouve-t’elle en quoi que ce soit le déploiement d’un attirail artificiel proscrit, comme il est tellement facile aussi de se baser sur ce dorénavant « sacro-saint » calcul de puissance jeté en pâture par Antoine Vayer pour tenter de faire coïncider ses désirs avec la réalité ?!… Tout expert honnête vous rappellera qu’il est bien plus difficile qu’il n’y parait de tirer des conclusions du feu d’un record quel qu’il soit.  Un style en tout cas, dont la nouvelle star du cyclisme mondial use à nouveau quelques minutes plus tard pour lâcher le colombien  promis pourtant à une envolée lyrique sur le sommet provençal.

Chris Fromme (Sky) victorieux de la 15e étape au Ventoux/ PHOTO © ASO

« ON DISCUTE DANS LE VENTOUX À 180 PULSATIONS… »
QUINTANA et FROOME restés un moment roue dans roue, alors que dans la chaufferie des bavasseries, du joyeux babil et du jabotage de circonstance, les micros s’électrisent.  « On discute… dans le Ventoux, à  180 pulsations, avec des pentes à 10%… » rajoute « l’expert de la performance de haut niveau » atteint d’exclamation jubilatoires. (parce qu’un électrocardiogramme était certainement resté coincé entre le cœur du coureur de la Sky et la régie finale de France télé pour en savoir autant au moment du palabre en question ! Et quand bien même ! Quelques mots à peine… dispersés entre deux attaques. on a déjà vu plus commère à pire occasion d’un cœur bien plus sérieusement étouffé !)
QUINTANA en danseuse derrière le kenyan qui cherche vraisemblablement un second souffle l’oreille inclinée du côté de son oreillette. « On lui a peut-être demandé de temporiser. la démonstration était trop forte ! ». « On lui a demandé de ralentir, je vois que ça ! » avant que Thierry Adam, le journaliste aux commandes du Direct n’enchaine sur le ton du potin : Pourquoi ? c’est pour faire bien sur le tableau ?!… On a peur qu’on dise qu’il est dopé c’est ça ?!… » Le « tableau », la belle peinture des apparences à laquelle la télévision nous habitue pourtant toute l’année. Son principe, sa méthode ; sa vocation…

AU SEIN DU GRAND « CAILLASSAGE » MÉDIATIQUE, IL EST TOUJOURS FACILE DE RAJOUTER UNE PIERRE À L’ÉDIFICE !…
Cette fois, les choses ont au moins le mérite d’être claires, faute d’être véritablement « éclairées ». Car hormis l’impression, l’image, l’allégorie et le fantasme… Rien ne vient corroborer le commentaire du moindre commencement de début de preuve scientifique. Juste ce simulacre, ces « on dit », ce soit disant jeu des « références » qui feraient foi sur l’autel de la validité des records et des performances (et le Blog Cycliste vous promet d’y revenir bientôt !)… Mais « Que voulez-vous » conclu le chef de route des grandes retransmissions cyclistes sur la chaine de service publique dans l’ultime dénivelé où un homme seul pédale vers sa victoire historique… « Ce sport a tellement été marqué par le dopage ! On est bien obligé de mettre des bémols. Alors on va mettre… » Comment lui en vouloir d’ailleurs, dans le feu de l’action et devant tant d’ascendance et d’hégémonie exhibées ce jour là de grande communion avec des millions de téléspectateurs ?! Au sein du grand « caillassage » médiatique, il est toujours facile de rajouter  une pierre à l’édifice…
JL Gantner

08 Juil

(VIDEO) Complètement givré !

Si je me souviens bien, mon entraineur me rappelait toujours à l’ordre pour que j’enfile mon bonnet et des couches de laine polaire dès la fin de l’entrainement ou une fois la compétition terminée. « Ne prends pas froid », « Garde tes muscles au chaud mon p’tit ! »… répétait le coach en me frottant le dos énergiquement, alors que la sueur me coulait encore dans les yeux sous un soleil accablant. Comment comprendre alors l’avènement ces temps-ci, de cette méthode frigorifique de récupération dans le milieu sportif ? Cette technique de refroidissement des corps après l’effort, dont il était question ce début d’été à l’université des sports de Franche-Comté.
Une salle d’amphi attenante à un gymnase construit devant une cendrée rudimentaire où deux étudiants tournent en rond en trainant du pied, un casque relié à leur lecteur mp3… Deux courts de tennis plus loin où quatre élèves d’un master en management transpirent derrière leurs raquettes, on discute dans une salle climatisée d’une machine à congeler mobile, à disposition de plusieurs équipes cyclistes professionnelles depuis quelques temps, mais aussi de tennismen, de handballeurs, ou de karatékas….

Alexis Vuillermoz (Sojasun) récupère d’une étape du Tour de France à moins 130 degrés

Le principe d’un caisson dans lequel on enferme les athlètes une fois franchie la ligne d’arrivée, pour y être littéralement congelé jusqu’à moins 150 degrés. Brrr ! De quoi se cailler les miches comme il faut ! L’équipe du Blog Cycliste a essayé la combine après une journée de boulot à enchainer des kilomètres en bagnole pour le journal télévisé du soir. La tête comme une citrouille, des jambes en coton, une caméra toute cramée de sueur et un stylo calciné à l’heure du test grandeur nature dans le congélo de la société Cryantal spécialisée dans la réfrigération des gars qui bossent dur et pas toujours pour grand chose !…  Un petit moins 130 degrés, juste habillé de la peau sur les os… Rien de tel pour se remettre les idées en place ! Le laboratoire de la performance dirigé par Frédéric GRAPPE étudie les effets de ces chocs thermiques avec les champions de la FDJ.fr où le technicien du sport officie aussi comme entraineur. Thibaut Pinot, Arthur Vichot, Geoffrey Soupe, Laurent Mangel, Nacer Bouhanni… Tout le monde y passe ! Plusieurs coureurs du CC Étupes ont tenté eux aussi l’expérience (disons pendant un jour de relâche entre L’essor breton et les championnats de France amateurs toujours dans le Finistère…) Bon, pas de quoi non plus transcender les coups de pédales des p’tits gars de Jérôme Gannat, un peu en dedans cette année à l’heure des grands rendez-vous nationaux ! la fatigue d’un hiver comtois qui a dû faire quelques sérieux dégâts sur les organismes justement ?!

REPORTAGE © FRANCE TV / JL Gantner & JM Baverel 2013

La récupération du sportif de haut niveau est le point sur lequel les connaissances scientifiques sont encore balbutiantes… « Nous sommes arrivés à une sorte de seuil au delà duquel il sera très difficile d’augmenter les charges de travail de manière significative. L’avenir de la recherche, explique Frédéric Grappe de l’université de Besançon, doit par conséquent se concentrer sur une meilleure connaissance de la récupération des athlètes… Là résident les nouveaux moyens d’augmenter encore la performance. »

UN SAUNA INVERSÉ, POUR « SE LES PELER SÉVÈRE » APRÈS LA COURSE !
Un caisson mobile de réfrigération pour permettre aux coureurs de récupérer après l’épreuve. La pratique fait son chemin dans les équipes professionnelles. Cette année, la Sojasun par exemple, ou encore la FDJ.fr use de cette technologie sur le Tour de France.
3 minutes à « se les peler sévère ! » dans cette sorte de sonna inversé… pour agir sur les tissus musculaires directement après la course. Un choc thermique capable en un instant de faire passer la température de la peau de 35 à seulement 5 ou 7 degrés. Le docteur Gérard Guillaume qui officie dans les rangs de la formation au trèfle explique que « le procédé augmente rapidement le débit sanguin et constitue un excellent anti-inflammatoire. Un antalgique, antihémorragique et détoxifiant »… Si c’est le doc qui le dit !… Un procédé qui se décline aussi sous la forme de jambières cryogéniques ou de bouillottes glacées pour le cou. Du matos frigorifique pour tous les goûts.  De quoi réussir à continuer de « se les geler » tout l’été, pour ne pas perdre les bonnes habitudes de cet hiver, ou si l’on a raté le passage du marchand de glace sur la plage…
JL Gantner

07 Juil

LIVRE/ Prendre soin de son clou chez Marabout !

Allez ! Un petit coup de publi-information gratos ! C’est le jour de bonté du Blog Cycliste… Et pour trouver quelque chose à faire après un Tour plié cette année, dès la 8e manche. Le bon prétexte s’il en faut pour sortir rouler même à l’heure de l’arrivée d’étape puisqu’il n’y a déjà plus rien à voir !… Rouler… mais avec les précautions d’usage et son clou bien en règle. Le truc de Peter Drinkell…

PHOTO © JL Gantner

Un anglais. (Cherchez pas, personne connait ? Ou alors peut-être au « Look Mum, No Hands! » (« Regarde Maman, sans les mains! »), à Old Street. Un café-vélo-dans l’avenue branchée de l’est de Londres, et dont on peut voir la photo dans « Le guide d’entretien de mon vélo » édité en France aux Éditions Marabout. Des endroits comme il existe aussi le « Vélo-Rouge-Café » à San Fransisco ou le « Bicibar » à Nice…)
Drinkelle est un cycliste rompu à la pédagogie de l’entretien, pour vous aider à régler votre dérailleur comme il faut, réparer vos pneus percés, frimer sur la route avec une belle guidoline tout neuve, ou changer vos freins avant qu’il ne soit trop tard… Un vrai petit guide tout jaune au lieu d’un grand guide suprême tout rouge quand il gueule à la tribune en imaginant que toute la foule l’adore. La bonne couleur pour aller avec la saison des grandes échappées pour rien. Vu le niveau actuel des Englishs et leur matos nickel, la bande à Bradley Wiggins et à Chris Froome ont dû tout lire dans le détail, le texte, les photos et les nombreux dessins qui aident à s’y retrouver dans les manips. Des illustrations qui renvoient à des vidéos sur Internet via des flashcodes. La top bonne idée du guide rempli d’astuces pour se débrouiller tout seul comme « Eugène Christophe » sur le Tour de France 1913. « Le Guide d’entretien de mon vélo » puisque c’est comme ça que le bidule plein de pages traduites en Français s’appelle… vous aidera sûrement à devenir un roi de la mécanique cet été. On dit merci qui ? On dit merci le Blog Cycliste !…
JL Gantner

LE GUIDE D’ENTRETIEN DE MON VÉLO
PAR PETER DRINKELLE

ÉDITIONS MARABOUT
(7,99€)

01 Mar

ON EN PARLE/ Un anneau cycliste de retour à Besançon…

On en parlait ces jours derniers dans le Blog Cycliste de France 3 Franche-Comté. Une piste de retour dans la capitale Comtoise ? L’affaire est de nouveau sur le bureau du maire de Besançon depuis quelques semaines à l’initiative de l’Amicale Cycliste Bisontine… Et la couronne mondiale de Morgan Kneisky obtenue ce dimanche 24 février dernier ne fait qu’argumenter dans le sens d’un juste retour des choses entre les institutions politiques locales et l’ambition des pistards. Ce 28 février, L’Est Républicain réagissait lui aussi sur le projet qui selon le grand quotidien local : « n’aura jamais été aussi prêt d’aboutir » depuis la démolition du vélodrome Léo Lagrange en l’an 2000. JLG