04 Sep

PISTE/ L’Amicale Bisontine moissonne à Montceau-Les-Mines

Dimanche 1er septembre. L’Amicale Cycliste Bisontine était en déplacement sur « la journée prestige » de Montceau-Les-Mines, l’histoire d’essayer de moissonner encore quelques bonnes places sur la piste.

Maxime Froideveaux et Philémon Marcel-Millet (AMCB)/ PHOTO © Luc Lhomme

En cadets, Romain LHOMME remporte le scratch. Corentin ARNOUX et Mathilde GAUTHIER reviennent à la maison avec une 2e et 3e marche du podium minimes. Enfin dans la grande catégorie, c’est Maxime FROIDEVEAUX qui remporte le scratch.  Philemon MARCEL MILLET termine 3e de la même compétition.
Ce mercredi 4 septembre, les pistards comtois refont leurs valises pour Dijon où l’on dispute le Trophée Sardin. Une Amicale Cycliste à bloc avant d’avoir à en découdre franchement ce week-end pour les qualifications des 4 jours de Grenoble au programme des 23 au 26 octobre prochain. JLG

19 Août

Soline Lamboley vice championne du monde junior sur piste

Rien ne semble plus pouvoir arrêter la progression de la pistarde surdouée de l’Amicale Cycliste Bisontine. Après avoir écrasé la catégorie cadette la saison dernière, Soline Lamboley prend maintenant ses marques chez les juniors sans rien modifier de sa hargne unique et de son fantastique panache sur les parquets.

Soline Lamboley à Glasgow/ PHOTO © John Hewat
Soline Lamboley à Glasgow/ PHOTO © John Hewat

Des pistes de plus en plus prestigieuses sous les roues de la jeune coureuse franc-comtoise, et une concurrence qui progresse évidemment en efficacité. Un argument dont la championne parait volontiers s’inspirer, si l’on considère son époustouflante réussite depuis le début de l’été. Une médaille de bronze aux championnats d’Europe, deux d’argent et le maillot tricolore décroché à Hyères, avant de conclure ses « vacances » sur la 2e marche du podium mondial de l’Omnium à Glasgow dimanche 11 aout dernier. De quoi manquer sérieusement de vocabulaire pour vous dire tout le talent d’une des stars montantes du cyclisme français.

Pour vous témoigner aussi d’un été sportif prolifique pour le cyclisme franc-comtois et malgré les vacances du Blog Cycliste de France 3 !!!  Allez, promis ! on se r’colle au boulot le plus vite possible. Vous souhaitant bonne reprise à tous, et bonjour à John de ma part si vous croisez sa roue ces jours prochains… JLG

21 Juil

(VIDEO) Le projet d’anneau Cycliste trouve enfin un « terrain » d’entente à Besançon

« Pas un vélodrome »… mais le projet d’un « anneau cycliste » dont le terrain est déjà désigné dans le quartier Témis  à Besançon. Tout est prêt. Ou presque ! pour le retour d’une structure entièrement dédiée à la pratique de la piste en Franche-Comté. Un projet porté par l’Amicale Cycliste Bisontine, motivée comme jamais pour voir aboutir le souhait de toute une famille cycliste privée du moindre outil depuis le début des années 2000 et la destruction du Vélodrome Léo Lagrange. Le projet prévu pour voir le jour en 2014, fait actuellement l’objet de quelques aménagements définitifs sur le papier en prévision d’un prochain tour de table avec les collectivités.

REPORTAGE © FRANCE TV / JL Gantner et X. Brandt 2013

Un anneau de 200 mètres semi couvert comprenant également une installation bâtie pour accueillir les sportifs et leur matériel. L’ensemble estimé en l’état actuel de la réflexion, dans une fourchette de 1,2 à 1,5 millions d’euros. Rien à ce jour n’est signé. « Pour l’heure, une simple autorisation de poursuivre accordée par les différentes collectivités concernées » comme l’explique Gilles Da Costa, le président du comité régional de cyclisme et N°1 du tout nouveau conseil fédéral à la FFC depuis le début de cette année 2013. « Une piste indispensable pour la détection et la formation des jeunes, mais qui peut aussi largement déborder du cadre sportif de haut niveau vers un public plus large (les scolaires et le sport santé par exemple…) ».

Le terrain choisi dans le quartier Témis pour accueillir le futur anneau cycliste à Besançon
PHOTO © JL Gantner 2013-07

Certains réclamaient… et réclament encore le remplacement de l’ancien vélodrome par une infrastructure équivalente capable de recevoir des grandes manifestations internationales. Un rêve un peu fou si l’on y réfléchit un peu de près. Pascal Orlandi insiste : « se battre pour la construction d’un vélodrome de 10 à 15 millions d’euros, c’est condamner toutes possibilités de voir un jour revenir une piste dans la région. Cette piste s’est promenée partout depuis plus de dix ans, à Ornans, à Chatillon, dans le Jura… On nous a beaucoup fait voyager, mais sans jamais rien de concret. Si d’autres veulent s’y coller, je leur souhaite bien du courage. » Une remarque corroborée par le responsable fédéral et Patrick Bontemps, adjoint du maire de Besançon en charge des sports. « Un vélodrome est tout simplement irréaliste au regard de la dépense et d’une situation économique déjà difficile. » s’entendent les deux décideurs  » Tout le monde doit en avoir conscience ! »

Sur le terrain du futur équipement cycliste sportif/ PHOTO © JL Gantner 2013-07

L’adjoint au sport également élu PS au conseil régional de Franche-Comté qui dit « comprendre la tristesse et le sentiment d’abandon des cyclistes qui réclament sûrement à juste titre de disposer d’un équipement pour leur discipline après la disparition du Vélodrome. C’est vrai qu’à l’époque on leur a un peu menti sur les raisons de cette destruction en prétextant le caractère vétuste des installations. Mais l’ancienne équipe municipale avait décidé d’agrandir, de mettre aux normes le stade de foot. Moi je suis Bisontin, j’ai moi même assisté à des grands événements cyclistes organisés sur ce vélodrome. Un record de l’heure, des championnats du monde, Morelon… Je m’en rappelle encore très bien ! » Interviewé à mi chemin entre le conseil régional et la mairie, Patrick Bontemps m’expliquait ce jour là la raison de ce changement « soudain » de politique à l’adresse des cyclistes après tant d’années de réticence. « Ce qui a changé assure le représentant du maire, c’est d’une part la nature du projet, plus compatible avec les possibilités de financement dont on dispose et le fait que c’est un projet de club. C’est l’Amicale Cycliste Bisontine qui assurera une partie de la construction et ensuite la gestion de l’équipement. Besançon fournira le foncier et bien sûr nous participerons au financement selon ce qu’il ressortira du tour de table avec l’ensemble des acteurs concernés. L’Etat, la Région le Département, l’Agglo… On a mis le temps, mais je crois qu’on va y arriver. C’est l’essentiel ! » conclu Patrick Bontemps en enfourchant son VTT sans âge pour prendre congé après l’interview.

De G à D :  Fred GRAPPE (Directeur du centre d’optimisation de la performance sportive / UFR de Franche-Comté, entraineur à la FDJ.fr) Manu JEANNIER (Entraineur à l’Amicale Cycliste Bisontine) et Pascal ORLANDI (PDT de l’Amicale Cycliste Bisontine)

PHOTOS © JL Gantner

Une piste pourvoyeuse de médailles et de notoriété sportive. Exactement le plan de route de la « nouvelle » fédération française qui fonde beaucoup d’espoirs dans la discipline. Un sport olympique où la France a déjà prouvé sa compétence dans le passé et qui doit relever les manches pour 2016 à Rio. Une discipline qui cherche à reprendre ses marques après quelques récents cafouillages fédéraux ces années passées, et pour laquelle la Franche-Comté avec Morgan Kneisky et des plus jeunes athlètes comme Soline Lamboley ou encore Rémi Aubert, contribue elle aussi à cette nouvelle dynamique. Pour Fred Grappe (spécialiste du cyclisme de haut niveau) et Manu Jeannier (entraineur des jeunes), « la piste est l’outil absolument indispensable pour former des champions. Une école rigoureuse qui permet d’acquérir la technique, la vitesse et les bons réflexes ». À l’image de cette équipe Sky Britannique qui truste aujourd’hui les podiums prestigieux « grâce à son investissement dans cette discipline justement ! » rappelle le Docteur ès sciences de l’entrainement sportif à l’Université de Franche-Comté. Et comme Christophe Riblon qui nous a offert cette magnifique victoire à l’Alpe d’Huez sur le Tour de France du centenaire pour racheter l’honneur français de la plus belle des manières. Le coureur de l’AG2R « vice champion du monde sur piste en 2010 » comme nous le rappelait Pierre-Yves Bordy (le Belge). Le sorcier comtois… à qui on aimerait tellement pouvoir un jour offrir ce « cadeau » en forme de réparation de toute une vie passée à s’occuper des gosses et de leur façon de pédaler pour réussir à sprinter dans les étoiles… On s’en recause à la rentrée.
Texte et photos / JL gantner

Projet d’anneau cycliste à Besançon (07/2013)/ PHOTO © JL Gantner

RETROUVER LES ARTICLES PASSÉS

L’ARTICLE DU 2 JUILLET 2013/ Premier tour de table pour le retour d’une piste cycliste à Besançon

L’ARTICLE DU 4 MAI 2013 / L’an zéro de l’anneau

L’ARTICLE DU 24 MARS 2013 / Les pistards comtois… sous les ailes de « l’Aigle »

L’ARTICLE DU 5 MARS 2013 / MORGAN KNEISKY/ Le champion du monde accueilli à Besançon après son titre sur la piste de Minsk

L’ARTICLE DU 7 FÉVRIER 2013 / Besançon « Le silence » de l’anneau…

L’ARTICLE DU 24 JANVIER 2013 / De la belle « gente » dans le champ des caméras, mais toujours pas d’anneau en rayon !

L’ARTICLE DU 7 JUIN 2012 / Un vélodrome sous la pelouse…

TOUTE LA RUBRIQUE PISTE DU BLOG CYCLISTE

19 Juil

PISTE/ Soline Lamboley « bronze » au Portugual

Soline LAMBOLEY (Amicale Cycliste Bisontine) monte sur le podium de l’omnium des championnats d’Europe juniors à Anadia (Portugal)
1 Pietrzak  / 2 Mazureviciute / 3 Lamboley. La coureuse Bisontine, championne de France cadette sur piste et sur route, participait à son premier concours international dans sa nouvelle catégorie sans trop savoir de quoi il retournerait à ce niveau ? Voilà la Franc-Comtoise dorénavant rassurée !…


Soline Lamoboley lors de sa première rencontre internationale junior, au Portugual
PHOTO © Luc Lhomme

Les meilleurs pistards ont maintenant rendez-vous à Hyères pour le Trophée International Feniou (19 au 21 juillet). À l’affiche : la star de la vitesse Grégory BAUGÉ, où l’on retrouvera le Bisontin champion du monde Morgan KNEISKY. La Bisontine Soline LAMBOLEY disputera quant à elle le scratch et la course aux points dans une compétition qui doit rassembler les meilleurs spécialistes du monde avant d’accueillir les championnats de France de l’avenir, sur piste bien sûr !
JLG (avec Richard Lamboley)

02 Juil

INFO/ Premier tour de table pour le retour d’une piste cycliste à Besançon

Ce mardi 2 juillet 2013. L’ensemble des collectivités concernées par le projet du retour d’une piste d’entrainement à Besançon, se sont mises à table dans les locaux de l’Amicale Cycliste Bisontine. Au menu : une réflexion autour du type d’infrastructure définitive à financer dans la zone Témis où le maire et ses services envisagent depuis le début de l’année cette réalisation (Voir l’article du Blog du 4 mai 2013). Cet après-midi, les représentants de la région de Franche-Comté, du département du Doubs, de l’agglomération Bisontine et de la capitale Comtoise ont conclu positivement à l’idée de voir aboutir le projet dans les délais envisagées (2014), et après avoir tranché pour un investissement revu légèrement à la hausse. Une piste de 200 m au lieu des 160 initialement prévus, et en partie « couverte ». Une nécessité retenue pour le caractère du climat Franc-Comtois. (Soleil toute l’année et températures estivales le reste du temps !…)

Les Franc-Comtois au Trophée Sardin à Dijon (26 juin 2013)/ PHOTO © Raymond Ast

UNE PISTE DE 200M CONSEILLÉE PAR LE CHAMPION DU MONDE…
Pour éclairer le dialogue entre les partenaires locaux, l’état, le comité régional de cyclisme et le club Bisontin qui héritera de la gestion du nouvel équipement, le champion du monde Morgan KNEISKY fut également invité à énumérer ses prescriptions. Une appréciation précieuse du projet qui a conduit à cette réflexion sur un allongement nécessaire de la piste pour accueillir le public « de loisirs ». Le maitre mot de  la réunion. Car si tous les décideurs réunis sont finalement tombés d’accord pour retrouver une installation exclusivement dédiée au vélo sur les terres de l’ancien vélodrome Léo Lagrange ; tous ont aussi affirmés leur souhait de rendre la piste accessible au plus grand nombre. Un bel outil de formation dont Frédéric Grappe, l’un des plus grands techniciens du sport cycliste européen, rappelait aujourd’hui même sur Twitter « l’importance capitale pour espérer voir briller un jour des champions au plus haut niveau ». Une réaction au chronomètre époustouflant de l’équipe australienne Orica-Greenedge sur le Tour de France ce mardi 2 juillet, lors de la 4e étape disputée à Nice.
Une équipe victorieuse du premier contre la montre de la 100e grande boucle, dont il est intéressant de noter que tous les coureurs ont été formés… « sur la piste » !
JL Gantner

17 Juin

(PHOTO) « France de demi fond » et « Sprint Trophy » à Dijon

Les championnats de France 2013 de demi fond ont eu lieu sur le vélodrome de Dijon ce samedi 15 juin. L’occasion de retrouver les pistards franc-comtois lors d’une journée consacrée à la vitesse et au sprint. Martial KNEISKY (VC Ornans) a sorti les watts derrière moto, pendant que la championne de France cadette Soline LAMBOLEY en a profité pour faire une démonstration de son talent dans la capitale bourguignonne.

Martial Kneisky (VC Ornans)/ PHOTOS Thérèse Lamboley
Romain Lhomme et Soline Lamboley (Amicale Cycliste Bisontine)/ PHOTO © JM Picard

04 Mai

CYCLISME À BESANÇON : L’AN ZÉRO DE L’ANNEAU

UNE PISTE DE RETOUR À BESANÇON !
(Si, si, puisqu’on vous le dit !…) Où l’on parle d’un anneau de vitesse tout neuf  dont la construction est envisagée pour les prochains mois, et qui mettra fin a des années de rancœurs entre les responsables de l’agglomération Bisontine et des milliers de supporters cyclistes Franc-Comtois.

Le Blog Cycliste vous l’annonce tout debout sur sa machine et les mains bien calées aux creux du guidon avant la dernière ligne droite d’une affaire qui aura agité la communauté de pédaleurs comtois depuis bientôt deux mandats électoraux à Besançon. Oui. Tout laisse dorénavant présager la construction d’un nouvel anneau de vitesse dans la capitale comtoise d’ici l’année prochaine (2014)… C’est en tout cas la conclusion qu’il est permis de tirer d’une rencontre organisée ce vendredi 3 mai à l’initiative de Jean-Louis FOUSSERET. Une réunion planifiée dans les locaux de l’Hôtel de Ville de Besançon entre le maire et le président de l’Amicale Cycliste Bisontine, dont l’objet visait à décider du terrain et d’un premier calendrier de négociations avec les différentes collectivités locales concernées.

L’anneau cycliste de Boulder (Colorado – USA)

UNE PISTE « VOULUE » PAR LE MAIRE DE BESANÇON
Un rendez-vous décisif… dans le sens où cette rencontre fera nécessairement date dans l’histoire du cyclisme franc-comtois. Cette date du 3 mai 2013, dont on retiendra peut-être un jour qu’elle aura marqué le début d’une nouvelle ère dans les relations entre la communauté cycliste Comtoise et la chose d’une politique locale jusqu’ici plutôt distante sur le sujet qui nous préoccupe.  Une date au moins aussi importante que cette année noire il y a maintenant plus de 10  ans, où le vélodrome Léo Lagrange avait vu déboulé les bulldozers pour régler son compte à la petite communauté de pistards ; relégués au rang de simples gravats vite recyclés dans les fondations d’un stade de football commandé à l’époque par la majorité municipale. Plus de 10 ans de blocage politique… Des années d’une longue pénitence pour une génération de coureurs Bisontins et Comtois, en tête de laquelle Morgan KNEISKY, quintuple médaillé mondial sur piste fait dorénavant les beaux titres à la télé et dans les journaux du… Nord-Pas-De-Calais. « Un juste retour des choses lorsque l’on sait ce que nos responsables politiques ont fait de nous…  » commentait encore récemment « le Belge » Pierre Yves BORDY, l’ancien entraineur du coureur Bisontin également champion de France cette année sous les couleurs de Roubaix-Lille Métropole. Vincent GERARD, Soline LAMBOLEY… Beaucoup d’autres aujourd’hui suivent ses traces malgré l’éloignement des infrastructures disponibles (Aigle en Suisse ou le ciment vétuste de la piste Dijonnaise, régulièrement « condamnée » elle aussi… au profit d’un projet de parking VIP dédié au stade de foot tout proche. Décidément !)

Les pistards Comtois à Montceau-Les-Mines/ PHOTOS © Luc Lhomme 2012

UN ÉQUIPEMENT DANS LE QUARTIER TEMIS ET SOUS LA RESPONSABILITÉ DE L’AMICALE CYCLISTE BISONTINE

Une piste en bois naturel dont les services de la ville pourraient rapidement travailler à l’installation derrière le pôle de hand-ball dans le quartier Temis. Le site retenu par le maire de Besançon. Un anneau de vitesse élaboré sur le modèle de ceux qui fleurissent depuis peu aux USA comme à Boulder dans le Colorado. (« Chouette » et écolo…) Le Blog Cycliste vous en avait causé précisément au début de l’année lorsque le président de l’Amicale Cycliste Bisontine, Pascal ORLANDI terminait d’assembler les morceaux de balsa d’une maquette de l’équipement sportif dans son garage. Pour témoigner de l’ardeur avec laquelle le Club Bisontin a toujours tenté de se battre dans l’affaire d’un juste rétablissement de ses droits à entrainer ses champions dans de bonnes conditions.

Morgan Kneisky accueilli par la mairie de Besançon après son titre de champion du monde 2013
PHOTO © JMS

Pas un monument vélocipédique d’envergure internationale ! Mais juste l’instrument raisonnable d’une nouvelle ambition sportive partagée par la ville de Besançon, le département et la région. Celle d’accompagner un étonnant mouvement de fond dans la grande famille du cyclisme comtois, une famille de plus en plus présente sur la scène médiatique nationale et internationale. Ces résultats au plus haut niveau enregistrés chez les pistards malgré leur manque de moyens récurrent, mais aussi un cyclo-cross régional aujourd’hui classé numéro 1 en France au tableau d’honneur de la fédération, et derrière son patron Francis MOUREY. Des podiums prestigieux dans toutes les catégories l’hiver dernier. Des professionnels sur les plus belles routes du monde aussi. Où l’on retrouve encore Francis MOUREY, Arthur VICHOT, Thibaut PINOT et son incroyable numéro sur son premier Tour de France en 2013 ! L’autre Haut-Saônois Laurent MANGEL qui nous avait fait rêver l’an passé au meilleur moment de Roubaix. Mais aussi Geoffrey SOUPE du CC Étupes… Emilien VIENNET ou le Jurassien Alexis VUILLERMOZ…  Une équipe d’entraineurs et de chercheurs à l’image de Frédéric GRAPPE et Julien PINOT dont les travaux font autorité dans le monde sportif. Ces centaines d’amateurs du CC Étupes, de Morteau, Pontarlier, d’Ornans ; du Jura, de la Haute-Saône et du Territoire, sur tous les fronts chaque week-end. Sans oublier des belles médailles en VTT en BMX… S’il fallait se convaincre d’un cyclisme franc-comtois qui ne s’est jamais aussi bien porté grâce à la passion des clubs, celle d’un incroyable tissu de bénévoles toujours sur le pont, et de tout un public assidu. S’il fallait encore justifier l’investissement d’un peu d’argent public dans la discipline, une des plus populaires s’il en est !

 

UN ANNEAU DE VITESSE ET « PLUS » SI AFFINITÉ…

Un anneau Cycliste à Besançon pour 2014… et peut-être aussi la création d’une équipe sur route professionnelle aux couleurs locales dont on chuchote de plus en plus fort la possibilité à partir des rangs de la FDJ de Marc Madiot, et du quartier cycliste de l’Université des Sports de Besançon… On s’en recause très vite.
Jean-Luc Gantner

INFO/ LE RETOUR D’UN ANNEAU DE VITESSE À BESANÇON !

Ce vendredi 3 mars. Le maire de Besançon, Jean-Louis FOUSSERET a réuni ses services et proposé au président de l’Amicale Cycliste Pascal ORLANDI de tout faire pour voir sortir de terre un anneau cycliste dans les plus brefs délais au sein de la capitale Comtoise. Un terrain dans le quartier Temis a dores et déjà été choisi (derrière le pôle de hand-ball), et un tour de table devrait avoir lieu dans les prochaine semaines avec les différentes collectivités concernées afin de réunir le montant nécessaire à l’investissement.
JLG

24 Mar

PISTE/ Les pistards comtois… sous les ailes de « l’Aigle »

Aigle (Suisse), jeudi 21 mars 2013. J’avais tout d’abord prévu de vous communiquer quelques résultats sportifs propres à vous renseigner sur la hiérarchie, la position ponctuelle de chaque coureur ce jour donné d’une « Réunion » de distributions de points UCI sur la piste d’Aigle en Suisse.

Dans l’ordre : Une victoire du suisse Théry SCHIR au « SCRATCH » devant le Bisontin Morgan KNEISKY, et la 3e place d’Olivier BEER pour refermer le paragraphe de ce premier podium. Une course où l’on retrouvait également plusieurs autres Franc-Comtois habitués des lieux : Philemon MARCEL MILLET, Maxime FROIDEVAUX, Alexis NOEL et Thomas GRECO. Les mêmes coureurs de l’Amicale Cycliste Bisontine, mais dans un ordre différent à l’issue de la « COURSE AUX POINTS » de la soirée… Chez les juniors encore, et cette fois dans l’ordre établi par le chronométreur officiel : La deuxième place de Joseph BERLIN SEMON intercalé entre Rémy SERRURIER et Steeve PANNATIER. Un comtois coincé entre 2 Suisses, et j’aurais soldé l’essentiel de cette comptabilité avec la 8e place de Vincent GERARD, la 15e de Rémy JARROT, la 18e enfin pour Corentin CHARBONNET.  Pour vous dire mon intérêt pour la chose chiffrée, l’ordre numérique et le principe de grandeur posé entre les gens qu’on apprécie vraiment… Cette sorte d’arithmétique soutenue par un mode de calcul sans équivoque qui sied tellement aux pages sportives des journaux.

Voilà donc, comme je vous l’ai dit qu’il m’était d’abord passé par la tête de l’écrire ici, et pour conclure sur ce sujet de quelques classements d’importance rapportés de Suisse en Franche-Comté au petit matin du 22 mars 2013. Une heure forcément très avancée au bout d’une après-midi de transport en camion depuis Besançon pour rejoindre la partie la plus orientale du canton de Vaud, et d’une grande soirée cycliste terminée par le voyage de retour. Plus de cinq heures de route en tout pour prendre part à cet étonnant match « vélocipédique » selon le terme consacré à l’époque parisienne de la « piste de la Seine », du « stade Buffalo » ou du « vélodrome des Arts Libéraux au Champ de Mars ». Cette époque où Tristan Bernard, Toulouse Lautrec et même Émile Zola venaient applaudir des ZIMMERMAN, BOURRILLON, MORIN, et autre PIOU PIOU (Edmond JACQUELIN, né en côte d’or). « Le champion cycliste le plus populaire de tous les temps » avait écrit Pascal Sergent dans un ouvrage qu’il lui avait entièrement consacré. Edmond JACQUELIN dit aussi « le boulanger » pour le pétrin duquel le vélo l’avait sorti, débarqué sans le sou de son village de Santenay sans savoir encore qu’il pétrirait le cœur des foules de son incroyable coup de pédale pendant plus de vingt ans. Le Bourguignon, champion du monde de vitesse en… 1900 ; recordman du monde du kilomètre départ lancé sans entraîneur en 1’13 » (les connaisseurs apprécieront l’exploit pour l’époque !) Une consécration sur piste, quelques mois avant le départ du tout premier Tour de France de l’histoire lancé au mois de juillet 1903 sous les fenêtres du « Réveil matin » à Montgeron. Juste avant que ne s’en mêlent les Petit Breton, Pélissier, Charly Gaul, Géminiani, Bobet ou Van Impe…  Pour vous rassurez sur l’état d’esprit dans lequel j’avais décidé de me mêler des hostilités ce soir là dans l’arène du centre mondial du cyclisme à quelques coups de pédales des rives bien mises du Léman. Un panthéon de héros gravés dans les mémoires de la légende des « forçats de la route ». Ce temps des « cracks », ces « démarreurs » capables de faire hurler des foules de 15 à 20 000 personnes dans les tribunes de Paris, Roubaix, Reims, Turin ou Berlin ; celles du Madison Square Garden à New-York où fut inventée cette « Américaine » dont Morgan KNEISKY s’est fait aujourd’hui une spécialité. Le coureur Bisontin et son compatriote Vivien BRISSE devenus champion du monde de l’illustre compétition d’endurance, à Minsk le 24 février 2013.

Un anneau (en pin de Sibérie indique la plaquette publicitaire) d’une longueur de 200m, et des montagnes escarpées par dessus un toit en forme de roue « Max Wheel™ »… Un bijou technique où les pistards Comtois ont pris leurs habitudes depuis qu’ils sont privés de leur propre stade détruit au début de l’année 2000 à Besançon. Une structure de rêve où les athlètes Français sont accueillis en hôtes estimés, mais si loin de chez eux !… Des coureurs de l’Amicale Bisontine, ceux de la Roue d’or de Vesoul et puis des Dijonnais… Tous en ordre de bataille derrière Pierre Yves Bordy. Le « Belge » qui prodigue ses conseils de vieux briscard sous son bonnet Festina, et une roue lenticulaire dans chaque main lorsqu’il ne conduit pas le camion avec toute la tribu de « Hobbits » endormie derrière lui. Ce Gandalf dont je vous ai déjà parlé, le gardien depuis des lustres de tous les secrets de l’anneau. Les détails du « Scratch », du « Kerin » ou de la « Course aux points ».  « Allez mon p’tit ! » répète-t-il au pied de la piste sans jamais un mot de travers. Le vieux sage est philosophe et voit tout dans la meute à l’approche des coups décisifs. « Celui là a mis trop gros, regarde comme il est collé maintenant… » L’expérience. Celle qui a fait décoller les performances de Morgan KNEISKY il y a quelques années (déjà 4 médailles mondiales), ou récemment les prouesses de Soline LAMBOLEY championne de France cadette, et Bisontine elle aussi. La piste, à peine une demie page de rendez-vous imprimés dans le calendrier fédéral qui en contient soixante la majorité dédiée à la route. Des immenses champions qui prouvent leurs talents à chaque réunion, mais sans aucuns moyens à disposition. Rien. L’artisanat le plus complet. Juste des belles paroles prononcées sur les tribunes officielles par les dirigeants du cyclisme français. En Franche-Comté c’est encore pire. Pas un traitre mot de Jean-Louis Fousseret sur le sujet qui préoccupe les pistards de la Comté le jour d’une réception organisée en l’honneur du Bisontin Champion du monde en Biélorussie le mois dernier. Un maire enroué dés lors qu’il s’agit d’évoquer le projet d’un équipement dédié au cyclisme dans la capitale comtoise, fut-ce-t-il seulement pour réparer quelques erreurs commises par ses prédécesseurs dont il est pourtant facile aujourd’hui d’estimer les dégâts. Mais est-il encore besoin de hurler ses arguments devant une école de sourds ?…

Une piste, et je vous jure que le spectacle était à son comble entre les deux virages relevés de l’anneau helvétique ce 21 mars. Des allures folles dans un vacarme vrombissant au passage du peloton écrasé dans les courbes. Quelques dizaines de machines bourdonnantes, lancées à toute berzingue sur le parquet et mues par la seule force humaine. Ce déferlement d’adrénaline au passage de la « cloche ». Des coureurs étirés sur leurs cadres en carbone, allongés de tous leurs muscles et bandés vers la ligne décisive. Les poignets du champion Bisontin dans cette position si particulière, cassée vers l’extérieur à l’avant de son guidon. Ce travail de souplesse ultime qui lui donne l’allure d’un oiseau de proie à l’instant d’un retour en force à l’arrière du groupe de tête. L’élégance d’un mouvement réglé au millimètre et dénué de la moindre oscillation afin de concentrer toute la puissance dans le seul coup de pédale. La majesté naturelle de « l’aigle » lorsqu’il fond sur sa proie. Ce jeu d’une attaque, tactique et foudroyante pour prendre de court ses adversaires déjà lancés à plus de 60 km/h au bout du dernier virage. L’image dont on se lasse pas d’un « faucon Comtois » en action, et toujours prêt à emmener les gamins de son club sous son aile…

Des matchs palpitants qui ne demanderaient qu’à retrouver leur public comme je me souviens avoir lu ces stades remplis, ces tribunes de ciment bondées lors des grands matchs de la folle époque. Ce 16 mai 1901, jeudi de l’ascension, où le monde entier semblait s’être donné rendez-vous dans l’enceinte du parc des Princes pour assister à ce qui resterait dans l’histoire comme le plus grand choc sportif du début du siècle. D’un côté Ce Piou Piou d’Edmond JACQUELIN, le Français ; de l’autre Major TAYLOR « le nègre yankee ». Une confrontation entre deux continents qui fait les choux gras de tous les journaux de l’époque. « La vie Au Grand Air », « L’Auto-Vélo », « le Figaro », « Le Français », « L’Éclair »… La presse qui enregistre alors ses meilleurs records de vente à l’endroit de ce fantastique concours de vitesse sur piste. Il fait froid ce jour là. Un désavantage dit-on pour l’illustre challenger du Français. À 14H30, le coup de revolver lance la première manche. Le silence dans l’arène n’a d’égal que l’émotion indescriptible qui règne sur l’immense stade parisien découvert. Les deux coureurs les meilleurs du monde au coude à coude, roue dans roue dans les deux cents derniers mètres avant l’explosion de joie et les chapeaux jetés sur la piste. « Le Boulanger », de peu, mais premier au poteau, comme JACQUELIN remportera aussi la deuxième manche et entrera pour toujours dans la légende.

PHOTOS © 2013 JL Gantner

Un « Scratch », un « Kerin » et une « Course aux points » plus tard, Toute la petite bande de guerriers de la piste s’est rassise dans le camion jaune derrière son pilote. Le « Belge » toujours fidèle au poste malgré cet horaire professionnel peu académique. Aux côtés de Morgan KNEISKY : NOEL, GRECO, FROIDEVAUX,  MARCEL-MILLET,   BERLIN-SEMON, GERARD, JARROT, CHARBONNET. Leurs projets de leçons à réviser pour le lendemain les uns au lycée, les autres à la Fac. Toute une saison de route qui commence aussi, et ce doux rêve enfoui d’avoir un jour la possibilité de réussir à s’entrainer chez eux sans avoir à se taper des milliers de kilomètres en camion.
(Texte et photographies) JL Gantner

05 Mar

(PHOTO) La photo du champion du monde de « l’Américaine »

Demandez le poster ! Le coureur Morgan KNEISKY photographié à Besançon le jour de son retour dans sa famille après avoir obtenu la plus belle victoire de sa carrière. Alors, elle est pas belle la photo du champion ?!… Un petit bonus du Blog cycliste en exclusivité juste pour ses lecteurs. JLG

Morgane Kneisky et sa médaille d’or des championnats du monde sur piste à l’Américaine
PHOTO © Jean-Charles Sexe