Une course italienne dont on parle peu en France. Disputée chaque année en Toscane depuis 2007 la « Strade Bianche » se dispute sur des chemins « blancs ». (Des routes, ou plutôt des chemins de campagne privés d’enrobé. Tout le charme de la chose évidemment !…)
La Srade Bianche 2011/ PHOTO © blog.wilier.it
La Strade Bianche 2013 (vers Sienne)/ PHOTO © Italian Cycling Journal
Une « Classicissima » du genre, appréciée de quelques guerriers du peloton professionnel comme le coureur Suisse Fabien Cancellara qui a remporté le morceau en 2008 et 2012, ou encore le Belge Philippe Gilbert en 2011. Ce 2 mars 2013, c’est la (Cannondale) qui a fait coup double sur la « Bianche » en plaçant Moreno Moser et Peter Sagan sur les deux premières marches de l’estrade. Un rendez-vous sportif populaire très apprécié des tifosis qui placent la course dans la catégorie d’une « Primavera » (Milan San Remo). Une des affiches de la Gazetta Dello Sport, organisateur du « Giro » ou du « Tour de Lombardie ». La course permet ces images de cyclisme comme nulle autre ailleurs. Des images qui rappellent celles, mythiques, des premiers Tours de France où les « forçats » de l’époque héroïque bouffaient de la poussière ou avalaient de la boue selon les conditions météo au passage des grands cols. Une course à l’ancienne qui semble intéresser quelques représentants de la communauté cycliste Franc-Comtoise, motivés pour tracer un parcours inspiré de la belle épreuve italienne d’ici l’année prochaine. La région regorge de ses voies agricoles. Ce qui n’a pas échappé à ces quelques coureurs locaux passionnés, déjà impatients de chausser des sections de 28mm sur leurs jantes affutées. Je vous en recause dès que l’affaire avance, promis… JLG