24 Mar

PRO/ Catalogne, GPE3, Gand-Wevelgem, Critérium International

DANIEL MARTIN (GARMIN) REMPORTE LE TOUR DE CATALOGNE
THIBAUT PINOT (FDJ) 8e
Dimanche 24 mars 2013. Thomas DE GENDT (Vacansoleil – DCM) empoche la 7e et dernière étape du Tour de la « Volta a Catalunya, pendant que l’Irlandais Daniel MARTIN (Team Garmin Sharp Barracuda) garde son maillot de leader au passage de la ligne d’arrivée à Bacelona.

Thibaut Pinot (FDJ) dans la dernière étape du Tour de Catalogne 2013/ PHOTO © FDJ

Un tour de Catalogne où l’on aura pu estimer les forces du Franc-Comtois Thibaut PINOT (FDJ), 10e de la Grande Boucle 2012, pour qui le caractère très escarpée de l’épreuve constituait un premier objectif de reprise. Le jeune grimpeur prodige de la (FDJ) plutôt dans le rythme dès les premières difficultés. Dans la roue de Bradley WIGGINS (SKY) lorsque le vainqueur du Tour de France avait essayé de placer un démarrage dans le final relevé de la 3e étape. Le Franc-Comtois alors 5e sur la ligne, pour se dire que le p’tit gars vainqueur à Porrentruy l’an passé en avait déjà retrouvé sous la pédale. 10e le lendemain lors de l’étape reine de Catalunya. Une grimpée vers Port Ainé après 217 km de course où le leader de la « Française » montre toute ses capacités parmi les meilleurs. Le coureur de Mélisey qui conclut sa semaine dans le Top 10 comme il l’avait visé, « heureux » d’une 8e place au général devant le Belge Jurgen VAN DEN BROECK (Lotto).

CHRIS FROOME (SKY) SUR LE CRITÉRIUM INTERNATIONAL
La 3e et dernière étape du Critérium international 2013 se déroulait en Corse ce dimanche 24 mars entre Porto-Vecchio et le Col de l’Ospédale. Une manche finale remportée par le Britannique Christopher FROOME (Sky Pro Cycling), raflant au passage le maillot de leader à son coéquipier Richie PORTE. Une « démonstration » pour l’ex lieutenant de Bradley WIGGINS la saison dernière, décramponnant les principaux favoris à moins de 5 km de l’arrivée dans les ultimes dénivelés du juge de paix de la journée. FROOME qui envoie un message fort à Alberto CANTADOR absent de la bataille Corse pour cause de grippe, et une formation Sky de plus en plus dominatrice. Le premier Français, Jean-Christophe PERAUD (AG2R La Mondiale) termine à la 4e place de ce 82e Critérium International, alors qu’on aura vu un moment le Franc-Comtois Francis MOUREY (FDJ) dans une échappée qui comptait aussi Thomas VOECKLER (Europcar), mais sans succès. Un autre Français, Pierrick FÉDRIGO (FDJ) termine 9e au sommet de L’Ospedale et 8e à l’issue des 3 manches de l’épreuve. Son 4e top 10 consécutif…

Francis Mourey, Anthony Roux et Pierrick Fédrigo/ PHOTO © FDJ
Le sprint de la première étape du Critérium International 2013/ PHOTO © FDJ

La (FDJ) qui s’était particulièrement illustrée sur le sprint de la première étape samedi matin où Nacer BOUHANNI a manqué de peu la victoire dans la roue de Theo BOS (Blanco). Une remise en route pour le boxeur-sprinteur Vosgien après sa chute en jaune sur Paris-Nice.

(Classiques Flandriennes)
PETER SAGAN (CANNONDALE) SE VENGE SUR GAND-WEVELGEM

Peter SAGAN (Cannondale Pro Cycling) malheureux à San Remo le week-end dernier, peut enfin savourer cette première victoire sur une classique ce dimanche 24 mars 2013. La première épreuve pavée World Tour de la saison très animée par les hommes de la FDJ. Sur la ligne d’arrivée, la formation de Marc Madiot qui place Matthieu LADAGNOUS à la 6e place d’une épreuve raccourcie de 50 km à cause d’une météo encore triste à pleurer pour ce début de printemps.

Fabian Cancellara en solitaire sur le GP E3/ PHOTO © ERIC LALMAND / BELGA MAG / BELGA/AFP

SPARTACUS EN SOLITAIRE SUR LE GP E3
Vendredi 22 mars 2013. le suisse Fabian CANCELLARA (Radioshack – Trek) s’est offert une victoire en costaud sur le Grand prix E3 Harelbeke.
Au programme : Monts et pavés sur une distance de 209 km. Un parcours où l’on aurait bien pu aussi miser sur un CHAVANEL (Omega Pharma – Quick Step) ou son coéquipier Tom BOONEN, mais le Suisse fut intouchable sur un de ces rendez-vous de prédilection, s »imposant pour la 3e fois à Arelbeke au bout d’un raid solitaire débuté dans le Kwaremont, à 35 km de l’arrivée. Sylvain CHAVANEL (Omega Phara – Quick Step) termine 6e et premier Français. Sébastien TURGOT (Europcar) 10e, Yoann OFFREDO (FDJ) 13e

PISTE/ Les pistards comtois… sous les ailes de « l’Aigle »

Aigle (Suisse), jeudi 21 mars 2013. J’avais tout d’abord prévu de vous communiquer quelques résultats sportifs propres à vous renseigner sur la hiérarchie, la position ponctuelle de chaque coureur ce jour donné d’une « Réunion » de distributions de points UCI sur la piste d’Aigle en Suisse.

Dans l’ordre : Une victoire du suisse Théry SCHIR au « SCRATCH » devant le Bisontin Morgan KNEISKY, et la 3e place d’Olivier BEER pour refermer le paragraphe de ce premier podium. Une course où l’on retrouvait également plusieurs autres Franc-Comtois habitués des lieux : Philemon MARCEL MILLET, Maxime FROIDEVAUX, Alexis NOEL et Thomas GRECO. Les mêmes coureurs de l’Amicale Cycliste Bisontine, mais dans un ordre différent à l’issue de la « COURSE AUX POINTS » de la soirée… Chez les juniors encore, et cette fois dans l’ordre établi par le chronométreur officiel : La deuxième place de Joseph BERLIN SEMON intercalé entre Rémy SERRURIER et Steeve PANNATIER. Un comtois coincé entre 2 Suisses, et j’aurais soldé l’essentiel de cette comptabilité avec la 8e place de Vincent GERARD, la 15e de Rémy JARROT, la 18e enfin pour Corentin CHARBONNET.  Pour vous dire mon intérêt pour la chose chiffrée, l’ordre numérique et le principe de grandeur posé entre les gens qu’on apprécie vraiment… Cette sorte d’arithmétique soutenue par un mode de calcul sans équivoque qui sied tellement aux pages sportives des journaux.

Voilà donc, comme je vous l’ai dit qu’il m’était d’abord passé par la tête de l’écrire ici, et pour conclure sur ce sujet de quelques classements d’importance rapportés de Suisse en Franche-Comté au petit matin du 22 mars 2013. Une heure forcément très avancée au bout d’une après-midi de transport en camion depuis Besançon pour rejoindre la partie la plus orientale du canton de Vaud, et d’une grande soirée cycliste terminée par le voyage de retour. Plus de cinq heures de route en tout pour prendre part à cet étonnant match « vélocipédique » selon le terme consacré à l’époque parisienne de la « piste de la Seine », du « stade Buffalo » ou du « vélodrome des Arts Libéraux au Champ de Mars ». Cette époque où Tristan Bernard, Toulouse Lautrec et même Émile Zola venaient applaudir des ZIMMERMAN, BOURRILLON, MORIN, et autre PIOU PIOU (Edmond JACQUELIN, né en côte d’or). « Le champion cycliste le plus populaire de tous les temps » avait écrit Pascal Sergent dans un ouvrage qu’il lui avait entièrement consacré. Edmond JACQUELIN dit aussi « le boulanger » pour le pétrin duquel le vélo l’avait sorti, débarqué sans le sou de son village de Santenay sans savoir encore qu’il pétrirait le cœur des foules de son incroyable coup de pédale pendant plus de vingt ans. Le Bourguignon, champion du monde de vitesse en… 1900 ; recordman du monde du kilomètre départ lancé sans entraîneur en 1’13 » (les connaisseurs apprécieront l’exploit pour l’époque !) Une consécration sur piste, quelques mois avant le départ du tout premier Tour de France de l’histoire lancé au mois de juillet 1903 sous les fenêtres du « Réveil matin » à Montgeron. Juste avant que ne s’en mêlent les Petit Breton, Pélissier, Charly Gaul, Géminiani, Bobet ou Van Impe…  Pour vous rassurez sur l’état d’esprit dans lequel j’avais décidé de me mêler des hostilités ce soir là dans l’arène du centre mondial du cyclisme à quelques coups de pédales des rives bien mises du Léman. Un panthéon de héros gravés dans les mémoires de la légende des « forçats de la route ». Ce temps des « cracks », ces « démarreurs » capables de faire hurler des foules de 15 à 20 000 personnes dans les tribunes de Paris, Roubaix, Reims, Turin ou Berlin ; celles du Madison Square Garden à New-York où fut inventée cette « Américaine » dont Morgan KNEISKY s’est fait aujourd’hui une spécialité. Le coureur Bisontin et son compatriote Vivien BRISSE devenus champion du monde de l’illustre compétition d’endurance, à Minsk le 24 février 2013.

Un anneau (en pin de Sibérie indique la plaquette publicitaire) d’une longueur de 200m, et des montagnes escarpées par dessus un toit en forme de roue « Max Wheel™ »… Un bijou technique où les pistards Comtois ont pris leurs habitudes depuis qu’ils sont privés de leur propre stade détruit au début de l’année 2000 à Besançon. Une structure de rêve où les athlètes Français sont accueillis en hôtes estimés, mais si loin de chez eux !… Des coureurs de l’Amicale Bisontine, ceux de la Roue d’or de Vesoul et puis des Dijonnais… Tous en ordre de bataille derrière Pierre Yves Bordy. Le « Belge » qui prodigue ses conseils de vieux briscard sous son bonnet Festina, et une roue lenticulaire dans chaque main lorsqu’il ne conduit pas le camion avec toute la tribu de « Hobbits » endormie derrière lui. Ce Gandalf dont je vous ai déjà parlé, le gardien depuis des lustres de tous les secrets de l’anneau. Les détails du « Scratch », du « Kerin » ou de la « Course aux points ».  « Allez mon p’tit ! » répète-t-il au pied de la piste sans jamais un mot de travers. Le vieux sage est philosophe et voit tout dans la meute à l’approche des coups décisifs. « Celui là a mis trop gros, regarde comme il est collé maintenant… » L’expérience. Celle qui a fait décoller les performances de Morgan KNEISKY il y a quelques années (déjà 4 médailles mondiales), ou récemment les prouesses de Soline LAMBOLEY championne de France cadette, et Bisontine elle aussi. La piste, à peine une demie page de rendez-vous imprimés dans le calendrier fédéral qui en contient soixante la majorité dédiée à la route. Des immenses champions qui prouvent leurs talents à chaque réunion, mais sans aucuns moyens à disposition. Rien. L’artisanat le plus complet. Juste des belles paroles prononcées sur les tribunes officielles par les dirigeants du cyclisme français. En Franche-Comté c’est encore pire. Pas un traitre mot de Jean-Louis Fousseret sur le sujet qui préoccupe les pistards de la Comté le jour d’une réception organisée en l’honneur du Bisontin Champion du monde en Biélorussie le mois dernier. Un maire enroué dés lors qu’il s’agit d’évoquer le projet d’un équipement dédié au cyclisme dans la capitale comtoise, fut-ce-t-il seulement pour réparer quelques erreurs commises par ses prédécesseurs dont il est pourtant facile aujourd’hui d’estimer les dégâts. Mais est-il encore besoin de hurler ses arguments devant une école de sourds ?…

Une piste, et je vous jure que le spectacle était à son comble entre les deux virages relevés de l’anneau helvétique ce 21 mars. Des allures folles dans un vacarme vrombissant au passage du peloton écrasé dans les courbes. Quelques dizaines de machines bourdonnantes, lancées à toute berzingue sur le parquet et mues par la seule force humaine. Ce déferlement d’adrénaline au passage de la « cloche ». Des coureurs étirés sur leurs cadres en carbone, allongés de tous leurs muscles et bandés vers la ligne décisive. Les poignets du champion Bisontin dans cette position si particulière, cassée vers l’extérieur à l’avant de son guidon. Ce travail de souplesse ultime qui lui donne l’allure d’un oiseau de proie à l’instant d’un retour en force à l’arrière du groupe de tête. L’élégance d’un mouvement réglé au millimètre et dénué de la moindre oscillation afin de concentrer toute la puissance dans le seul coup de pédale. La majesté naturelle de « l’aigle » lorsqu’il fond sur sa proie. Ce jeu d’une attaque, tactique et foudroyante pour prendre de court ses adversaires déjà lancés à plus de 60 km/h au bout du dernier virage. L’image dont on se lasse pas d’un « faucon Comtois » en action, et toujours prêt à emmener les gamins de son club sous son aile…

Des matchs palpitants qui ne demanderaient qu’à retrouver leur public comme je me souviens avoir lu ces stades remplis, ces tribunes de ciment bondées lors des grands matchs de la folle époque. Ce 16 mai 1901, jeudi de l’ascension, où le monde entier semblait s’être donné rendez-vous dans l’enceinte du parc des Princes pour assister à ce qui resterait dans l’histoire comme le plus grand choc sportif du début du siècle. D’un côté Ce Piou Piou d’Edmond JACQUELIN, le Français ; de l’autre Major TAYLOR « le nègre yankee ». Une confrontation entre deux continents qui fait les choux gras de tous les journaux de l’époque. « La vie Au Grand Air », « L’Auto-Vélo », « le Figaro », « Le Français », « L’Éclair »… La presse qui enregistre alors ses meilleurs records de vente à l’endroit de ce fantastique concours de vitesse sur piste. Il fait froid ce jour là. Un désavantage dit-on pour l’illustre challenger du Français. À 14H30, le coup de revolver lance la première manche. Le silence dans l’arène n’a d’égal que l’émotion indescriptible qui règne sur l’immense stade parisien découvert. Les deux coureurs les meilleurs du monde au coude à coude, roue dans roue dans les deux cents derniers mètres avant l’explosion de joie et les chapeaux jetés sur la piste. « Le Boulanger », de peu, mais premier au poteau, comme JACQUELIN remportera aussi la deuxième manche et entrera pour toujours dans la légende.

PHOTOS © 2013 JL Gantner

Un « Scratch », un « Kerin » et une « Course aux points » plus tard, Toute la petite bande de guerriers de la piste s’est rassise dans le camion jaune derrière son pilote. Le « Belge » toujours fidèle au poste malgré cet horaire professionnel peu académique. Aux côtés de Morgan KNEISKY : NOEL, GRECO, FROIDEVAUX,  MARCEL-MILLET,   BERLIN-SEMON, GERARD, JARROT, CHARBONNET. Leurs projets de leçons à réviser pour le lendemain les uns au lycée, les autres à la Fac. Toute une saison de route qui commence aussi, et ce doux rêve enfoui d’avoir un jour la possibilité de réussir à s’entrainer chez eux sans avoir à se taper des milliers de kilomètres en camion.
(Texte et photographies) JL Gantner

21 Mar

VTT/ Fabien Canal 3e de l’Off Road Cassis

Dimanche 17 mars 2013. L’élite des vététistes XC français étaient sur les bord de la Méditerranée sous des conditions hivernales particulièrement rigoureuses pour retrouver leurs marques ce début de saison. Julien ABSALON (BMC), malheureux à Londres l’an dernier remporte ce VTT Offroad Provence-Alpes-Côte d’Azur 2013, déjà très en forme sur ses principaux adversaires comme Stéphane TEMPIER (BH Suntour KMC), 2e, et dans la difficulté sur la fin de course pour garder le rythme. Le Franc-Comtois Fabien CANAL (Définitive) termine 3e de la compétition, plutôt satisfait de sa condition après un hiver de cyclo-cross brillant et beaucoup de boulot réalisé avec l’entraineur de Francis MOUREY, Joseph MUMBACH qui suit maintenant le coureur de 24 ans. JLG

VTT/ Le podium provisoire pour Thomas Dietsch sur la Cape Epic

743 km pour 16 650m de dénivelé, en 8 jours et à VTT… La « Cape Epic » est certainement l’épreuve par étapes la plus dure au monde dans la discipline du vélo tout terrains longue distance. « La plus belle » aussi selon le champion de France de VTT Marathon, Thomas DIETSCH qui n’échangerait ce voyage annuel dorénavant rituel à Cape Town en Afrique du Sud, contre aucune autre destination à cette époque de la saison. La course lancée dimanche dernier 17 mars doit se conclure dimanche prochain 24 mars. Une compétition dont une des particularités est de se disputer par équipage de deux pilotes.

Thomas Dietsch (Team Bulls) et son équipier Tim Boehme au cours de la 3e étape de la Cap Epic
PHOTO © Nick Muzic / Cape Epic

Après 3 jours, c’est le (Team Bulls) qui dominait encore l’événement. L’allemand Karl PLATT et le Suisse Urs HUBER bien installés en tête de l’aventure ont pourtant dû s’incliner ce 21 mars après l’étape de 120 km (Saronsberg in Tulbagh – Wellington).  Les coéquipiers du pilote alsacien accusant un retard de plus de 20 minutes à l’arrivée. La bonne opération pour l’équipage Jaroslav KULHAVY et Christoph SAUSER dorénavant les nouveaux leaders de cette grande aventure africaine. Le coureur tchèque Jaroslav KULHAVY, champion olympique de cross country à Londres et dans une forme épatante, est déjà bien parti pour faire beaucoup parlé de lui cette saison. Le Français Thomas DIETSCH accompagné de Tim BOEHME, victimes de la même mésaventure dans cette très longue 4e étape, maintiennent leur 3e place au classement général provisoire avant de remonter en selle ce vendredi à Vellington pour une manche technique de 75 km et 1800 m de dénivelés. Une position relativement confortable pour ce 2e duo sur les 3 inscrits sous le maillot Bulls, mais « Tout est dur » commente Tom. « La chaleur sur le parcours (40 à 45°), le niveau des pilotes, le rythme… ». Thomas DIETSCH, 4e l’an passé, déjà avec son compagnon Tim BOEHME, s’est tout spécialement préparé pour l’épreuve en avançant son voyage vers le Cap pour disputer une cyclo-sportive sur route et une autre à VTT. « pour adapter l’organisme aux températures et faire du rythme après l’hiver » expliquait le champion de France avant son départ. Le prétexte en tout cas à de magnifiques images de vélo dont le Blog Cycliste de France 3 n’a pas su résister à publier quelques morceaux choisis capturés lors des 3 première étapes. JLG

PHOTOS © Cap epic

CLASSEMENT GÉNÉRAL À L’ISSUE DE LA 4e ÉTAPE
(TEMPS DE COURSE : 19H40’04 »)

1  Christoph SAUSER – Jaroslav KULHAVY (Burry Stander – Songo)
2 Karl PLATT – Urs HUBER (Team Bulls)
3 Thomas DIESTCH – Tim BOEHME (Team Bulls)
4 Jose HERMIDA – Rudi VAN HOUTS (Multivan Merida)
5 Marco Aurelio FONTANA – Manuel FUMIC (Cannondale Factory Racing)

INFO/ Alexis Vuillermoz de nouveau à l’entrainement

Des nouvelles d’Alexis VUILLERMOZ. Le coureur originaire de St Claude fait savoir qu’il vient de reprendre l’entrainement avec l’autorisation de son staff médical. Le jeune Franc-Comtois spécialiste du VTT, recruté par l’équipe Sojasun pour sa première saison sur route,  avait été contraint de mettre pied à terre au départ de l’avant dernière journée de Paris Nice après avoir été victime d’une chute lors de la 5e étape. « La mauvaise nouvelle » explique-il sur son Facebook, « c’est que je vais devoir faire l’impasse sur le Critérium International et la Coupe de France VTT de St Raphaël… Par contre un beau programme m’attend au mois d’avril avec notamment la Flèche Wallone ». Alexis VUILLERMOZ annonce aussi sa présence sur les 2 premières manches de coupe du monde de VTT XC à Albstadt et Nove Mesto. JLG

18 Mar

Gianni Meersman remporte la 1e étape du Tour de Catalogne

Ce lundi 18 mars 2013. La première étape du 93e Tour de Catalogne  a été remportée au sprint par Gianni MEERSMAN (Omega Pharma Quick step).
Une petit quinzaine d’hommes parmi lesquels Bradley WIGGINS (Sky), Michele SCARPONNI (Lampre), Joaquim RODRIGUEZ (Team Katusha), ou encore Alejandro VALVERDE (Movistar)… a réussi a décrocher le reste du peloton dans l’ultime descente vers Calella, infligeant près d’une trentaine de secondes à leurs poursuivants pour ce premier classement général de la Volta Catalunya. JLG

Thibaut Pinot au départ du Tour de Catalogne

C’est parti pour la 93e édition du Tour de Catalogne (Espagne). 7 étapes entre Calella aujourd’hui et l’arrivée à Barcelone (Montjuic) dimanche prochain 24 mars. Aucun contre la montre, mais de la montagne. Beaucoup de cols au programme comme c’est la tradition. De quoi motivé un jeune Franc-Comtois, Thibaut PINOT (dossard 61), pour qui l’épreuve constitue sa grande reprise sur les courses à étapes cette saison.

Thibault Pinot (FDJ) à la Planche-des-Belles-Filles – Tour de France 2013/PHOTO © JM Picard

Le coureur de Mélisey, vainqueur de l’étape Belfort-Porrentruy sur le dernier Tour de France, dont on se souvient aussi qu’il avait mis le pied à terre au cours d’une 3e manche de ce Tour de Catalogne 2012. Une journée passée dans des conditions hivernales (comme elle s’est répétée ce dimanche 17 mars 2013 sur Milan – San Remo) et après deux journées déjà catastrophiques à jouer des castagnettes sur les machines…  Juste ce qu’il fallait pour dégouter une bonne fois pour toutes un bon tiers du peloton dans l’étape reine de l’édition 2012 dont le britannique futur vainqueur de la Grande Boucle Bradley WIGGINS. Pour dire un peu le chantier ! Une « ballade pittoresque » partie de La Val d’en Bas pour être avortée dans la tempête de neige avant le final d’abord promis à Port Ainé. Au jeu de la dégomme à la mode espagnole en forme de taureau qu’on arrive plus à tenir par les cornes tellement les cocottes sont gelées,  il n’était pas resté grand monde pour contester la place du patron de l’arène Michael ALBASINI, le suisse leader de bout en bout devant l’espagnol Samuel SANCHEZ et le belge Jurgen VAN DEN BROECK. Cette année, la « Volta a Catalunya » prévoit encore de se dresser au sommet du col hors catégorie de 18,9 km qui défend la station de Port Ainé.  Une 4e étape pour alpinistes avertis, puisque les coureurs auront déjà à franchir 4 difficultés dont celle de Port del Cantó également classée HC et longue de 24,6 km. Une journée en altitude ou le compteur doit enregistrer un total d’un peu moins de 220 km au lendemain d’une autres grande aventure sur les pics catalans. Deux arrivées au sommet, favorables à Thibaut PINOT présent dans la liste des hommes marqués à la culotte cette fois ci. Tout comme le sont évidemment Joaquin RODRIGUEZ (Katusha) ou Alejandro VALVERDE (Movistar) vainqueur du Tour d’Andalousie il y a peu. Quelques grands favoris du voyage sur les hauteurs espagnoles, où le public sera curieux de retrouver le bolide de la (Sky) programmé pour le Giro cette année, Bradley WIGGINS loin d’être a bloc a deux moins de sa grande échéance, mais peut-être aussi un poil revanchard sait-on jamais ?!..

Thibaut PINOT, le jeune grimpeur épatant l’an dernier dans les longues ascensions, 10e sur les Champs-Élysées pour sa première participation à la Grande Boucle a donc pris le départ cet après-midi avec son coéquipier et ami Laurent MANGEL (dossard 65), Haut-Saônois lui aussi. Les deux Franc-Comtois auront également avec eux Kenny ELISSONDE (dossard 63), ancien d’Étupes comme ses deux copains et meilleur jeune à Oman au mois de février. Sandy CASAR très attendu aussi pour un voyage qui lui convient tout à fait, Arnold JEANNESSON, Benoît VAUGRENARD et Cédric PINEAU complètent cette belle « Française » pour ces premiers 160 km de l’étape d’ouverture.
JL Gantner

(PHOTO) On courait aussi en Franche-Comté ce we

Samedi 16 mars, Il était question du « Prix de Nantilly » en Haute Saône. Une épreuve du calendrier régional ouverte à tous comme pour la « Fred Vichot » disputée le lendemain dimanche 17 mars à Montigny-les-Vesoul. Une course sérieusement arrosés (à l’eau, bien sûr !) comme il est devenu banal de le répéter en ce début de saison. JLG

Prix de Nantilly 2013/ PHOTO © Richard Lamboley

Hugo Hofstetter (Amicale Bisontine) « géant » en Alsace ce we…

Hugo HOFSTETTER (Amicale Cycliste Bisontine) avait commencé son week-end en échouant de pas grand chose sur le Prix des Carreleurs à Ernosheim-sur-Bruche samedi 16 mars. Une troisième marche du podium qui a sûrement dû motiver le jeune coureur alsacien recruté par l’Amicale Bisontine pour se dresser un peu plus haut sur l’estrade le lendemain dimanche sur le Prix de Wittenheim. Une victoire… ou comme l’ont écrit  les Dernières Nouvelles d’Alsace : « Un grand numéro ! » À lire ici. Le coureur dans sa première année Espoirs qui a décapé l’épreuve de première catégorie, comme il avait déjà montré sa force à Chaumont il y a une semaine. JLG

17 Mar

Francis Mourey (FDJ) 5e de « Cholet Pays de Loire »

On courait encore ce dimanche 17 mars sur « Cholet Pays-De-Loire ». Une épreuve comptant pour la 3e manche de coupe de France PMU remportée par Damien GAUDIN (Team Europcar). Le Franc-Comtois Francis MOUREY (FDJ) qui enchainait une deuxième course dans son week-end après la Classique Loire Atlantique samedi, s’est offert une très belle 5e place sur l’épreuve de 206 km dans le Maine et Loire. Le Bisontin Morgan KNEISKY (Roubaix Lille Metropole) termine 76e. JLG

CLASSEMENT
1 Damien GAUDIN (Team Europcar)
2 Marcel (WYSS IAM Cycling)
3 Rein TAARAMAE (Cofidis)
4 Matthias BRANDLE (IAM Cycling)
5 Francis MOUREY (FDJ)

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