23 Juin

TOUR DE SUISSE/ THIBAUT PINOT AFFAIBLI PAR UNE BRONCHITE. RUI COSTA L’EMPORTE POUR LA 3e FOIS.

La semaine avait bien débuté pour le leader de la Fdj sur ce tour de Suisse. Et ce, malgré un début de bronchite dans les premières étapes de la course helvétique où Tony Martin, à la faveur du contre la montre inaugurale, portait le maillot jaune de leader.

Thibaut PINOT, malade, est à la peine sur le tour de Suisse. (photo © equipefdj)

Thibaut PINOT, malade, est à la peine sur le tour de Suisse. (photo © equipefdj)


A l’issue de la 7e étape disputée contre la montre autour de Worb, on crut même que Thibaut PINOT pouvait atterrir sur le podium à l’arrivée, surtout que le week-end s’annonçait montagneux et donc à l’avantage du haut-saônois. En effet, sur les 25 kilomètres chronométrés, le français faisait mieux que la plupart de ses rivaux au général. 9ème de l’étape à 1’13 » du vainqueur d’étape Tony MARTIN, il repoussait MOLLEMA et KREUZIGER, à une trentaine de secondes. A la 10e place au général à la veille du week-end décisif dans les Alpes suisses et donc en parfaite position.

Rui COSTA remporte la dernière étape et le général du tour de Suisse. (photo © Sirotti)

Rui COSTA s’envole à l’assaut de la dernière étape et remporte une troisième fois le général du tour de Suisse. (photo © Sirotti)

Mais cette maudite bronchite aura eu raison des ambitions du franc-comtois, très déçu à l’arrivée au sommet à Verbier où il perd 2′ sur les premiers dont le vainqueur d’étape, le prometteur grimpeur colombien Johan Esteban CHAVES (Orica). Le leader de la fdj n’a pas réussi à suivre le rythme lorsque les leaders sont passés à l’attaque à 4 kilomètres de l’arrivée, et ce, malgré le soutien de ses coéquipiers. En colère, il décide de passer à l’offensive le lendemain dans une dernière étape courte mais difficile avec l’arrivée au sommet à la station de Saas Fe. Mais la forme l’a bien quittée en cette fin de semaine, et l’espoir français ne parvient pas à prendre la « bonne » lorsque Bauke MOLLEMA, Matthias FRANK et Rui COSTA, dangereux au général, tentent un coup de poker à 40 kilomètres de l’arrivée. Le leader de la course Tony MARTIN est dépassé par les événements sur un terrain montagneux guère à son avantage. Esseulé, l’allemand perd la course au profit de Rui COSTA, vainqueur d’étape et victorieux pour la troisième fois consécutive (!) du tour de Suisse. Thibaut PINOT, lui, termine en « roue libre » à la 23e place de l’étape et 15e du général final. Le leader de la Fdj peut être déçu mais avec un peu de recul, on se souvient qu’il avait eu la même mésaventure il y a deux ans sur la course suisse. Très performant en début de semaine, il était tombé malade et avait abandonné la course le dernier jour. Ce qui ne l’avait pas empêchait de jouer les premiers rôles sur le tour de France ; qui ne se souvient pas de sa victoire d’étape à Porrentruy et de sa 10e place au général après avoir bataillé avec les meilleurs en montagne ? A deux semaines du grand départ à Leeds, PINOT va profiter des jours à venir pour se soigner dans un premier temps. Ensuite, il faudra penser à repartir sur de bonnes bases grâce au soutien de sa famille et de son équipe. C’est d’ailleurs aujourd’hui qu’a été officialisée la composition de la Fdj pour la grande boucle : à ses côtés Thibaut PINOT pourra compter sur Arnaud DEMARE, Arnold JEANESSON, Matthieu LADAGNOUS, Arthur VICHOT, William BONNET, Mickael DELAGE, et Jérémy ROY. Il ne reste plus qu’une place à prendre entre Francis MOUREY, le franc-comtois encore très en vue sur le dernier Giro et le grand pote de Thibaut Cédric PINEAU (verdict après les championnats de France dimanche).

 Auryan GR 

01 Jan

L’année cycliste 2013 vue par notre collaborateur Auryan Guyon

En cette période de fêtes de fin d’année et alors que les équipes professionnelles « font des bornes » au soleil en vue de la prochaine saison, le blog cycliste de Franche-Comté vous propose de revivre quelques-uns des meilleurs moments de l’année écoulée. Trois moments forts du cyclisme professionnel, rédigés sous la forme d’un podium forcément subjectif, mais passionné, de notre collaborateur et jeune coureur cycliste Auryan Guyon…

La 2e victoire de Warren Barguil (Vuelta 2013)/ PHOTO © Graham Watson

La 2e victoire de Warren Barguil (Vuelta 2013)/ PHOTO © Graham Watson

D’ABORD CETTE TROISIÈME PLACE DU PODIUM POUR L’ARRIVÉE DE LA COURSE EN LIGNE DES CHAMPIONNATS DU MONDE DE FLORENCE.
LE CONTEXTE : Qui décrochera le maillot arc-en-ciel de champion du monde sur ce parcours exigeant de Florence en Toscane ? Les favoris se nomment NIBALI, VALVERDE, RODRIGUEZ, FROOME, SAGAN, ou encore CANCELLARA… mais la liste va réduire dès les premières heures de course… La faute à une météo exécrable. Les orages ne cessent de s’abattre sur la Toscane, d’ordinaire si paisible et belle. On ne distingue plus les coureurs, vêtus comme des alpinistes pour survivre à cette journée en enfer qui s’annonce longue… (plus de 270 kms quand même).
LA COURSE : A l’entame du premier tour, des chutes ont déjà éjecté plusieurs favoris. Le vainqueur du Tour de France n’est plus là comme celui de la Vuelta… La sélection par l’arrière se fait naturellement alors que la Suadra Azzura décide de durcir la course pour son leader Vincenzo NIBALI. Cependant la course ne se décante pas vraiment et on se regarde en chiens de faïence entre les favoris. On arrive aux deux derniers tours lorsque le « requin de Messine » se retrouve à terre dans un virage rendu glissant par la pluie… Au prix d’un incroyable effort et de l’aide momentanée des voitures de course, le vainqueur du Giro revient dans la bataille avant l’entame du dernier tour qui va s’avérer décisif. On joue le « money time » dans la côte de Fiesole lorsque « Purito » place une banderille aussitôt contrée par… NIBALI ! Le champion sicilien et l’espagnol passent en tête au sommet de l’avant dernière difficulté. Juste derrière, RUI COSTA, URAN, contrôlés par VALVERDE mènent la poursuite… A l’avant, c’est RODRIGUEZ qui part à l’assaut de son rêve en profitant de la descente d’ordinaire le terrain de prédilection de NIBALI… Ce dernier, prudent après sa récente chute, est repris par un duo composé de RUI COSTA et VALVERDE, l’espagnol coéquipier de RODRIGUEZ. Le colombien URAN qui les accompagnait a chuté dans la descente.  En tête de la course, RODRIGUEZ possède une dizaine de secondes d’avance alors que c’est NIBALI qui mène la poursuite… L’italien est costaud et parvient à recoller avant que Purito n’en remette une… Cette fois, l’espagnol semble s’envoler vers le titre mais RUI COSTA, qui faisait de la « patinette » dans la roue de NIBALI, se lance à sa poursuite… La suite ? On la connaît, le portugais revient sur le catalan à quelques mètres de la ligne et le règle au sprint. Pourquoi ? Un suspens haletant dans le dernier tour avec un Purito magistral mais RUI COSTA plus opportuniste…

EN DEUXIÈME POSITION, LA FAMEUSE ÉTAPE DES BORDURES SUR LA ROUTE DE ST ARMAND MONTROND LORS DU TOUR DE FRANCE.
LE CONTEXTE : FROOME est en jaune après sa démonstration dans les Pyrénées et semble passer ces étapes de transition dans le centre de la France sans grandes difficultés, avant d’attaquer le Mont Ventoux puis les Alpes. Mais, cette étape entre Tours et Saint-Armand Montrond va lui réserver bien des frayeurs… La faute à des équipes Omega Pharma Quick-Step et Saxo Bank Tinkoff survoltées !
La course : La route est plate et rectiligne entre Tours et Saint Armand Montrond lors de la 13e étape du tour de France 2013. Mais elle est aussi exposée, avec peu d’abris, or, il y a du vent de côté ce vendredi 12 juillet dans cette région de l’hexagone. L’équipe de Mark CAVENDISH avait prévu ce scénario ce matin au briefing et les hommes de Patrick Lefévère vont appliquer les consignes à la lettre. Un premier éventail est créé et déjà les leaders sont obligés de remonter pour venir se placer en tête du peloton…Mais le vent souffle très fort et les coéquipiers de CAVENDISH pédalent très fort : le peloton explose ! Ensuite, l’équipe Belkin de Bauke MOLLEMA s’y met à son tour. Alejandro VALVERDE, 2e au général est piégé ! Victime d’un ennui mécanique, l’espagnol est obligé de s’arrêter pour changer de roue, il perd quelques mètres qu’il ne parviendra pas à combler malgré l’aide de ses coéquipiers… C’est le premier leader à voir ses chances de podium s’envoler. C’est une journée à faire perdre le tour à un leader et l’équipe Saxo Bank de CONTADOR l’a bien compris. A 30 kilomètres de l’arrivée, ils profitent des conditions favorables pour mettre en difficulté le maillot jaune. Il faut dire qu’il est esseulé dans un peloton qui ne comporte plus qu’une trentaine de coureurs… Bientôt il n’en restera plus qu’une dizaine en tête sous l’impulsion de ROGERS, ROCHE, KREUZIGER et CONTADOR ! Au final, FROOME ne perd « qu' »une minute dans l’affaire mais l’addition aurait pu être plus salé…
Pourquoi ? Une étape au scénario aussi fou, ça faisait longtemps qu’on n’en avait pas vu sur le tour. Et en plus sur une étape plate où il est encore plus difficile de faire des différences. C’est quand on est surpris que c’est le plus spectaculaire.

ET LA PREMIÈRE PLACE POUR LA DEUXIÈME VICTOIRE DE WARREN BARGUIL SUR LA VUELTA.
LE CONTEXTE :  Déjà vainqueur de la 13 étape, Warren BARGUIL dispute son premier grand tour à 21 ans. Cela ne va pas empêcher le prodige breton de s’imposer une deuxième fois sur les routes de la Vuelta. Il devance l’expérimenté Rigoberto URAN, lors de la 16e étape au sommet de l’alto de Formigal. Une victoire pleine de maîtrise et de sang-froid.
LA COURSE : Profil accidenté au menu de cette 16e étape de la Vuelta avec, très vite une échappée qui prend forme. On y retrouve une bonne vingtaine de coureurs dont Warren BARGUIL, Mickael CHEREL, Juan Antonio FLECHA, Rigoberto URAN, ou encore José HERRADA… L’arrivée se joue au sommet d’un col de 15,8 kms à 4% de moyenne pour aller chercher la station de Formigal. Et certains coureurs anticipent déjà en attaquant à quelques encablures des premières pentes. C’est la cas du vainqueur du tour de l’avenir 2012 Warren BARGUIL qui prend les devants alors que l’ascension finale débute à peine… Le jeune français dans son style caractéristique de grimpeur aérien fait des écarts alors que derrière ses anciens compagnons d’échappée se regardent… Va t-il le faire ? Remporter une deuxième victoire en quelques jours pour son premier grand tour à seulement 21 ans ?! Le suspens est à son comble lorsque URAN qui est en chasse revient à une vingtaine de secondes. Il reste 2 kilomètres et le colombien fonce sur la tête de la course où l’ex coureur du CC Etupes commence à trouver le temps long. Le français se relève et attend URAN qui le rejoint à l’entame du dernier kilomètre… « Ça va se la jouer comme çà » hurle le commentateur d’Eurosport. Comprenez au sprint, « à la pédale » ! BARGUIL est calé dans la roue du coureur de la Sky qui lance le sprint. Le français est dans son sillage mais ne semble pas être en position de le dépasser. Mais à 50 mètres, le voilà qui se porte à sa hauteur et le dépasse pour remporter la victoire pour quelques centimètres !
POURQUOI ? C’est historique ! BARGUIL se révèle aux yeux du monde pour son premier grand tour en remportant deux étapes. Il a l’avenir devant lui. Le talent en tout cas est bien présent, il nous l’a montré avec deux victoires de grande classe.

ALORS BIEN SÛR, L’ULTRA DOMINATION DE CHRIS FROOME SUR LES PENTES D’AX-3 DOMAINES ET DU VENTOUX RESTERONT AUSSI DANS LES MÉMOIRES tout comme l’émergence de Nairo QUINTANA parmi les grands grimpeurs au Semnoz, l’arrivée de Liège-Bastogne-Liège. On retiendra aussi le festival de Nibali sur la 5e étape de Tirenno-Adriatico ou lors de l’arrivée au Tre Cime di Lavaredo. Enfin, comment oublier l’arrivée de la 6e étape de la Vuelta où Tony MARTIN se fait griller la victoire pour… 25 mètres après une échappée solitaire d’une autre époque, la dantesque « Primavera » dans la neige et le froid, les chefs d’oeuvre de CANCELLARA sur le tour des Flandres et Paris-Roubaix ou encore le spectacle proposé par le terrible angliru sur la Vuelta. Maintenant, à vous de faire votre podium des meilleurs moments de la saison !

Auryan Guyon

26 Oct

Présentation du Tour de France 2014 : L’Est à l’honneur !

Auryan Guyon (le jeune coureur de l’Amicale Cycliste Bisontine) décrypte le parcours du Tour de France 2014 pour le Blog cycliste.

Comme on le savait déjà, l’est de l’hexagone sera à l’honneur à l’occasion du 101ème tour. Un parcours truffé de pièges avec une première semaine atypique.

En effet, le tour 2014 s’élancera de Leeds dans le nord de l’Angleterre, ce qui en fait le départ le plus septentrional de son histoire. Une première étape de sprinteurs (on pense déjà au britannique Mark Cavendish…) puis un deuxième volet beaucoup plus corsé à l’image de celle de l’année dernière sur l’ile de beauté. Une étape « Liège-Bastogne-Liège » avec 3000 m de dénivelés répartis sur les 198 kms entre York et Sheffield. Il s’agira forcément d’une étape piège tout comme la 5e manche entre Ypres et Arenberg-porte du Hainaut, une fois le Tour revenu en France, une étape de 9 secteurs pavés (environ 20 kilomètres). Nul doute que les favoris prendront leurs précautions et feront des reconnaissances dans le Nord. On se souvient qu’en 2010 sur le même type d’étape, Lance Armstrong y avait perdu de précieuses minutes et Frank Schleck une clavicule…

TDF 2014 (carte)


Ensuite, le tour fait cap à l’est avec 3 étapes dans les Vosges dont la première avec l’arrivée au sommet du mur de la Mauselaine (2 bornes à 10%) à Gerardmer. La « perle des Alpes » accueillera le lendemain le départ d’une étape pour baroudeur avec l’arrivée à Mulhouse. Puis le 14 Juillet, jour de fête nationale, une étape avec 4000 m de dénivelé devrait décanter le classement général. Pas moins de 6 cols avec des pentes raides comme la trouvaille d’ASO  (le col des Chevrères) avant l’arrivée au sommet à la Planche des Belles-Filles qui fait son retour deux ans après la victoire de Christopher Froome.
Le lendemain ce sera repos à Besançon avant un départ fictif, le 16 juillet, en longeant les voies du tramway pour un départ réel à Avanne en direction d’Oyonnax (186 kms).
Deux jours plus tard on sera déjà dans les Alpes avec deux étapes avec arrivée en altitude. La première à Chamrousse sur les hauteurs de Grenoble où Lance Armstrong y avait remporté un contre la montre en 2001. La deuxième à Risoul où Nairo Quintana s’était révélé sur les routes du tour de l’avenir en 2010 à l’issue… d’un contre la montre, qui, en 2014, n’aura lieu qu’à une reprise sur les routes du tour. En effet, seulement 54 kms sont réservés à l’exercice solitaire sur la prochaine grande boucle lors de l’avant dernière étape entre Bergerac et Périgueux.
Avant cela, les Pyrénées auront sûrement fait le ménage car avec 3 étapes difficiles dont la première qui relie Carcassonne à Bagnères de Luchon avec le Port de Balès comme juge de paix sera longue de 237 kms ! Le lendemain, la 17e étape entre Sary Soulan et le Plat d’Adet est vue par beaucoup comme l’étape reine. Il faut dire qu’avec 40 kilomètres d’ascension (4 cols) en 125 kilomètres seulement, les plus forts seront forcément devant. Enfin, la dernière étape Pyrénéenne qui emprunte le col du Tourmalet avant l’ascension finale à Hautacam sera le théâtre de l’explication finale entre les favoris.
Pour finir, la traditionnelle « étape de gala » avec l’arrivée sur les champs Élysées, ne se fera pas en nocturne comme l’année dernière. Vivement le 5 Juillet ! A.G

LES 21 ÉTAPES DU TOUR DE FRANCE 2014
  5 juillet : 1ère étape, Leeds (Angleterre) – Harrogate (Angleterre), 191 km
  6 juillet : 2e étape, York (Angleterre) – Sheffield (Angleterre), 198 km
  7 juillet : 3e étape, Cambridge (Angleterre) – Londres, 159 km
  8 juillet : 4e étape, Le Touquet-Paris-Plage – Lille, 164 km
  9 juillet : 5e étape, Ypres (Belgique) – Arenberg Porte du Hainaut, 156 km
10 juillet : 6e étape, Arras – Reims, 194 km
11 juillet : 7e étape, Epernay – Nancy, 233 km
12 juillet : 8e étape, Tomblaine – Gérardmer La Mauselaine, 161 km
13 juillet : 9e étape, Gérardmer – Mulhouse, 166 km
14 juillet : 10e étape, Mulhouse – La Planche des Belles Filles, 161 km
15 juillet : Journée de Repos
16 juillet : 11e étape, Besançon – Oyonnax, 186 km
17 juillet : 12e étape, Bourg-en-Bresse – Saint-Etienne, 183 km
18 juillet : 13e étape, Saint-Etienne – Chamrousse, 200 km
19 juillet : 14e étape, Grenoble – Risoul, 177 km
20 juillet : 15e étape, Tallard – Nîmes, 222 km
21 juillet : Journée de Repos
22 juillet : 16e étape, Carcassonne – Bagnères-de-Luchon, 237 km
23 juillet : 17e étape, Saint-Gaudens – Saint-Lary-Soulan Pla d’Adet, 125 km
24 juillet : 18e étape, Pau – Hautacam, 145 km
25 juillet : 19e étape, Maubourguet Pays du Val d’Adour – Bergerac, 208 km
26 juillet : 20e étape, Bergerac – Périgueux, 54 km (contre-la-montre individuel)
27 juillet : 21e étape, Evry – Paris Champs-Elysées, 136 km

01 Oct

Fin de la belle aventure Sojasun, et le Jurassien Alexis Vuillermoz obligé de poursuivre son apprentissage du métier ailleurs…

Jimmy ENGOULVENT, Anthony DELAPLACE, Brice FEILLU, Jonathan HIVERT, Rémi PAURIOL, Julien El FARES… ou encore Alexis VUILLERMOZ, le jeune Jurassien…) 23 coureurs, mais aussi tout leur staff, directeurs sportifs, soigneurs ou mécanos… Soit plus d’une quarantaine de personnes en tout. Débarqués de la compétition professionnelle. Où l’on ne se rend pas toujours compte à quel point, l’histoire d’une équipe professionnelle de cyclisme est d’abord également l’histoire d’une entreprise comme les autres, et la vie de son manager, celle d’un chef d’entreprise confronté à la difficile loi du marché, l’offre et la demande, la versatilité des mœurs et l’ère du temps. (Je dis ça dans le sens où l’on aurait souvent tendance à oublier les coulisses du spectacle, les basses besognes,  le travail des marins dans les soutes. Toute cette machinerie délicate à manœuvrer sous les ordres d’un capitaine de route exposé aux furies météorologiques de toutes sortes…)

Alexis Vuillermoz (Sojasun) interviewé par France TV sur le Tour de France du centenaire

Alexis Vuillermoz (Sojasun) interviewé par France TV sur le Tour de France du centenaire

Fin de parcours donc ! pour la Sojasun. L’équipe « Bretonne » managée par Stéphane HEULOT n’a finalement pas réussi à séduire un nouveau co-sponsor avant la date limite des dépôts de dossiers auprès de l’UCI. Ce 1er octobre, le peloton professionnel français perd donc l’une de ses équipes les plus représentatives de ces dernières années de compétition, et peut-être aussi quelques illusions sur sa cote de popularité plutôt florissante si l’on en croyait les diverses études publiées sur le sujet depuis quelques temps… Un rapport de Sportlab par exemple, largement diffusé et commenté dans la presse 2012, assurait de la position du cyclisme comme quasi leader sur le marché du sponsoring sportif. Tout juste si celui ci n’arrivait pas devant le football… Une augmentation du nombre des marques sur le circuit World Tour (« 61 contre 40 il y a 3 ans » disait Sportlab) et de l’enveloppe totale consacrée aux équipes (« +36,5% pendant la même période ») étayaient la folle idée que tout allait mieux au pays de la bicyclette depuis les « vieilles affaires Cofidis et Festina. Et même… Un des directeurs de la fameuse agence de gestion de droits d’image et de conseil marketing (Bertrand Avril) insistait encore auprès des journalistes sur le peu d’incidence qu’auraient eu les affaires de dopage sur la notoriété des marques concernées. « Si on parle aux gens de Festina, ils vont vous dire cyclisme, dopage, ça n’empêche que leur notoriété est dix fois supérieure à d’autres marques de montres qui étaient au même niveau commercial il y a 15 ans. » On peut bien sûr les croitre sur parole ! J’avais moi-même, et personnellement entendu les hôtesses très agréables de Festina™ sur le tour de France 2012, répéter en boucle la merveilleuse litanie à tous les journalistes qui s’arrêtaient se faire offrir le petit déjeuner de confitures maison ou le goûter au foie gras. Les jolies filles bien habillées dans leur stand rutilant voulaient absolument me donner l’heure soit disant depuis longtemps consommée, de la réconciliation qui avait sonné entre le public et leurs montres qui allaient si bien au bras des gogos. Un cyclisme toujours à la bonne heure d’une estime sans faille entre le public et sa grande histoire sportive. Une belle prière « d’experts » en analyses « sympathique » comme on dit dans le monde des enchanteurs de foires commerciales. Où quand le publiciste est aussi celui qui encaisse à la fin… Des chiffres, à qui l’on fait bien dire ce que l’on veut selon le principe de l’assaisonnement de la soupe et surtout de qui la boit à grand soif…

Alexis Vuillermoz à Embruns © Këvin Rueflin

Alexis Vuillermoz sur le Tour de France du centenaire / CLM d’Embruns © Këvin Rueflin

La belle Sojasun, pauvre d’elle… malgré tous ses effort et son chouette palmarès, ses 65 victoires dans ce labs de temps d’une économie « mirifique » dont nous parlions à l’instant sous l’autorité compétente d’un groupe de spécialistes réputés… ses 3 participations au Tour de France très remarquées et par conséquent très « bancable » comme on dit maintenant dans le show bizz et si l’on en tire la plus « bancale » des conclusions sur l’autel de la rentabilité médiatique. Cette Sojasun d’un super Jérôme COPEL après avoir compté dans ses rangs Pierre ROLAND ou Julien SIMON… des coureurs à qui Stéphane Heulot avait d’abord donné leur chance et permis de faire leurs armes avant d’impressionner la terre entière sur le grand voyage « touristique » du mois de juillet. Cette Sojasun qui avait fait rêver toute la région de Franche-Comté lorsqu’elle comptait dans ses rangs Laurent MANGEL. Ce Paris-Roubaix 2012 où le Haut-Saônois aujourd’hui salarié de la FDJ.fr avait montré le maillot en plein dans la trouée d’Arenberg. Comme je vous le dis ! « Vas-y Lolo ! » On était tous à fond en train d’arracher les accoudoirs des fauteuils devant l’écran de télé. Laurent MANGEL en 2012 et puis Alexis VUILLERMOZ cette année 2013. Un essai sur la route du jeune vététiste sanclaudien, largement transformé sur la grande boucle du centenaire. Un Tour du champion de France et vice champion du monde espoirs de VTT, épatant. Alexis, joint justement par téléphone ce lundi post – Mondial de cyclisme sur route à Florence, informé de la décision de son manager « par la presse numérique » au moment même où je découvrais aussi la nouvelle par le même canal. « L’équipe s’y était préparé depuis le mois d’août ». Explique le jeune coureur jurassien. « On savait que ça pouvait arriver. Ce n’est pas vraiment une surprise ! » Alexis, seulement agacé par cette image de dopage qui colle à la peau de son sport comme, j’ai pu entendre toute une relève de son âge le regretter amèrement  dans le peloton depuis 2 ans. Thibaut PINOT, Arthur VICHOT, Morgan KNEISKY… tous conscients et tristes de ce constat dans lequel aucun d’entre eux n’a pourtant à se reprocher la moindre responsabilité.  « Dans la presse, à la télévision, on parle plus de dopage que de sport lorsqu’il s’agit de cyclisme ! Ça ne s’arrête jamais ! ». Un constat porté également par Jean-Jacques MENUET, le doc de l’équipe Sojasun dans une lettre ouverte publiée sur son site écrite le 30 septembre. Le dernier arrivé chez Heulot explique pour sa part, « ne pas être plus inquiet que ça… » au moment ou il faut  forcément se relever les manches pour trouver du boulot ailleurs. « C’est mon agent qui s’occupe des contacts avec d’autres équipes, pour ma part, je ne connais pas encore assez le monde de la route. En ce qui concerne la Sojasun, ce que je veux dire c’est que j’ai passé une super année dans cette formation et que je remercie vraiment toute l’équipe pour tout ce que j’ai appris… Le Tour de France était une incroyable expérience. Pour le reste, quand on est coureur, on est habitué à la précarité. J’ai déjà vécu des moments difficiles auparavant. Ça fait partie de notre sport ». Alexis VUILLERMOZ qui prendra la route du Tour de Vendée pour conclure sa saison le week-end prochain, rappelant qu’il poursuivra sa collaboration avec son entraineur et ami, Jean-Baptiste QUICLET, lui aussi Jurassien et victime de l’arrêt de la Sojasun…

L’équipe professionnelle Rennaise rejoint aujourd’hui la liste noire des équipes barrées du tableau cette année ; ou condamnées à une importante restructuration pour des raisons somme toutes similaires. Un manque de moyens financiers, conséquent à une économie certes moins heureuse qu’au milieu es années quatre-vingt, mais dû aussi à une certaine perte de confiance des marques pour la discipline malgré les changements profonds et tout le travail effectué pour assurer le cyclisme de sa probité. (N’en déplaise aux statistiques d’un optimiste faiseur de belles enquêtes d’opinions…) Des beaux maillots condamnés à mettre la flèche malgré leur prestige sportif auprès des spectateurs… À l’image de la mythique et pourtant si solide Rabobank ; la Sako-Tinkoff de Bjarne Riis ; ou la formation basque Euskatel en proie à toutes les agitations ce mois de septembre après les échanges de « mauvais » procédés entre les propriétaires de l’équipe et le pilote automobile Fernando Alonso… Voilà qui pourrait donner matière à réflexion au sein de la nouvelle présidence de l’UCI.

Concernant la formation professionnelle ancrée en Bretagne, seule l’association Sojasun Espoir ACNC poursuivra son activité en attendant peut-être des jours meilleurs qui permettront à Stéphane Heulot et à son partenaire principal de retrouver un nouveau souffle sur le ring de la concurrence internationale.
JL Gantner

29 Sep

Le Franc-comtois Arthur Vichot 18e à Florence, et des jeunes Français qui font une belle impression

Le champion de France Arthur VICHOT (FDJ.fr) termine premier Français de la course en ligne des championnats du monde de cyclisme sur route à Florence. 18e à 10 places de Romain BARDET, un autre jeune membre de l’équipe nationale choisie par Bernard BOURREAU ont le talent nous a tous étonné au mois de juillet sur le Tour du centenaire. Arthur VICHOT, 18e… devant Edvald BOASSON HAGEN et Jakob FUGLSANG… Loin devant John DEGENKOLB… et  juste pour préciser le niveau de performance du baroudeur Franc-comtois engagé dans la course la plus disputée de l’année. Thibaut PINOT termine lui 50e à une poignée de secondes de son coéquipier Anthony ROUX, et quelques places devant Ciryl GAUTIER et Thomas VOECKLER. Pour apprécier du même coup la qualité prometteuse de cette jeune équipe tricolore dont on relèvera surtout la fabuleuse histoire de la toute jeune Nantaise Séverine ÉRAUD devenue championne du monde du contre la montre chez les juniors dames ; ou encore celle de Yoann PAILLOT médaillé d’argent du chrono chez les espoirs. Deux podiums pour solde de cette semaine Toscane, mais pas une miette d’accessit en ce qui concerne les Élites… De quoi tirer mille conclusions de comptoir bien sûr ! Mais à la réflexion, le bilan est on ne peut plus honorable si l’on considère au moins l’âge moyen du groupe en question.

Arthur Vichot (FDJ.fr) sur la Classic de l'indre 2013 © Presse sports

Arthur Vichot (FDJ.fr) sur la Classic de l’indre 2013 © Presse sports

Une formation que l’on pourrait presque qualifier de « néopro », lancée dans une arène de vieux briscards. Visez donc par exemple le grand favori de ces mondiaux 2013, l’italien Vincenzo Nibali (bientôt 29 ans) finalement déposé dans les ultimes kilomètres avec Alejandro Valeverde (34 ans)… Le vainqueur de Liège-Bastogne-Liège, de la Flêche Wallone et du Dauphiné libéré… ou encore Purito, sont plus grand challenger ce dimanche avant de coincer lui aussi dans le sprint final, Johaquim Rodriguez (34 ans), planté dans la roue de Rui Alberto Faria da Costa au moment de passer la ligne, un jeune coureur portuguais de 26 ans déjà !… Soit 3 années d’expériences supplémentaires comparé à un garçon comme Thibaut PINOT (4 pour Romain BARDET et 5 pour Warren BARGUIL victime d’une mauvaise chute sur le difficile circuit UCI complètement détrempé)… D’ailleurs en  Italie, le nouveau patron des bleus affichait volontiers sa satisfaction d’être parvenu à créer un groupe tout neuf, motivé et bien dans sa peau qui reflète parfaitement ce changement profond, cette nouvelle ère qui s’installe aux balustrades d’honneur de la FFC. Arthur VICHOT, lauréat du Tour du Haut Var cette année avant de décrocher le plus beau des maillots à Lannilis devant Sylvain CHAVANEL (34 ans) et Tonny GALLOPIN. Le garçon né à Colombier-Fontaine dans le Doubs capable du meilleur sur des courses prestigieuses, déjà vice champion de France sur route lorsqu’il était chez les espoirs ; vainqueur d’étape sur le Dauphiné ; 2e au Gd prix du Québec le 13 septembre dernier… Un énorme potentiel, mais dont l’intelligence et l’intuition constitue son meilleur levain. De son côté, et pour conclure le chapitre Franc-comtois de cette grande semaine cycliste italienne, la championne de France Laura PERRY termine 43e de la course en ligne juniors dames pour sa première année passée dans la catégorie.
JL Gantner

Rui Alberto Faria da Costa, champion du monde de cyclisme sur route 2013

Un portugais à Florence. Ce dimanche 29 septembre 2013, Rui Alberto FARIA DA COSTA remporte le titre de champion du monde de cyclisme sur route.

Rui Alberto Faria da Costa champion du monde à Florence

Rui Alberto Faria da Costa champion du monde à Florence © AFP

Une victoire au sprint contre l’espagnol Joaquim RODRIGUEZ vaincu après avoir mené course en tête tout le final. Un dernier règlement de compte au nez et à la barbe du grand favori des tifozis Vincenzo NIBALI victime d’une chute un peu plus tôt. L’italien vainqueur du Giro cette année, resté coincé à 2 kilomètres de l’arrivée avec Alejandro VALEVEDE. Une fin de course où les Français (GAUTHIER, VOECKLER, PINOT, VICHOT, BARDET ROUX et MOINARD) étaient encore placés… Après Philiphe GILBERT en 2012, Rui Alberto FARIA DA COSTA offre à son pays le premier maillot arc en ciel de son histoire. JLG

20 Sep

(PHOTO) On ne s’en lasse pas !

Des images qui auront marqué cette fin de saison. En commençant par les deux victoires de Warren BARGUIL et celle de Kenny ELISSONDE sur la Vuelta. (2 garçons formés au CC Étupes).  Cette nouvelle génération de coureurs français avec Thibaut PINOT, Arthur VICHOT, Nacer BOUHANNI, Romain BARDET, Cyril GAUTIER ou encore Alexis VUILLERMOZ… lancée dans la plus belle des trajectoires sportives. Des coureurs « capables ces prochaines années, du meilleur au plus haut niveau » commentait récemment le sélectionneur national Bernard Bourreau. JLG

La 2e victoire de Warren Barguil (Vuelta 2013)/ PHOTO © Graham Watson

Kenny Elissonde (l'Angliru - Vuelta 2013) / PHOTO © Graham Watson

Kenny Elissonde (l’Angliru – Vuelta 2013) / PHOTO © Graham Watson

19 Sep

(PHOTO) Morgan Kneisky sur le Tour du Doubs

Le Bisontin aura fait toute la course à l’avant ce dimanche 15 septembre 2013. Dans le Doubs, Morgan KNEISKY (RLM) aura marqué de son talent la 13e manche de coupe de France. À l’attaque dès les premiers kilomètres et présent dans chaque coups, la motivation du champion du monde sur piste n’aura pourtant pas suffi. Victime d’un ennui mécanique dans les tous derniers kilomètres, ses compagnons d’échappée ont pu fuir sans scrupule dans les ultimes pentes du Larmont. À Pontarlier, Aleksejs SARAMOTINS (IAZM Cycling) a remporté au sprint la 27e édition du Tour du Doubs devant Thomas VOECKLER (Europcar). PHOTOS © JM PICARD

Morgan Kneisky (RLM) sur le Tour du Doubs 2013/ PHOTO © JM Picard

Morgan Kneisky (RLM) sur le Tour du Doubs 2013/ PHOTO © JM Picard

Morgan Kneisky (RLM) sur le Tour du Doubs 2013/ PHOTO © JM Picard

Morgan Kneisky (RLM) sur le Tour du Doubs 2013/ PHOTO © JM Picard

16 Sep

(VIDEO) Tour du Doubs 2013/ Les images de la course

Revivez un résumé en images de la course depuis la caméra de France 3. Derrière l’objectif : Jean-Marie Baverel qui a même réussi à piquer un peu d’air à Thomas Voeckler dans la descente d’Arc-Sous-Cicon…


190 km de tournage sous la pluie pour finir trempé jusqu’aux os… et à court « d’Oxygène » sûrement, vu la vitesse du leader d’Europcar pour essayer de se faire la belle avant la montée de Mouthier-Haute-Pierre. T’inquiète mon pote. La prochaine fois, je te ramène un disque de Jean-Michel Jarre !… (Le type qui a piqué tous les airs de Kraftwerk pour essayer de faire croire qu’il était le premier de la course !) Heu, non… Kraftwerk, c’est pas des coureurs cycliste du tout. Quoiqu’à y regarder de plus près… Ce « Tour de France » sur la pochette de  1983… Puisque je vous dit que le vélo est partout. JLG

 

LE TOUR DU DOUBS 2013/ LE RÉSUMÉ TV SUR FRANCE 3

VIDEOS © FRANCE TV 2013
JL Gantner, JM Baverel, Jacky Paulin, Francis Morey, Marc Perroud, Alexandre Baudrand

 

LE TOUR DU DOUBS 2013 / TOUTES LES IMAGES

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JL Gantner, JM Baverel, Jacky Paulin, Francis Morey, Marc Perroud, Alexandre Baudrand

 

(VIDEO) TOUT, TOUTES LES VIDÉOS DU TOUR DU DOUBS !

la 27e édition du Tour du Doubs comptait pour une 13e manche de la coupe de France professionnelle. Un temps pourri au pied du massif jurassien, sur un parcours entièrement redessiné cette année dans le Haut-Doubs.

Sur le Tour du Doubs 2013/ PHOTO © JM Picard

Sur le Tour du Doubs 2013/ PHOTO © JM Picard

Plus technique, plus dur aussi ! Un dessin aux caractéristiques toutes dévolues aux « passeurs de bosses » et autres « puncheurs » pour qui la compétition présentait un enjeu particulier à quelques jours de la grande échéance des championnats du monde de cyclisme sur route organisés à Florence (Italie),  et sous l’œil de l’incorruptible Bernard Bourreau, le nouveau sélectionneur de l’équipe de France professionnelle. Au bout du labeur, c’est le Letton Aleksejs SARAMOTINS (IAZM Cycling) qui s’est offert la victoire après sa 2e place obtenue la veille sur le Tour du Jura (suisse). Une victoire sur la ligne, du brin… d’un fil… contre Thomas VOECKLER (Europcar). Le Français, battu et dépité à l’issue d’une course quasi parfaite, où pas une âme au milieu de la foule de spectateurs réchauffés grâce au micro de Daniel Mangeas n’aurait renoncer à donner tout de même « gagnant » le chouchou du cyclisme tricolore. JL Gantner

 

LES INTERWIEWS D’AVANT COURSE

Bernard BOURREAU (Sélectionneur national)/ Ce tour du Doubs fut l’occasion de rencontrer le nouveau sélectionneur de l’équipe de France. Bernard Bourreau, venu en Franche-Comté afin de peaufiner sa liste définitive avant les championnats du monde de Florence. Bernard Bourreau qui avait aussi prévu de rencontrer personnellement quelques coureurs dont Thomas Voeckler et le staff d’Europcar, avant de régler quelques détails avec les deux entraineurs bisontins de la FDJ.fr Fed Grappe et Julien Pinot. Mis à part Jeremy Roy (FDJ.fr) et Sylvain Chavannel qui rejoint la formation suisse IAM pour la prochaine saison, tous deux déjà retenus officiellement pour le contre la montre en Toscane, les noms de Thibaut Pinot, Arthur Vichot et Warren Barguil n’ont pas soufferts de beaucoup de réticence entre les lèvres du responsable de la sélection française lors de l’interview, et juste à quelques heures de la communication officielle.

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JL Gantner, JM Baverel, Jacky Paulin, Francis Morey, Marc Perroud, Alexandre Baudrand

Jérôme GANNAT (Directeur sportif du CC Etupes)/ Jérôme Gannat était le directeur sportif de Thibaut Pinot lorsque le coureur né à Mélisey en Haute-Saône, s’exprimait encore en amateur sous les couleurs du CC Etupes et après avoir débuté sa formation avec les juniors de l’Amicale Cycliste Bisontine. Venu sur le Tour du Doubs, ce dimanche,  en amateur passionné, « Gégé » nous confie son sentiment sur quelques-uns de ces jeunes coureurs français, comme le nouveau leader de la FDJ.fr, mais aussi Kenny Elissonde, Warren Barguil, Alexis Vuillermoz ou Mathieu Chiocca… Tous passés sous l’œil averti de l’ancien vainqueur de ce Tour du Doubs avant de débuter une carrière chez les pros.

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Steve CHAINEL (AG2R-La Mondiale)/ De retour du Tour d’Espagne, le vosgien Steve Chainel, dont les Franc-Comtois n’ont pas oublié le passage remarqué sur leur terre il y a quelques années, s’est livré au petit jeu de l’interview-« chronique »… Un talent inné pour le commentaire, dont le coureur de Remiremont a déjà fait preuve récemment sur le plateau de nos confrères d’Eurosport. Peut-être une vraie carrière qui t’attend Steve !

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Alexis VUILLERMOZ (Sojasun)/ Ce garçon là passait presque inaperçu dans le peloton des coursiers professionnels où il débutait cette saison avec la Sojasun, « juste pour faire un essai » rappelait-il, sans délaisser complètement sa carrière déjà fournie de vététiste habitué des manches de coupe du monde après avoir été champion du monde par équipes en 2008 et champion de France XC espoirs en 2010. Un des tout meilleurs pilotes français dans sa discipline. « Juste un essai » encadré par JB Quiclet, l’entraineur de la continentale pro, né à Voiteur, dans le même département que son poulain. « Juste un essai !… » Mais le Jurassien a très vite su trouver le coup de pédale pour mettre St Claude, son département du Jura et la Franche-Comté en émoi dès les premiers rendez-vous importants de l’année. Des performances qui ont permis à Alexis d’aller pédaler sur les routes du Tour de France pour la première fois de sa toute jeune carrière. Et non seulement d’aller y rouler, mais aussi d’y montrer quelques qualités de grimpeur de premier plan. Après une quinzaine de jours de repos, Alexis Vuillermoz reprenait la compétition sur le Tour du Doubs avec l’envie de faire au mieux à domicile.

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Morgan KNEISKY (Roubaix-Lille Métropole)/ Le champion du monde à l’américaine cette année en Biélorussie (quintuple médaillé mondial sur la piste dont l’or au scratch en 2009) comptait parmi les hommes motivés de bien faire sur cette 13e étape de la coupe de France. Morgan Kneisky dont tout le monde a pu observer la course admirable de Morteau jusqu’au lac de St Point. Aux avant-postes depuis le début et à l’attaque sans discontinuer avant de prendre « la bonne » dans le groupe des Thomas Voeckler, Saramotins, Laengen, Levarlet, Latour, Geslin (actuel vainqueur de la coupe de France)… Une petite bande de 27 hommes partis pour la gagne au pied du difficile Larmont, cette dernière ascension dans laquelle Morgan Kneisky « déraille »… Le Bisontin, vedette de toute une nouvelle génération de pistards de l’Amicale Cycliste Bisontine, malheureux sur la ligne d’arrivée, forcé de jouer les seconds rôles dans les ultimes hectomètres alors qu’on l’avait tous vu en tête du plus beau des castings pendant plus de 180 km…

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Philip LAVRY (Roubaix-Lille Métropole)/ Le garçon est irlandais et avait marqué le début du Tour de Franche-Comté cette saison où il courait en amateur en tête des rangs de l’Amicale Cycliste Bisontine. Ce dimanche, « L’Irlandais de Besançon » comme on l’appelait encore tout récemment sur les podiums, retrouvait des routes d’entrainement et celles de l’une de ses plus belles compétitions de l’année où son coup de pédale galvanisé par un maillot jaune avait marqué la Cofidis, alors intéressé pour lui faire porter ses couleurs. Philip Lavry, qui pourrait finalement revenir ses prochains jours dans le peloton amateur franc-comtois pour une nouvelle année de transition.

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Revivez un long résumé des 190 km de la course grâce à la caméra embarquée

LES RÉACTIONS D’APRÈS COURSE

Aleksejs SARAMOTINS (IAM Cycling)Vainqueur du Tour du Doubs 2013
et Thomas VOECKLER (Europcar) 2e de l’épreuve à l’issue du sprint final

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Morgan KNEISKY (Roubaix-Lille Métropole)

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