06 Juil

TOUR DE FRANCE/ ÉTAPE 8/ « Froome », « Porte » l’estocade ! Sale journée pour Thibaut Pinot

LA CHRONIQUE FRANC-COMTOISE DU 100e TOUR DE FRANCE
(Par Auryan Guyon)

(Auryan Guyon est un jeune coureur franc-comtois, licencié à l’Amicale Cycliste Bisontine. Il vient de quitter le lycée après avoir obtenu son Baccalauréat et projette de suivre des études de journalisme dans la perspective de travailler un jour dans une rédaction sportive. Chaque jour, Auryan suit le 100e Tour de France pour le Blog Cycliste de France 3 et nous livre un résumé très « franc-comtois » de la course).

(ÉTAPE 7) Samedi 6 JUILLET/ CASTRES-AX 3 DOMAINES 194 km
ÉTAPE : Christopher FROOME (Sky)
GÉNÉRAL : Christopher FROOME (Sky)

Christopher Froome (Sky Pro Cycling) remporte la 8e étape à Ax 3 domaines/ PHOTO © Jeff Pachoud – AFP

Première étape des Pyrénées, et première arrivée au sommet de ce centième Tour de France. La canicule s’est installée sur l’épreuve et les coureurs sont de plus en plus fatigués alors que les premières difficultés se profilent. Cependant, quatre courageux s’échappent dès le début de cette 8e étape. Il s’agit de Cristophe RIBLON (AG2R) aux bons souvenirs de 2010… Rudy MOLARD (Cofidis), Johnny HOOGERLAND (Vacansoleil), et Jean Marc MARINO (Sojasun). L’échappée attaque le gros morceau du jour : le col de Pailhères avec une petite minute d’avance sur un peloton emmené par les coureurs de la Sky. Riblon tente alors l’aventure en solitaire mais il est repris par un avion : Nairo QUINTANA (Movistar). Le pur grimpeur dans la tradition colombienne réalise une belle montée et passe seul en tête au sommet avec une minute d’avance sur un peloton qui a explosé sous l’impulsion des coéquipiers de FROOME.

Quintana Rojas (Movistar). L’auteur d’un sacré numéro pour cette première étape en montagne.
Mais loin de l’extraordinaire prestation du nouveau maillot jaune.
PHOTO  © Presse Sports
Christopher Froome (Sky Pro Cycling) sur la 8e étape © Presse Sports

L’espoir colombien attaque la montée finale vers Ax 3 domaines en compagnie de Pierre ROLLAND qui était sorti du peloton lui aussi. Mais derrière, la Sky imprime un tempo d’enfer avec en tête Richie PORTE. Le vainqueur de Paris-Nice fait exploser tout le monde. Seul VALVERDE et CONTADOR parviennent à suivre, mais les deux espagnols souffrent dans la roue des deux “bolides” de la formation Britannique. FROOME s’en aperçoit, et décide d’en finir sans attendre. La suite ? FROOME, qui attaque et poursuit à une allure extraordinaire jusqu’au sommet où seul son coéquipier réussit à faire encore bonne figure à quelques centaines  mètres derrière. A l’arrivée le britannique endosse le maillot jaune laissant ses principaux concurrents loin derrière, confirmant encore un peu plus qu’il est le grand favori de ce Tour du centenaire. Son coéquipier Richie PORTE termine 2e de l’étape, VALVERDE est 3e. ALBERTO CONTADOR termine dans la douleur (9e).

Rudy Molard (Cofidis), échappé sur la 8e étape du Tour du centenaire/ PHOTO © Presse Sports

BEAUCOUP DE TEMPS PERDUS POUR THIBAUT PINOT. RUDY MOLARD PREND L’ÉCHAPPÉE…
C’est une sale journée pour Thibaut PINOT. Fébrile dans la descente du col de Pailhères, le Français attaque la dernière ascension avec un retard de 20 secondes sur le groupe des favoris. Mais la galère ne s’arrête pas là, puisqu’il est victime d’un incident mécanique et doit changer de vélo. Au sommet, le grimpeur haut-saônois arrive à 6 minutes du vainqueur du jour Christopher FROOME. Le Franc-comtois ne s’attendait certainement pas à un tel écart aujourd’hui, mais son orgueil le poussera, peut-être, à passer à l’attaque demain lors de la 2e et dernière étape Pyrénéenne. En tout cas, on l’espère…
L’autre information du jour, c’est l’échappée de Rudy MOLARD. Le licencié du CC Étupes se montre pour la première fois sur ce Tour. Cependant, les favoris en ont décidé autrement, et cette sortie courageuse n’est pas allée au bout. Nul doute que l’on reverra le baroudeur de la Cofidis qui termine l’étape dans le grupetto.
Arthur VICHOT (Fdj) et Alexis VUILLERMOZ (Sojasun) n’ont pu s’exprimer sur cette étape destinée aux purs grimpeurs de ce tour. Ils terminent respectivement 70e à 18’37” et 54e à 12’12”.
Auryan Guyon (pour le Blog Cycliste de France 3)


DEMAIN : Dimanche 7 JUILLET : SAINT GIRONS-BAGNERES DE BIGORRE (8e étape) 168 km

05 Juil

TOUR DE FRANCE/ ÉTAPE 7/ Sagan l’emporte (enfin !) à Albi, et le Franc-Comtois Arthur Vichot sort du bois

LA CHRONIQUE FRANC-COMTOISE DU 100e TOUR DE FRANCE
(Par Auryan Guyon)

(Auryan Guyon est un jeune coureur franc-comtois, licencié à l’Amicale Cycliste Bisontine. Il vient de quitter le lycée après avoir obtenu son Baccalauréat et projette de suivre des études de journalisme dans la perspective de travailler un jour dans une rédaction sportive. Chaque jour, Auryan suit le 100e Tour de France pour le Blog Cycliste de France 3 et nous livre un résumé très « franc-comtois » de la course).

(ÉTAPE 7) Vendredi 5 JUILLET /MONTPELLIER-ALBI 205,5 km
ÉTAPE : Peter SAGAN (Cannondale)
GÉNÉRAL : Daryl IMPEY (Orica)

Le Tour arrivait dans les contreforts des Pyrénées pour cette 7e étape qui reliait Montpellier à Albi, la ville, élue en 2012 la plus sportive de France. Et la chaleur s’est invitée sur le centième tour de France, ce qui n’a pas manqué d’éprouver encore un peu plus les organismes des coureurs. Un duo prend les devants dès le départ de l’étape. Il s’agit de Blel KADRI (AG2r) et du vétéran Jens VOIGT (Radioshack).

Peter Sagan (Cannondale) remporte sa première victoire sur le Tour de France 2013/ PHOTO © Cannondale

L’Allemand montre encore son tempérament d’infatigable attaquant. Mais, ces deux hommes vont être repris au sommet du col de la croix de Mounis (2e catégorie), conséquence de l’accélération du peloton. En effet, les coéquipiers de Peter SAGAN veulent éliminer les sprinteurs tels que CAVENDISH et GREIPEL qui ne parviendront pas à revenir pour disputer la victoire du jour. Tandis que Jan BAKELANTS (Radioshack), Juan José OROZ (Euskaltel), et Cyril GAUTIER (Europcar) tentent de contrecarrer les plans de la Cannondale, en s’échappant à 50 kilomètres de l’arrivée. Mais rien n’a pu empêcher SAGAN de s’imposer aujourd’hui. Pas même John DEGENKOLB qui lance le sprint à 250 mètres de la ligne d’arrivée. Le prodige slovaque est attentif et déborde ses adversaires pour s’offrir sa première victoire sur ce tour. Daryl IMPEY conserve son maillot jaune une journée de plus… mais les Pyrénées arrivent…
Sur le podium des grimpeurs, les pois passent des épaules de Pierre ROLLAND à celles de Blel KADRI (AG2r) pour 1 point d’écart.

THIBAUT PINOT ARRIVE « SUR SON TERRAIN », SANS PÉPINS.
Au départ du Tour, le grimpeur de la Fdj.fr aurait signé pour être dans cette position à l’approche des Pyrénées (41e à 42 secondes). En effet, le grand espoir français arrive sur son terrain de prédilection sans avoir vécu une journée de galère. Pourtant, beaucoup lui promettaient toutes les difficultés pour passer les premières étapes piégeuses de ce Tour du centenaire. Mais grâce à une équipe soudée à ses côtés, le jeune coureur de Mélisey, 10e à Paris l’an passé pour sa première participation, peut se réjouir d’arriver dans de bonnes dispositions pour affronter les étapes difficiles qui se profilent (demain et dimanche).

LE MAILLOT TRICOLORE SUR LA LIGNE
C’est son coéquipier Arthur VICHOT qu’on a vu sur la ligne d’arrivée ce vendredi après-midi. Une 8e place dans le sillage de SAGAN, DEGENKOLB ou BENNATI. Le champion de France (74e à 10 minutes du maillot jaune) n’a toujours pas joué sa chance dans une échappée sur ce début de Tour. Le champion de France qui attend certainement des étapes plus propices. En attendant, il est un équipier exemplaire pour son pote franc-comtois.
Rien à signaler pour le licencié du CC Étupes Rudy MOLARD (Cofidis), 76e au général et à 10 minutes de Daryl IMPEY, ni pour le Jurassien Alexis VUILLERMOZ (Sojasun) tout de même 14e aujourd’hui à Albi, qui attend une nouvelle opportunité pour (re)prendre une échappée sur ce Tour. le spécialiste du VTT, 58e à 3’44 » du leader après 7 jours de course.
Auryan Guyon (pour le Blog Cycliste de France 3)
Samedi 6 JUILLET : CASTRES-AX 3 DOMAINES (8e étape) 194 km

04 Juil

TOUR DE FRANCE/ 6e ÉTAPE/ L’homérique Nacer Bouhanni

Où l’on pense d’abord à Achille avant d’assister à la fin d’HectorAchille, seul contre un héros solitaire. Une ombre. Hector. Lui même ! Les deux héros sont à pied d’œuvre depuis le premier kilomètre ce jeudi. Depuis la sortie du bus où ses compagnons de galère lui cognent l’épaule pour lui donner du courage avant l’épreuve. Depuis sa chambre d’hôtel, où vers 6h30 ce matin, on attendait déjà le coureur pour contrôler sa morale, son éthique ; sa noblesse…  Comme si le valeureux n’en avait pas assez come ça avec ses contusions et la faiblesse de ses intestins. L’image, terrible, « merveilleuse… » disait-on à l’époque de la geste de Roncevaux… pour qualifier l’héroïsme des ultimes batailles.

Nacer Bouhanni (FDJ.fr)/ GRAPH © JL Gantner

Cette image, qui a dû faire le tour des téléviseurs et des tablettes numériques du monde entier, comme les grandes huiles sacrées d’un Antonello de Messine impressionnaient la rétine des foules pieuses de la Renaissance. L’image, lance et bouclier à terre, d’un champion, celle d’un jeune seigneur de guerre à la dérive entre Aix en Provence et Montpellier sur les routes de la 6e étape du Tour de France. Nacer BOUHANNI, Le jeune prince du sprint Français qui trimballait encore son prestigieux maillot tricolore sur les lignes d’arrivées jusqu’au mois dernier. Le Vosgien, luttant seul, désespérément à plusieurs minutes du peloton et contre un vent diabolique, loin derrière ses coéquipiers qui ne peuvent dès lors plus rien pour lui. L’image, oui, terrible à 90 km encore… de l’arrivée ; d’un jeune espoir du cyclisme Français de 22 ans, qui refuse obstinément de mettre le pied à terre malgré la pire séance de souffrance sur sa machine. Le spectacle, d’un supplicié, comme au chant 22 de l’Iliade, diffusé en temps réel sur tous les écrans de la planète. Le film épique d’un condamné à mort en plan serré, comme déjà la même caméra s’était installée la veille sur la détresse d’un héros déchu, au martyr entre Cagnes-sur-mer et Marseille. La fin du rêve pour Nacer BOUHANNI ce jeudi 4 juillet dans les environs de Tarascon. Le n°73 de ce Tour du centenaire, qui livre au public le premier drame télévisuel homérique de l’été. Hector tombé au champ d’honneur. Mais qui sait si ce soir, dans une chambre d’hôtel de la FDJ, la vengeance dans le cœur fier d’un Pâris, ne s’élève-t-elle pas inspirée du chant du grand Homère : « Si une fois chez Hadès » dit l’auteur de la plus grande poésie du monde, « les morts, on en perd la mémoire, même là-bas, je me souviendrai de mon doux camarade ».
Jean-Luc Gantner

TOUR DE FRANCE/ ÉTAPE 6/ Greipel en puissance. Impey en jaune !

LA CHRONIQUE FRANC-COMTOISE DU 100e TOUR DE FRANCE
(Par Auryan Guyon)

(Auryan Guyon est un jeune coureur franc-comtois, licencié à l’Amicale Cycliste Bisontine. Il vient de quitter le lycée après avoir passé son Baccalauréat et projette de suivre des études de journalisme dans la perspective de travailler un jour dans une rédaction sportive. Chaque jour, Auryan suit le 100e Tour de France pour le Blog Cycliste de France 3 et nous livre un résumé très « franc-comtois » de la course).

(ÉTAPE 6) AIX EN PROVENCE-MONTPELLIER 176 km / Jeudi 4 JUILLET
ÉTAPE : André GREIPEL (Lotto Belisol)
GÉNÉRAL : Daryl IMPEY (Orica)

La 6e étape du tour de France 2013 qui empruntait les routes dégagées de la Camargue était propice aux fameux « coups de bordures ». Cependant, le scénario attendu n’a pas eu lieu malgré une tension palpable à l’intérieur du peloton pour éviter de se faire piéger.

le peloton du Tour de France sur la 6e étape © Presse sports
André Greipel remporte le sprint de la 6e étape/ PHOTO © (AFP) Jeff Pachoud
Daryl Impey (Orica Greenedge) s’empare du maillot jaune sur la 6e étape © ASO / P. Perreve

Pour la première fois de ce tour aucune échappée n’a pris forme. Certes, le grimpeur espagnol Luis Angel MATÉ tente sa chance en début d’étape mais personne ne prend sa roue. Le coureur de la Cofidis, qui s’est alors rapidement relevé sachant sa fugue vouée à l’échec. On assiste alors à une journée nerveuse où le vent seul, joue l’acteur principal. Du vent, mais rien d’assez important pour provoquer cette tentative de cassure tant redoutée dans le peloton.  À Montpellier, c’est un sprint massif qui achève ce 6e acte de la Grande Boucle. André GREIPEL (Lotto), parfaitement lancé par ses coéquipiers, s’impose en force devant Peter SAGAN (Liquigas). Le slovaque, qui pour la troisième fois depuis le début du Tour, termine 2e.
Au général et avec l’addition des places, le sud africain Daryl IMPEY (Orica) subtilise le célèbre paletot à son coéquipier GERRANS. Il devient ainsi le premier coureur du continent africain a endosser le maillot jaune du tour.

JOURNÉE DE TENSION MAIS “DE TRANSITION” POUR LES FRANC-COMTOIS.

Si l’on dit à Thibaut PINOT :  » il s’agissait d’une journée de transition », le Franc-comtois ne sera sûrement pas d’accord ! mais c’est pourtant ce que l’on relève en analysant le classement général. Car malgré la tension provoquée par le vent présent sur toute l’étape, les favoris de ce tour ont tous fini dans le même temps. Parmi eux, l’ancien pensionnaire de l’Amicale Cycliste Bisontine puis du CC Etupes, termine à une anecdotique 62e place à 5 secondes du vainqueur du jour. Un retard sans grande importance, relatif à une cassure intervenue dans le dernier kilomètre de la course.
Arthur VICHOT (Fdj.fr) et Alexis VUILLERMOZ (Sojasun) très discrets ce jeudi, peut-être dans l’idée d’une grande bataille à livrer demain, lors de la 8e étape.
Auryan Guyon (pour le Blog Cycliste de France 3)

DEMAIN : Vendredi 5 JUILLET : MONTPELLIER-ALBI (7e étape) 205 km

03 Juil

5e étape du Tour de France, et du patrimoine Français ; des cyclamens, de l’huile d’olive et des trésors cisterciens …

Une des plus longues étapes de ce Tour du centenaire. Cagnes-sur-Mer jusqu’à Marseille dans les Bouches du Rhône. Soit une ballade touristique de 228 km retransmise quasi intégralement sur France Télévisions.
Des Calanques de Pina sur la côte Ouest de l’Ile de beauté lundi 1er juillet, à celles de La Ciotat ce mercredi…
Le Tour du patrimoine Français poursuit sa route entre « champs d’OLLIVIER » dans la bouche de notre Jean-Paul national (69 ans cette année), et vignobles d’appellations contrôlées, « plutôt sec et fruités » ; « trésors d’architectures cisterciennes, oppidums ou collégiales du dix huitième…

Tour de France (5e étape)/ PHOTO © ASO

Le paysage provençal qui incite Cédric VASSEUR au lieu de Laurent JALABERT (interdit de panorama ce mois de juillet)… à penser que cette échappée de 6 hommes partie très tôt aujourd’hui « surprend par le classicisme de ses formes ». Romain SICARD (Euskatel), Kévin RÉZA (Europcar) ou encore Anthony DELAPLACE (Sojasun)… « fabriqués dans les matériaux du pays ». Dans le peloton « de 30 mètres de côté » déjà pointé à plus de 10 minutes de la tête de course, Simon GERRANS « surprend par son ampleur ». La caméra 4 de France TV colle au train de Nacer BOUHANNI en souffrance dans le coffre des voitures d’équipes pendant que la caméra 2 (puisque l’on peut dorénavant choisir son angle, faire son film tout seul grâce au dispositif numérique de la chaine sportive du service public…)  fait « son miel » d’une image de la meute en train de mettre en route devant «  la coopérative de Carcès. Son lac, véritable paradis des pêcheurs, grâce aux quatre rivières qui le rafraîchissent ». Une échappée qui pédale encore dans l’huile malgré la chasse lancée à ses trousses. « La bonne huile du pays du Var, réputée pour ses vertus thérapeutiques ? L’huile d’olive bien sûr ! avec laquelle on fait la Tapenade. » Merci Jean-Paul !

LE TOUR DU PATRIMOINE AUDIOVISUEL
Brignoles. Où l’on commence à causer de Mark CAVENDISH et de sa victoire en 2009 sous les pins d’Alep, les cyclamens… « une flore exceptionnelle ». Les 3,5 km de la côte de Roquebrussanne, et toujours rien de changé côté faune de marque. « Les Lotto, Orica et Argos en file indienne en tête du peloton » à bientôt 60 km de l’arrivée twitte la FDJ.fr. Romain SICARD obligé de faire un arrêt au stand après avoir percé, mais qui revient finalement dans le groupe de tête. Plus que 7 minutes d’avance à 55 km de l’arrivée juste au moment d’un clin d’œil télévisuel à Robert CHAPATTE, puis à Roger COUDERC. « Allez petit ! » enchaine Thierry ADAM avant un long panoramique muet vu d’hélicoptère. « Une nouvelle carte de France qui se dessine à l’intérieur de l’autre dont les provinces sont aux couleurs des copains de virées » pour détourner la formule d’Antoine BLONDIN. « La mémoire des anciens de l’ORTF, fidèles et fervents, qui ne serait peut-être pas hostile à ce que ces champs de bataille soient baptisées du nom de quelques reporters d’envergure qui ont trouvé là sur ces routes du Tour, le meilleur moyen de s’accomplir ». La feinte et la tentative de fuite de Kevin REZA au passage du canal de Provence. La bande son rajoutée d’une paire de cigales pour finir de vernir le tableau typique. « Encadré de collines et de garrigues »… rajoute notre Paulo. Romain SICARD qui n’en peut plus ! « Ce qui épuise le plus les réserves énergétiques, ce sont les efforts d’endurance conduits jusqu’à l’épuisement » commente en direct sur les réseaux sociaux Frédérique GRAPPE de son université des sports à Besançon. Ok Fred ! La prochaine fois on pensera à ne pas oublier les bombecs ! SICARD et Antony DELAPLACE, plantés, il ne reste plus qu’un Français dans l’équipe de fuyards au pied de la côte des Bastides. La porte d’entrée des Calanques et de la Baie de Cassis « creusée dans un calcaire très résistant, d’un blanc très pur. Refuge de tout un écosystème d’espèces menacées »… Le peloton sous les quatre minutes à trente bornes du but. Comme une chute d’horloge qui marque le retour inéluctable des rois du cadran sacrés hier à Nice. L’équipe maillot jaune avec Simon GERRANS, à la planche pour tenter de placer son sprinteur Matthew GOSS dans la cité faucéene.

LE CAV’ ROI DE LA CÔTE D’AZUR
Une anecdote vous me direz, tant maintenant l’ensemble des trains favoris au classement général imposent un rythme de TGV. 10 km encore. Face à la Méditerranée, Arthur VICHOT (FDJ.fr) fait la trace à son copain de chambre Thibaut PINOT. Les deux Franc-Comtois, qui montrent un moment le maillot devant la Sky et l’Omega-Pharma Quick Step. Deux hommes devant à 15 secondes encore des principaux leaders. 10 secondes, 6 sec… Le temps qui s’affole contre les deux derniers rescapés de la journée, puis seul, Alexey LUSTENKO, le coureur d’Astana qui rend les armes au bout du bout à 4 km de la ligne. La promesse d’un premier grand règlement de compte à la pointe de vitesse sur ce tour du centenaire. GREIPPEL, DEGENKOLB, CAVENDISH, Nacer BOUHANNI de retour… mais qui chute. Peter SAGAN encore trop juste aujourd’hui, décidément !… CAVENDISH lancé à la perfection par ses coéquipiers. Le britannique Mark CAVENDISH qui tire le pompon à Marseille au bout de cette 5e étape. Une 24e victoire pour le Cav’ sur la Grande Boucle.
JL Gantner

TOUR DE FRANCE/ ÉTAPE 5/ Mark Cavendish impose sa pointe de vitesse à Marseille

LA CHRONIQUE FRANC-COMTOISE DU 100e TOUR DE FRANCE
(Par Auryan Guyon)

(Auryan Guyon est un jeune coureur franc-comtois, licencié à l’Amicale Cycliste Bisontine. Il vient de quitter le lycée après avoir passé son Baccalauréat et projette de suivre des études de journalisme dans la perspective de travailler un jour dans une rédaction sportive. Chaque jour, Auryan suit le 100e Tour de France pour le Blog Cycliste de France 3 et nous livre un résumé très « franc-comtois » de la course).

(ÉTAPE 4) / MERCREDI 3 JUILLET CAGNES SUR MER-MARSEILLE 228,5 km
ÉTAPE : Mark CAVENDISH (OPQS)
GÉNÉRAL : Simon GERRANS (Orica)

Mark Cavendish (Omega-Pharma Quick Step) l’emporte à Marseille/ PHOTO © ASO
Simon Gerrans (Orica-Greenedge) © Mantey-pressesport

Un profil “casse-pattes” pour cette 5e étape dans l’arrière pays niçois, puis aux alentours de Marseille. Au lendemain d’un effort violent à l’occasion du contre la montre par équipe, les 195 coureurs (3 abandons) du tour 2013, s’attendaient à une journée dite de “transition”. De transition, mais pas de tout repos quand même puisque 228,5 kilomètres étaient au programme. Six courageux prennent la poudre d’escampette dès le départ de l’étape : il s’agit de Kévin REZA, Yukiya ARASHIRO (Europcar), Romain SICARD (Euskaltel), Alexey LUSTENKO (Astana), Anthony DELAPLACE (Sojasun), Thomas DE GENDT (Vacansoleil). Le peloton leur laisse rapidement une avance conséquente (près de 12 minutes). Cependant, le peloton revoit les fuyards à l’entrée de Marseille où le train des sprinteurs se met en place. Sur la ligne d’arrivée, c’est « le missile » de l’île de Man : Mark CAVENDISH (OPQS) qui s’impose avec une longueur d’avance sur Evald BOASSON HAGEN et Peter SAGAN.
Au général, pas de changements Simon GERRANS garde son maillot jaune.

Arthur Vichot & Thibaut Pinot (FDJ.fr) sur la 5e étape du Tour de France/ PHOTO © Pressesports

LES FRANC-COMTOIS ATTENDENT LES PYRÉNÉES
Une journée calme pour les Franc-comtois, où l’on a vu Arthur VICHOT faire le boulot pour son leader Thibaut PINOT à l’approche de l’arrivée et lors d’une descente compliquée. Au final, une bonne journée de passé pour le grimpeur haut-saônois qui attend avec impatience les Pyrénées pour s’exprimer. En revanche, Arthur VICHOT a été quelque peu gêné par la chute provoquée par son coéquipier Nacer BOUHANNI dans les 500 derniers mètres. Mais le jeune champion de France s’en sort sans égratignures. Les deux coureurs de la Fdj.fr termine dans le peloton à Marseille.

Alexis VUILLERMOZ (Sojasun) est resté au chaud pour cette longue journée. Il attend des étapes plus vallonnées pour montrer ses qualités de grimpeur.
Auryan Guyon (pour le Blog Cycliste de France 3)

DEMAIN : Jeudi 4 JUILLET
AIX EN PROVENCE-MONTPELLIER (6e étape) 176 km

02 Juil

TOUR DE FRANCE/ ÉTAPE 4/ l’Orica Greenedge « file » bon train

(ÉTAPE 4) NICE-NICE 25  km / Contre la montre par équipe / MARDI 2 JUIN
ÉTAPE : (Orica-Greenedge)
GÉNÉRAL :
Simon GERRANS (Orica-Greenedge)

Les 25 km à près de 60 km/h !… (57,8 km/h exactement.) La formation australienne Orica Greenedge n’a pas vraiment eu le temps de profiter du décor sur la promenade des Anglais ce mardi 2 juillet…

Orica GreenEdge à Nice/ PHOTO © Presse Sport J.Prevost

Un chrono à réaction qui permet à Simon GERRANS d’enfiler le maillot jaune à l’issue de la 4e étape du Tour du centenaire. Derrière, le train d’Omega Pharma-Quick Step termine 2e  à 1 seconde du prototype australien. Sky, 3e à 3 secondes.

La FDJ.fr à Nice/ PHOTO © Presse Sport / B. Papon

LA CHRONIQUE FRANC-COMTOISE DU 100e TOUR DE FRANCE
(Par Auryan Guyon)

(Auryan Guyon est un jeune coureur franc-comtois, licencié à l’Amicale Cycliste Bisontine. Il vient de quitter le lycée après avoir passé son Baccalauréat et projette de suivre des études de journalisme dans la perspective de travailler un jour dans une rédaction sportive. Chaque jour, Auryan suit le 100e Tour de France pour le Blog Cycliste de France 3 et nous livre un résumé très « franc-comtois » de la course).

Retour sur le continent pour cette 4e étape du centième tour de France, où un contre la montre par équipe attendait les coureurs à Nice. Un parcours “plat comme la main” qui empruntait la célèbre “Promenade des Anglais”. Les spécialistes attendaient l’équipe britannique Sky de Cristopher FROOME, mais sur cet exercice très spécial, c’est l’équipe australienne Orica Green Edge qui a raflé la mise. A une moyenne de 58 km/h Une performance qui permet au vainqueur de la dernière manche en Corse, Simon GERRANS, de subtiliser le maillot jaune des épaules de Jan BAKELANTS. Le Belge qui a tout donné pour conserver sa tunique conquise à Ajaccio dimanche, mais son équipe, la Radioshack, orpheline de son rouleur Fabian CANCELLARA n’a pu finir « que » 11e de ce contre la montre par équipe à 29 secondes du vainqueur. Les favoris de ce tour se tiennent dorénavant dans un mouchoir de poche.

LA FDJ DE THIBAUT PINOT LIMITE LA CASSE
Thibaut PINOT et son équipe la fdj.fr se devait de limiter les dégâts dans cet exercice spécifique. Le Franc-Comtois s’attendait à perdre du temps sur les FROOME, et autres CANTADOR, malgré le travail réalisé cet hiver pour se perfectionner dans ce domaine. Au final, le grimpeur de Mélisey s’estime satisfait de la performance de ses coéquipiers puisqu’il concède seulement 39” à la sky et 33” sur la Saxo Bank de CANTADOR.
L’équipe Sojasun d’Alexis VUILLERMOZ termine 18e a 1’10” des vainqueurs. Une performance attendue pour une équipe plus destinée à l’attaque. La Sojasun que l’on attendra sur des étapes plus vallonnées.
Auryan Guyon (pour le Blog Cycliste de France 3)

Mercredi 3 JUILLET
(5e étape) CAGNES-SUR-MER –  MARSEILLE 228,5km

01 Juil

TOUR DE FRANCE/ ÉTAPE 3/ Gerrans s’impose sur le fil, Vuillermoz se fait plaisir !

LA CHRONIQUE FRANC-COMTOISE DU 100e TOUR DE FRANCE
(Par Auryan Guyon)

(Auryan Guyon est un jeune coureur franc-comtois, licencié à l’Amicale Cycliste Bisontine. Il vient de quitter le lycée après avoir passé son Baccalauréat et projette de suivre des études de journalisme dans la perspective de travailler un jour dans une rédaction sportive. Chaque jour, Auryan suit le 100e Tour de France pour le Blog Cycliste de France 3 et nous livre un résumé très « franc-comtois » de la course).

(ÉTAPE 3) AJACCIO-CALVI 145,5 km / LUNDI 1er JUIN ÉTAPE : Simon GERRANS (Orica-Greenedge)
GÉNÉRAL : Jan BAKELANTS (Radioshack)

Simon Gerrans l’emporte devant Peter Sagan à Calvi/ PHOTO © TDF

Une étape insulaire aujourd’hui entre Ajaccio et Calvi sur la côte ouest de l’île de beauté. Sur le papier, il s’agissait de l’étape la plus difficile du triptyque corse et la chaleur qui s’est invitée pour cette première journée du mois de juillet a encore accentué cette impression. L’échappée du jour est composée de cinq hommes : Cyril GAUTIER (Europcar), Simon CLARKE (Orica-Greenedge), Lieuwe WESTRA (Vacansoleil), Sébastien MINARD (AG2R). Une belle sortie sous une température de 26 degrés dans les calanques de Piana, dans laquelle le public de la grande  boucle a pu découvrir le jurassien de l’équipe Sojasun, Alexis VUILLERMOZ qui dispute son premier tour de France. Ces hommes seront repris à 12 kilomètres de l’arrivée, juste avant la dernière difficulté du jour située (le col de Marsolino, 2e catégorie). Plusieurs coureurs montrent ensuite des velléités pour la victoire d’étape et tentent leur chance dans cette ascension. C’est le cas notamment de Sylvain CHAVANEL (Omega Pharma Quick Step) et Pierre ROLLAND (Europcar), déjà à l’attaque hier. Mais le peloton revient à l’approche de l’arrivée et c’est au sprint que se joue la victoire. Un sprint serré qui voit la victoire de l’Australien Simon GERRANS (Orica-Greenedge) quelques centimètres devant Peter SAGAN (Cannondale) encore 2e ce lundi 1er juillet. Au général, Jan BAKELANTS conserve sa toison d’or conquise la veille à Ajaccio.

Alexis Vuillermoz (Sojasun) lors de la grande échappée du jour avec Westra, Minard, Gautier et Clarke)
PHOTO © Presse Sport / B.Papon

La « première » interview télé d’Alexis Vuillermoz sur le Tour de France

(DU CÔTÉ FRANC-COMTOIS)
VUILLERMOZ PASSE LA JOURNÉE EN TÊTE, VICHOT CHUTE.

Une journée contrastée pour les Francs-comtois sur ce centième tour.
Alexis VUILLERMOZ (Sojasun) a passé toute la journée dans l’échappée. Le néophyte du tour a montré sa bonne condition et prouve qu’il n’a pas peur de faire des efforts. Malheureusement, l’échappée n’est pas allée au bout et l’ancien pensionnaire du CC Etupes n’a pas réussi à accrocher le peloton dans la dernière difficulté du jour. Il termine l’étape à la 91e place à 2’29”.
Arthur VICHOT (Fdj.fr), qui avait coché cette étape, a joué de malchance. En effet, le natif de Colombier Fontaine a chuté dans une descente et n’a pu suivre le rythme dans le final de l’étape. Il semble touché au coude et a terminé cette étape à son rythme dans un “grupetto” à 9’15”.
Son leader Thibaut PINOT a été plus chanceux puisqu’il termine dans le peloton. Un triptyque corse qu’il aura passé sans pépins. C’est une bonne nouvelle pour le coureur de Marc Madiot qui redoutait ces étapes corses. Prochain objectif : limiter la casse dans le contre la montre par équipe de Nice demain mardi 2 juillet.
Auryan Guyon (pour le Blog Cycliste de France 3)

DEMAIN : Mardi 2 JUILLET : (4e étape) NICE-NICE (CLM Par équipe) 25 km

30 Juin

TOUR DE FRANCE/ ÉTAPE 2/ Jan Bakelants résiste au peloton ! Les Franc-Comtois restent au chaud aux avants postes de la course

LA CHRONIQUE FRANC-COMTOISE DU 100e TOUR DE FRANCE
(Par Auryan Guyon)

(Auryan Guyon est un jeune coureur franc-comtois, licencié à l’Amicale Cycliste Bisontine. Il vient de quitter le lycée après avoir passé son Baccalauréat et projette de suivre des études de journalisme dans la perspective de travailler un jour dans une rédaction sportive. Chaque jour, Auryan suit le 100e Tour de France pour le Blog Cycliste de France 3 et nous livre un résumé très « franc-comtois » de la course).

(ÉTAPE 2) BASTIA-AJACCIO 156 km / DIMANCHE 30 JUIN
ÉTAPE :  Jan BAKELANTS (Radioshack)
GÉNÉRAL : Jan BAKELANTS (Radioshack)

Jean Bakelants, vainqueur de la 2e étape/ PHOTO © TDF

Une deuxième journée au profil accidenté attendait les 198 coureurs du tour sous le soleil corse. Au départ de l’étape, pas d’abandons à déplorer malgré les tracas de la veille. Dès le départ, une échappée de 4 coureurs se forme. On y retrouve le Français Blel KADRI (AG2R la Mondiale), le Canadien David VEILLEUX (Europcar), le grand Hollandais Lars BOOM (Belkin) et l’Espagnol Ruben PEREZ MORENO (Euskaltel). Cette échappée se disloque dans le col de la Serra puis dans le col de Vizzavona, la grosse difficulté du jour (2e catégorie), où Blel KADRI tente de résister au peloton mené à fond de train par les équipiers de Thibaut PINOT. Il sera repris par Pierre ROLLAND (Europcar) et Brice FEILLU (Sojasun). Derrière, le peloton revient et l’on assiste à une belle bagarre à l’approche du “raidard” situé à 12 kilomètres de l’arrivée à Ajaccio. Christopher FROOME en personne (!) passe à l’attaque dans un final très confus. Finalement, un groupe de six coureurs s’extirpe de la meute. Un groupe dans lequel Jan BAKELANTS (Radioshack) tente sa chance en solitaire à 2 kilomètres du but. Le belge résiste au retour du peloton et s’offre sa première victoire professionnelle au nez et à la barbe de Peter SAGAN 2e.

UNE BONNE JOURNEE POUR LES FRANC-COMTOIS…
Pas de chutes dans le peloton aujourd’hui, et donc une étape plutôt “tranquille” pour les quatre coureurs dont le Blog Cycliste suit le moindre mouvement sur ce Tour du centenaire. (Rudy MOLARD (Cofidis) ; Thibaut PINOT et Arthur VICHOT (Fdj.fr) ; enfin Alexis VUILLERMOZ (Sojasun).

Thibaut Pinot (FDJ) sur la 2e étape du 100e Tour de France/ PHOTO © Pressesports

On a vu les équipiers de Thibaut PINOT effectuer un gros travail dans les “bosses” qui jalonnaient cette deuxième étape. Ce lessivage a permis d’essorer le peloton pour éviter la tension et les chutes dans la perspective d’un sprint à Ajaccio.
On a cru un moment qu’Arthur VICHOT pourait tenter sa chance, mais le récent champion de France est resté calme et termine au chaud dans le peloton (19e). C’est aussi le cas de son leader haut-saônois qui termine 62e de l’étape, dans la seconde du vainqueur. Demain Arthur VICHOT, sur une étape escarpée, pourrait avoir des idées derrière la tête… à suivre donc !
Un peu plus loin derrière dans le peloton, on retrouve notre néophyte du tour : Alexis VUILLERMOZ. Le natif de Saint-Claude continue son apprentissage sans pépins.
Enfin, l’ancien pensionnaire du CC Etupes, Rudy MOLARD termine lui aussi dans le peloton à une anecdotique 41e place dans le même temps que ces camarades franc-comtois.
Auryan Guyon (pour le Blog Cycliste de France 3)

DEMAIN : LUNDI 1er JUILLET : (3e étape) AJACCIO-CALVI  145 km

29 Juin

INFO/ « Trop c’est trop ! » Les coureurs reçus par la ministre des sports ce samedi avant le départ du Tour

Une délégation de coureurs a été reçue ce samedi matin par la ministre des Sports.  Valérie Fourneyron qui était au départ de la première étape du Tour de France à Porto-Vecchio. Cette rencontre fait suite à un communiqué paru vendredi et écrit par le CPA, le syndicat des coureurs qui a vivement réagi vendredi aux accusations de dopage liées à des affaires « anciennes » : « Trop c’est trop ! Aujourd’hui les limites du supportable ont été atteintes ! Nous avons depuis de nombreuses années démontré notre bonne volonté en direction d’une lutte antidopage sans faille. Nous le payons souvent au détriment de notre vie  privée et de notre intégrité physique. Si la culture du dopage avait lieu dans les années 90, depuis 15 ans notre sport combat seul ce fléau du dopage. Nous en sommes même aujourd’hui les précurseurs au regard de beaucoup », a entre autres souligné l’association des coureurs. Francetvsports