27 Oct

Florian Philippot accuse le PS de tout faire pour éviter une élection partielle dans le Doubs

Le député européen Florian Philippot dénonce les manœuvres du PS (DR)

Le député européen Florian Philippot dénonce les « manœuvres » du PS (DR)

Florian Philippot, vice-président du Front national, a accusé lundi la majorité de tout faire pour éviter une législative partielle dans le Doubs, dans la circonscription de Pierre Moscovici, devenu commissaire européen. Interrogé par RFI sur des propos de l’ancien ministre estimant que le FN ne pouvait pas remporter cette 4e circonscription du Doubs, l’eurodéputé a rétorqué: « il le pense tellement qu’il fait tout, avec ses acolytes du PS notamment, pour qu’il n’y ait pas d’élection législative partielle ». « Ils sont en train d’essayer de manœuvrer », « il faut dénoncer cela, il doit y avoir évidemment une législative partielle », a ajouté le proche de Marine Le Pen, député européen, en réclamant « l’application des règles: pas de dérogation spécifique pour cette nomination de M. Moscovici ».

Florian Philippot a jugé que la candidate de son parti, la députée européenne Sophie Montel, avait « toutes ses chances, vu la dynamique très forte, patriote, populaire qui nous porte actuellement », a-t-il dit.

La perte de cette élection siège ferait passer le PS un siège en dessous de la majorité absolue à l’Assemblée nationale (à 288 contre 289 aujourd’hui).

L’exécutif avait pensé pouvoir échapper à ce scrutin en nommant début mai Pierre Moscovici pour une mission. Lorsqu’un parlementaire est en mission, il peut être en effet remplacé par son suppléant au bout de six mois (lire ici).

La nomination à cette mission de M. Moscovici n’étant intervenue que le 5 mai, il aurait fallu que la nouvelle Commission européenne ne prenne ses fonctions que le 6 novembre pour que ce scénario fonctionne.

Mais investie mercredi par le parlement de Strasbourg, elle doit entrer en fonction le 1er novembre.

D’après les informations de France 3 Franche-Comté, le PS cherche encore à repousser l’entrée en fonction de Pierre Moscovici, et donc sa démission, pour permettre à son suppléant, Frédéric Barbier, de lui succéder sans passer par la case élection.

En cas de législative partielle, outre Sophie Montel (FN) et Frédéric Barbier (PS), le maire de Fesches-le-Chatel Charles Demouge s’est porté candidat pour l’UMP.

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