18 Avr

Le covoiturage de courte distance, domicile – travail, a le vent en poupe

covoiturageEn l’espace de quelques années, le covoiturage est clairement entré dans les mœurs : partir en vacances, en week-end ou traverser la France en partageant à plusieurs le même véhicule n’a jamais été aussi simple. Merci Blablacar ! Aujourd’hui, la plateforme lancée en France en 2012 (et même en 2006 avec le site covoiturage.fr, renommé ensuite pour faciliter son développement hors de France) compte 25 millions d’utilisateurs dans une vingtaine de pays : 10 millions de personnes utiliseraient ses services chaque trimestre. Son concept est très bien connu : mettre en relation des conducteurs qui proposent un itinéraire spécifique avec des passagers. Tous peuvent ainsi partager les coûts comme l’essence ou le péage.

Ce qui marche pour la longue distance peut-il fonctionner au quotidien, sur des trajets plus courts, entre le domicile et le travail ? C’est le challenge que tentent de relever une demi-douzaine de start-up en Ile de France. Les obstacles auxquels elles font face sont nombreux : besoin de flexibilité dans les horaires, établissement d’une masse critique suffisante, mise en relation de covoitureurs proches l’un de l’autre, imprévus liés au travail ou à la vie privée, tarification du service… Que ce soit Wayz-up, Citygoo, ou encore IDVroom, la filiale de la SNCF, les start-up dédiées au co voiturage de courte distance ont des idées pour surmonter tous ces obstacles… et ça semble fonctionner ! Grâce notamment à l’appui des entreprises, comme vous pouvez le découvrir dans notre reportage.

Nous avons suivi deux salariés du technicentre de Renault, dans les Yvelines. Chaque matin, à 7h30, Guillaume quitte son appartement parisien pour rejoindre son lieu de travail à Guyancourt. Un trajet de 45mn qu’il a longtemps fait seul, mais depuis quelques semaines, ce n’est plus toujours le cas. Il fait désormais du covoiturage avec un collègue qui habite à 500m de chez lui. Grâce à l’application Wayz-up, fondée par de jeunes parisiens, Guillaume a pu déterminer que Didier faisait le même trajet que lui.

Didier est donc devenu le covoituré occasionnel de Guillaume. « Ça permet de voir quelqu’un, de discuter, c’est aussi un confort une fois de temps en temps pour aller au travail. Sinon je n’ai pas de voiture et je vais en transport en commun« , témoigne-t-il. Les deux hommes travaillent tous les deux sur le même site Renault, où travaillent 10 000 salariés. La direction du technicentre a décidé de favoriser le covoiturage : en moins de deux ans, elle a convaincu 850 employés, soit 8,5% de ses effectifs. Un succès fou.


Covoiturage : ça fonctionne aussi pour aller travailler

Bertrand Lambert

14 Avr

Du vert, des poules… et des écrevisses sur les toits de la RATP

Batiment ; DiversImaginez une surface équivalente à six terrains de foot, végétalisée et consacrée pour un tiers à l’agriculture urbaine. Imaginez ces nouveaux jardins sur les toits et murs de bâtiment dédiés aujourd’hui à la maintenance des rames de métro ou tout simplement à la gestion du trafic. Le pari semble un peu fou mais c’est pourtant celui que la RATP a décidé de le relever : la régie s’est donné comme objectif de végétaliser 40.000 m² de toitures dans son domaine immobilier (bâtiments tertiaires et industriels), d’ici 2020.

Plusieurs sites ont d’ores et déjà été identifiés comme ayant un fort potentiel de végétalisation. Les études préliminaires en cours pourraient même aboutir, sur l’un des sites, à une serre en hydroponie étagée de 2.000m² (légumes et fruits de saison) chauffée par la chaleur émise par les serveurs informatiques du data center situé sous les toitures !

Au dessus des ateliers Jourdan Corentin Issoire, porte d’Orléans, 10.000m² de végétalisation (soit 50% des 1,7 ha d’emprise) permettront de mettre en avant un modèle d’agriculture urbaine basé sur la production en circuits courts et le bien-vivre ensemble, avec la contribution espérée des habitants du quartier. Au dessus des ateliers Vaugirard, dans le 15eme arrondissement (là où sont entretenus les rames de la ligne 12 du métro), les 14.000m² de végétalisation (soit 60% des 2,3 ha d’emprise), composés de jardins suspendus et plantations le long de la voie nouvelle, participeront, eux, à la création d’un quartier vert. Continuer la lecture

11 Avr

La RATP : dinosaure numérique 2.0

Open dataL’histoire a tout d’un canular du 1er avril. La RATP a décidé de bloquer l’accès à ses données en temps réel (passage des métros et RER en station) à l’application de mobilité la plus en vogue, et à mon sens la plus novatrice, la plus simple et la plus complète à Paris (et ailleurs dans le monde) : Citymapper ►entretien vidéo exclusif à retrouver en bas de cet article Etonnant ? Pas tant que ça si on se plonge dans l’histoire récente : la RATP a toujours eu du mal avec l’open data.  Et ça ne date pas d’hier.
On a tendance à l’oublier mais il a fallu ainsi attendre août 2012 pour que la régie libère… son plan du métro ! Oui oui, le bon vieux plan de métro de la ville, pour lequel la RATP s’est battu bec et ongles, allant jusqu’à demander à l’Apple Store de bloquer les applications qui osaient les utiliser et – déjà – proposer des services novateurs pour smartphone, sans commune mesure avec ce que l’appli RATP d’alors pouvait proposer. Checkmymetro, l’appli alors la plus en vue, doit même inviter, en 2011, les internautes à dessiner un nouveau plan pour remplacer le plan officiel. D’autres applications sont contraintes de rendre les armes et de cesser leur activité, tel TransParis ou Francilisy. Elles facilitaient pourtant la vie des usagers. La RATP, elle, préfère visiblement préserver ses propres intérêts commerciaux et financiers. Elle va même oser un temps proposer deux applications distinctes : une gratuite et une payante. La différence : la première fournit des horaires approximatifs quand l’autre affiche les horaires en temps réel ! Depuis cet épisode déjà abracadabrantesque (pour paraphraser un célèbre maire de Paris), la régie n’a plus osé proposer de contenu payant sur ses applications… lesquelles restent toujours très en retard par rapport à ce que développent les jeunes start up venues du monde entier, ou sans aucun rapport avec ce demandent les utilisateurs. Continuer la lecture

31 Mar

Le pass unique à 70 € a-t-il vécu ?

La question n’est pas la survie du pass unique, que Valérie Pécresse s’est engagé à conserver. La question est celle de son prix, fixé à 70€ depuis sa mise en œuvre en septembre dernier. Depuis plusieurs semaines, la présidente LR du conseil régional d’Île-de-France multiplie les déclarations ambigües, comme si elle voulait commencer à préparer l’opinion à une éventuelle hausse de tarif pour le Passe Navigo, en contrepartie notamment d’une amélioration de l’état des transports régionaux. C’est ce qu’elle a suggéré mardi matin, dans Télématin sur France 2 et qu’elle a redit à notre micro, à la sortie du STIF hier. Au delà du financement à proprement parler du pass unique, ce sont les 8 à 9 milliards d’euros que vont coûter les fameuses 700 rames neuves que Valérie Pécresse a promis d’ici 2021 qui pose la question d’une hausse éventuelle des tarifs des transports franciliens. Même en achetant ces rames en crédit bail, comme le propose la nouvelle majorité, le STIF n’a pas forcément les moyens de s’endetter d’une somme aussi conséquente. Il va falloir qu’il trouve de nouvelles recettes. De l’issue des actuelles négociations entre Manuel Valls et Valérie Pécresse, quant à la mise en place d’une recette fiscale pérenne de l’État, dépendra sans doute le maintien, ou pas, du pass à 70 euros. Pour l’heure, aucune hausse de tarif n’a été voté. Profitons-en.

Notre analyse en vidéo, après un reportage sur la ligne P avec la parole donnée aux usagers.Bertrand Lambert

► Sur le même thème : les enjeux du pass unique
► Pour aller plus loin : 700 rames neuves d’ici 2021 : la promesse impossible de Valérie Pécresse
► Pour aller plus loin : Pécresse : « Nous réfléchissons à des lignes de bus en grande couronne avec arrêt à la demande via smartphone »

30 Mar

EXCLU – Pécresse : « Nous réfléchissons à des lignes de bus en grande couronne avec arrêt à la demande via smartphone »

Mettre en service 1.000 nouveaux bus, connectés, climatisés, plus accessibles et sécurisés : pendant la campagne des régionales, Valérie Pécresse a clairement affiché sa volonté de lancer un grand plan bus dès son élection, avec à la clé 20% de capacité supplémentaire en grande couronne. Pourtant, 3 mois après son arrivée, les habitants du fin fond du Val d’Oise ou de Seine et Marne ne voient toujours rien venir. Nous avons donc profité de la séance de ce mercredi au STIF, consacrée essentiellement à l’autre promesse phare de la Présidente LR (à savoir les 700 rames neuves d’ici 2021), pour interpeller Valérie Pécresse. Elle nous a assuré que son plan Bus allait bientôt voir le jour et que ses équipes réfléchissaient à des lignes de bus 2.0, c’est à dire connectées avec arrêt et dépose à la demande, grâce à une application smartphone dédiée. La révolution est peut-être en marche en grande couronne…

Bertrand Lambert

► Sur un autre thème : 700 rames neuves d’ici 2021 : la promesse impossible de Valérie Pécresse

29 Mar

700 rames neuves d’ici 2021 : la promesse impossible de Valérie Pécresse

IMG_3864-1On ne peut pas lui faire le reproche du manque de volonté. Ni celui de l’inaction. Trois mois après son élection, Valérie Pécresse fera voter demain au STIF une première délibération dévoilant les grandes lignes de sa stratégie pour déployer, d’ici à la fin de son mandat en 2021, les fameuses 700 rames neuves ou rénovées promises lors de la campagne. Le calendrier se veut serré : la SNCF et la RATP sont instamment priés de fournir au STIF, d’ici la fin mai, l’ensemble des éléments techniques et financiers qui permettront de valider, ou pas, les différents scénarios envisagés. Le nouveau schéma directeur serait, lui, présenté dans la foulée, fin juin. Et les commandes se feraient dans la foulée, une fois trouvés les financements (environ 8.5 milliards d’euros).

Pour l’heure, nous ne sommes donc toujours qu’au stade du constat – « l’âge moyen du matériel roulant ferroviaire SNCF et RATP en circulation fin 2015 dépasse 20 ans, et plus de 200 rames ont plus de 30 ans » est-il écrit dans le rapport du STIF N 2016/109 que nous nous sommes procurés – et surtout des intentions. Celles ci sont dans la droite ligne des promesses de campagne faites en 2015 et que nous avions dénoncées, dans un précédent papier, comme souhaitables pour les usagers mais globalement irréalistes dans un délai aussi court.

Le document qui sera fourni demain aux administrateurs du STIF ne fait pas la distinction entre les commandes déjà effectuées (et payées) avant l’arrivée de Valérie Pécresse, les options sur les contrats existants facilement enclenchables (mais à financer) et ce qui est réellement nouveau par rapport au précédent schéma directeur. Selon nos calculs, sur les 657 rames neuves ou renouvelées (+43 éventuelles) envisagées par le STIF, 416 seulement seraient réellement commandées en plus de celles déjà prévues. La différence est de taille. Exemple : 124 nouvelles rames sont annoncées pour le RER E, mais ce renouvellement est connu de longue date. Idem pour les 24 nouvelles rames Mi09 annoncées pour le RER A, déjà commandées. Idem encore pour les 42 rames neuves de type Regio2N sur la ligne R, prévues par le dernier contrat STIF-SNCF signé fin 2015.

L’impact de l’élection de Valérie Pécresse sur le renouvellement du matériel ferroviaire serait donc bien moindre que celui annoncé lors de sa campagne, ou dans les déclarations et communiqués à venir. Les intentions sont là, certes. 416 rames, ce n’est pas rien (c’est 1/3 du parc en circulation) : c’est évidemment une bonne nouvelle pour les voyageurs ! Mais il reste de nombreux points à préciser : le financement, le calendrier ; et la nouvelle présidente de Région va surtout devoir trouver des lignes de production disponibles chez les principaux constructeurs, Alstom ou Bombardier par exemple, ce qui est loin d’être gagné. Affaire à suivre.

Les intentions du STIF, dans le détail, ligne par ligne, à voter le 30 mars : Continuer la lecture

23 Mar

Pourquoi sécuriser les gares à 100% n’est pas possible

bagagesC’est une mesure spectaculaire, sans doute souhaitable, mais qui pose de tels problèmes – humains, financiers et logistiques – qu’elle ne verra sans doute jamais le jour, sauf à y consacrer des moyens colossaux et réaliser des travaux herculéens. Mardi, quelques heures après les attentats de Bruxelles, le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé que, désormais, « les accès aux zones publiques de transport seront réservés aux personnes munies d’un titre de transport et/ou d’une pièce d’identité ». Il a aussi prôné une palpation et une fouille systématique des voyageurs et des bagages. Mais ces deux annonces sont quasiment impossibles à mettre en œuvre dans les grandes gares parisiennes. Démonstration.

Je vous propose une démonstration par l’absurde en prenant la gare du Nord pour exemple, là où sont déjà installés les fameux portiques de sécurité voulus par Ségolène Royal.

Thalys

Hypothèse 1 : si l’on veut avoir dans les gares une sécurité du type aéroportuaire, à savoir vérification à la fois de la carte d’identité, du billet de transports et des bagages, il faut s’intéresser à la seule ligne fonctionnant aujourd’hui de la sorte, à savoir Eurostar. Eurostar, c’est 3% du trafic de la gare du Nord mais en terme de surface c’est beaucoup plus : si on compte les deux quais réservés, les espaces d’attente, de contrôle, d’accès, de restauration, de commerces, de sanitaires, de lieux de repos pour les personnels douanes et de la police aux frontières, Eurostar occupe environ 13% de la surface total de la gare. Si on veut traiter de la sorte 100% du trafic, que ce soit dans la gare ou à ses entrées, il suffit de faire une simple règle de 3 : il faudrait une gare du Nord 4 fois plus grande ! Une telle perspective est évidemment illusoire, même en imaginant creuser 30 mètres sous terre, sous les actuelles lignes de RER. Continuer la lecture

22 Mar

La correspondance express 4 – 14 enfin rouverte à Châtelet

Station_Avant_AprèsElle nous manquait tant. Fermée pendant près de trois ans, la correspondance express entre les lignes 4 et 14, station Châtelet, est de nouveau accessible, depuis le 25 février dernier, après d’interminables travaux . Tout n’est pas encore achevé, l’escalator mécanique n’est pas encore opérationnel (photo) mais les voyageurs peuvent désormais emprunter un large escalier, trois fois plus large que le précédent, construit dans les combles parallèlement aux quais de la ligne 4. En une minute à peine, vous pouvez passer du quai de la ligne 4 à celui de la 14, et inversement. Pendant les travaux, il fallait plus de 10 minutes !

L’ancien accès, un escalier très exigu, et continuellement saturé, qui empiétait sur le quai de la ligne 4, avait été fermé le 16 avril 2013 : trop étroit, il ne permettait plus aux voyageurs de circuler avec fluidité ; et son emprise sur le quai de la ligne 4 était devenue trop importante avec la hausse continuelle du trafic.

Le chantier des Halles – niveau RER et métro – est encore loin d’être achevé. Il va se poursuivre encore de longs mois après l’inauguration de la Canopée, le 4 avril prochain. Et le calendrier initial ne sera pas forcément respecté. Les escaliers de correspondance entre les lignes 4 et 14 auraient dû être achevés en février 2015… nous sommes en mars 2016…

Bertrand Lambert

► Sur le même thème : l’automatisation de la ligne 4 se précise, épisode 1 et épisode 2
► Pour aller plus loin : le succès fou de la ligne 14
► VIDEO : les coulisses du chantier du pôle d’échange métro – RER de Châtelet – les Halles, reportage diffusé en juin 2014.

17 Mar

Bouclage de la gare du Nord : 1.500 fraudeurs verbalisés et 12.000 € récoltés en 3 h … deux jours de suite !!

fraude2C’est ce qui s’appelle réussir son coup ! Et encore, l’opération n’a pas eu lieu aux heures de pointe, sinon la moisson aurait peut-être été encore plus spectaculaire. L’opération anti fraude menée hier après-midi gare du Nord, à Paris, par une centaine de contrôleurs (de la SNCF et de la RATP), aidés par un nombre équivalent d’agents de la SUGE et de policiers, n’a pas seulement marqué les esprits des fraudeurs. Elle aussi permis aux opérateurs de récupérer, en versement immédiat, plus de 12.000 € ! Montant auquel il faudra ajouter les amendes recueillies auprès de ceux qui ont choisi de payer (plus cher) en débit différé. En l’espace de 3 heures, hier mercredi, entre 14h et 17h, 1.571 fraudeurs se sont fait prendre dans les mailles du filet. Aujourd’hui, jeudi, pour la seconde journée de l’opération, le nombre de PV s’est monté à 1.258, avec cette fois environ 10.000 € d’encaissement immédiat. Autant de chiffres qui donnent une idée de l’ampleur de la fraude habituelle dans les transports en commun. Officiellement, seuls 7% des usagers voyagent sans billet en Ile de France, mais ce chiffre provient d’études téléphoniques auprès des voyageurs, lesquels n’avouent évidemment pas tous le fait de frauder…

Découvrez les coulisses de cette opération, amenée à durer 3 jours, reportage signé Virginie Delahautemaison et Léïla Zelouma


Gare du Nord : une opération anti-fraude d’envergure

► Sur le même thème : Petite révolution à la SNCF : désormais les agents en gare pourront verbaliser les fraudeurs
► Pour aller plus loin : Les portillons d’accès aux TGV testés à Montparnasse

Bertrand Lambert

15 Mar

L’extension du T3b a de l’amiante dans l’aile

Coup dur pour les salariés et les habitants du 17eme : initialement prévue fin 2017, la mise en service du tramway T3 à la porte d’Asnières va prendre un an de retard. Ce report est dû à la découverte d’amiante (en quantité plus grande qu’escomptée) dans la chaussée. L’extension du T3b devrait donc être opérationnelle fin 2018, soit plusieurs mois après l’ouverture de la future judiciaire des Batignolles, toujours prévue le 30 juin 2017.
Le futur palais de justice de Paris semble être un véritable chat noir pour les différents chantiers du secteur liés aux transports en commun : avant le T3b, c’est la ligne 14 qui a pris du retard (2 ans minimum). Résultat, si la cité judiciaire ouvre dans les temps, ce qui n’est pas gagné non plus, seule la ligne 13 desservira le palais, ce qui risque de créer de nouveaux embouteillages sur les quais de la station Porte de Clichy, déjà très fréquentés. Va y avoir du sport pour les justiciables et les avocats !

Lorsqu’il sera mis en service, le nouveau tronçon du T3b, long de 4,3 kilomètres entre la porte de la Chapelle et celle d’Asnières, offrira aux voyageurs huit stations supplémentaires, en correspondance avec les lignes 13, 14 (une fois prolongée jusqu’à Mairie-de-Saint-Ouen), ou encore le RER C. 82.000 voyageurs y sont attendus quotidiennement, avec des trams toutes les 4 minutes aux heures de pointe et 8 minutes aux heures creuses.

► Sur le même thème : Quel prolongement à l’ouest pour le T3b ?

Bertrand Lambert