31 Mai

Parigo #82 : pollution de l’air dans le métro, risques et solutions

Connue et redoutée à l’extérieur, la pollution de l’air est également présente en souterrain, dans les couloirs du métro ou du RER. Ozone, NOx, particules fines… mais que respirons-nous réellement lorsque nous prenons le métro ? Et à quelle dose… Parigo mène l’enquête !

Ces polluants sont-ils préjudiciables à notre santé ? Quelles différences avec la pollution constatée près des axes routiers ? Les risques sont-ils les mêmes pour les voyageurs que pour les salariés de la RATP ? Entretien avec une spécialiste en nano particules, Francelyne Marano, professeur émérite à Paris Diderot.

Dépolluer l’air du métro… c’est le défi relevé par plusieurs entreprises. Vous découvrirez en exclusivité leur prototypes et leur technologies. Les 1ers essais viennent de débuter, à la fois sur le réseau SNCF et RATP, à la suite d’un appel à projet financé par la Région Ile de France (1 M€).

Ces tests concernent pour le moment quelques stations seulement. A quand un déploiement dans l’ensemble du réseau ? Entretien avec Jean-Philippe Dugoin-Clément, vice-président de la région Ile de France, en charge de l’Ecologie

Parigo #81 : la ligne 14 déploie ses ailes

Nouveau métro à 8 rames, 12 nouvelles stations, aménagement intérieur des MP14 d’Alstom (en exclu)… la ligne 14 se dévoile comme jamais dans Parigo !

C’est la dernière-née du réseau parisien : la ligne 14 est à la fois la plus fiable et la plus moderne. Flashback en archives sur sa construction dans les années 90.

Dans un an, avec 14 mois de retard, la 14 sera enfin prolongée jusqu’à Saint-Ouen. 4 nouvelle stations que vous découvrirez de l’intérieur. Plusieurs surprises vous y attendent. Entretien avec Mathieu Leroy, le directeur du prolongement à la RATP.

En 2024, la 14 est sensée relier Saint-Denis à Orly… en 39 minutes ! La chantier a débuté il y a quelques mois seulement. Une sacrée course contre la montre est lancée : nous irons voir où en sont les trois tunneliers en action dans le sud francilien.

Et puis en fin d’émission, grosse exclu : Parigo vous dévoile l’aménagement intérieur des MP14, les futurs métros ultra modernes de la ligne, en cours de fabrication chez Alstom, à Valenciennes. Jean-Louis Perrin, numéro 2 d’IDF Mobilités, nous servira de guide.

Bertrand Lambert @B_Lambert75

► Pour aller plus loin : MP 14 : le futur métro des lignes 4, 14 et 11 se dévoile enfin… et roule sur la ligne 1 !

20 Mai

Parigo #80 : en immersion, gare Montparnasse

La plus bretonne des gares parisienne nous livre ses secrets, pour un nouveau numéro de la collection « Parigo, en immersion ».

Coulisses, archives inédites, rencontres avec les hommes et les femmes qui font Montparnasse… Parigo s’invite dans la 4eme gare la plus fréquentée de France, avec 70M de voyageurs par an. Une fréquentation qui va doubler d’ici 2050 ! D’où les travaux lancés en 2017 mais encore loin d’être achevés.

Avec évidemment une visite en sous sol dans l’interminable station de métro… et son fameux couloir de 185 m !

Soyez les (Fulgence) Bienvenüe à Montparnasse 😉

Dans la même collection : Parigo #51 : dans les coulisses de la gare RER des Halles

Bertrand Lambert @B_Lambert75

12 Mai

Parigo #79 : Les transports amoureux

Cette semaine, Parigo revisite le mythe de la passante de Baudelaire, version RER

Coup de foudre, flash amoureux… nos transports du quotidiens seraient-ils LE lieu de rencontre par excellence ?

Jean-Paul Kaufmann, sociologue spécialiste du couple, nous apportera son éclairage. Retrouver le ou la belle inconnue croisée furtivement sur un quai de gare s’avère toujours aussi compliqué : mais, vous le verrez, Cupidon, a plus d’une corde à son arc.

Longtemps, les amoureux du RER se sont donnés rendez-vous dans les petites annonces de Libération. Elles ont aujourd’hui disparu mais internet a pris le relais. Vous découvrirez qui se cache derrière ces bouteilles jetées à la mer.

Candice Moors, auteure de « Transports amoureux », sera notre invitée. Enfin, nous verrons que les transports sont aussi un excellent moyen d’entretenir la flamme amoureuse.

08 Mai

EXCLU Parigo : Vélib’ HS, cassés, mal réglés… Smovengo de nouveau dans la tourmente

Le Vélib’ version Smovengo, c’est comme une tempête tropicale. On espère à la moindre éclaircie être bientôt sorti d’affaire. Et ce d’autant plus que les prévisions sont toujours bonnes : les promesses de lendemains meilleurs sont aussi fréquentes que les bourrasques sont fortes.

Il y un an, nous priions pour que les stations sortent de terre, puis soient raccordées au réseau électrique. Nous nous énervions devant des vélos imprenables, quand ils n’étaient tout simplement pas introuvables. Et puis vint la première éclaircie : mi-octobre dernier, Smovengo assurait à qui voulait bien l’entendre que le gros de la tempête était derrière nous. Un grand ciel bleu était même attendu pour le 31 mars, avec tout de même un an de retard sur le tout premier bulletin météo de l’ère Smovengo.

Et là, patatras. Malgré une nette éclaircie en terme de nombre de locations depuis février, avec un pic à 80.000 locations le 17 avril et une moyenne de 60.000 courses de plus de 3 minutes en avril, le service est de nouveau en plein marasme. Car depuis quelques semaines, une tempête d’un type nouveau s’abat sur les utilisateurs du service (au nombre de 176.000, en hausse sur un an, mais toujours bien loin des 300.000 sous JC Decaux).

La grande illusion des vélos présents en station

Désormais, trouver un Vélib’ correctement réglé et en état de marche relève de l’exploit : le nombre de vélos cassés, à plat, crevés, mal réglés ou à l’assistance électrique défectueuse … bref non fonctionnels, avec leur selle dûment retournée, fleurissent dans les stations… où, clairement, ils prennent racine. Officiellement, selon Smovengo, interrogé par mes soins, 650 vélos sont ramassés et injectés chaque nuit, et entre 3.000 et 4.000 régulés. Il faut croire que ce n’est pas suffisant. Car sur le terrain, l’impression de laisser-aller est sans équivoque, surtout dès que l’on sort des arrondissements centraux. Mais tout s’explique.

Selon mes informations, des consignes orales auraient été données aux régulateurs de ramasser le moins de Vélib HS possible afin de maintenir un nombre de vélos en station acceptable aux yeux des élus et notamment de la mairie de Paris. Mais pourquoi ces consignes ? Parce que Smovengo est totalement submergé par des problèmes de maintenance non anticipés, liés pour la plupart aux choix low cost faits en 2017.

Les conséquences des choix low cost faits en 2017

Pour décrocher le contrat Vélib’, Smovengo a dû proposer un vélo léger, beaucoup plus léger que celui que Smoove proposait à l’origine. Alors que JC Decaux a tenté à plusieurs reprises de convaincre les élus de la nécessité d’avoir un vélo solide, donc plus lourd que le cahier des charges ne l’exigeait, Smoove s’est mis en quatre pour alléger son vélo et rentrer dans les clous de l’appel d’offre. Résultat, le nouveau vélib’ a été affaibli : l’utilisation clairement plus intensive du service depuis février a conduit à une dégradation ultra rapide des vélos. Selle dévissée, pédalier vrillé, numération sous la selle effacée, poignées dégradées, câble de frein cassé, vitesses mal réglées… l’éventail est large. Sollicité, le Syndicat Miste Autolib’ Vélib’ (SMAV) le reconnaît d’ailleurs sans ambiguïté : « Les Vélib’ ont été très sollicités et ont en conséquence nécessité des réparations plus fréquentes, par exemple des pneus dégonflés ou le réglage des vitesses » Continuer la lecture