13 Mar

Parigo #105 : les oubliés des transports

Cette semaine, Parigo s’intéresse à la mobilité loin de la cité, là où la voiture est reine… mais est-ce irrémédiable ?

Nous ferons un tour d’horizon des différentes initiatives destinées à désensabler la Grande couronne. C’est notamment le cas du transport à la demande, à mi-chemin entre le bus et le taxi. Reportage dans les Yvelines.

1 Francilien sur 3 souffrirait d’un «handicap de mobilité », avec à la clé de réelles conséquences économiques et sociales. La solution miracle existe-t-elle ? Le vélo peut-il jouer ce rôle ? Entretien avec Johann Mittelhausser, maire rural d’Angerville, 4200 habitants.

Nous verrons aussi que les lignes de bus express se multiplient dans la région. Leur objectif : rabattre les actifs des zones périphériques vers le RER ou le Transilien. Reportage en Essonne.

Enfin, coup de projecteur sur une initiative qui a le vent en poupe : Rézo Pouce donne un coup de jeune à l’autostop de courte distance. Son fondateur, Alain Jean, est notre invité.

Bertrand Lambert @B_Lambert75

14 Oct

Parigo #90 : bruit des transports, on sature !

Selon l’OMS, 9 M de franciliens subissent quotidiennement un bruit excessif venu de la route, du ciel ou encore du rail. Difficile de faire pire !

Nous irons d’abord en sous-sol voir comment la RATP et la SNCF tentent de limiter les nuisances sonores dans le métro ou le RER

Nous verrons également que le bruit routier n’est pas une fatalité. Des solutions existent. Tour d’horizon avec la directrice de BruitParif, Fanny Mietlicki

Souriez, vous êtes écoutés. Les radar anti-bruit commencent à être déployés dans la région, avec un objectif : verbaliser les véhicules trop bruyants.

Enfin, nous nous intéresserons aux nuisances aériennes et aux conséquences sanitaires mais aussi économiques du bruit des transports. Catherine Bouvier, secrétaire générale de l’ADVOCNAR est notre seconde invitée.

Bertrand Lambert @B_Lambert75

13 Sep

Parigo #87 : T4, portiques, véligo, métro la nuit… les nouveautés de la rentrée !

Canicule, travaux… l’été a été chaud dans les transports franciliens… mais que nous réserve donc cette rentrée ?

1ere bonne surprise, métro et tramway circuleront toute la nuit samedi soir … et ça sera le cas un samedi par mois jusqu’en mars prochain. Entretien avec Grégoire de Lasteyrie, Délégué aux nouvelles mobilités à Île-de-France Mobilités

Gare Saint-Lazare, les fraudeurs ont du souci à se faire : désormais la validation est obligatoire pour accéder aux quais

Sur la route, les vélos vont plus que jamais dépasser les autos. Les pistes cyclables sécurisées ont fleuri cet été dans la capitale

Enfin, nous filerons en Seine-Saint-Denis prendre des nouvelles du T4. Petit miracle, ce tramway nommé Désir reprend du service lundi, après 6 mois de coupure interminables. Vincent Lecras, directeur des lignes E, P & T4, répond à nos questions

Bertrand Lambert @B_Lambert75

28 Juin

Parigo #85 : RER, bus, trottinettes, vélib… quelle année !

Parigo, saison 3 : le bilan ► Nos invités ont-ils tenu leurs promesses ?

Cette saison encore, ils sont tous venus dans Parigo, répondre aux questions qui fâchent … opérateurs et décideurs politiques nous ont promis des lendemains qui chantent… A les entendre, tout va bien ou presque !

Le RER D, sauvé par ses nouveaux horaires. Le RER B, soulagé par un énième plan d’urgence. Les bus parisiens, plus rapides depuis la remise à plat du réseau. Mais est-ce vraiment le cas ? Les voitures en auto partage nous ont-elles réellement fait oublier Autolib’ ? Et Vélib, dans tout ça… ça marche, ou pas ?

Pour faire le bilan de cette saison, les associations d’usagers sont au rendez-vous de cet ultime numéro de la saison 3.

Nos invités : Marc Pelissier, président de la FNAUT IDF ; Jean-Sébastien Catier, membre du collectif vélo IDF ; Jonathan Magano, président de la SaDur (usagers du RER D) ; Pascal Melet, directeur général d’Autonomy

On se retrouve à la rentrée, en septembre, pour la saison 4 de PARIGO !

Bertrand Lambert @B_Lambert75
► A revoir : le bilan de la saison 2 Parigo #49 : qu’ont-ils fait de leurs promesses ?

08 Mai

EXCLU Parigo : Vélib’ HS, cassés, mal réglés… Smovengo de nouveau dans la tourmente

Le Vélib’ version Smovengo, c’est comme une tempête tropicale. On espère à la moindre éclaircie être bientôt sorti d’affaire. Et ce d’autant plus que les prévisions sont toujours bonnes : les promesses de lendemains meilleurs sont aussi fréquentes que les bourrasques sont fortes.

Il y un an, nous priions pour que les stations sortent de terre, puis soient raccordées au réseau électrique. Nous nous énervions devant des vélos imprenables, quand ils n’étaient tout simplement pas introuvables. Et puis vint la première éclaircie : mi-octobre dernier, Smovengo assurait à qui voulait bien l’entendre que le gros de la tempête était derrière nous. Un grand ciel bleu était même attendu pour le 31 mars, avec tout de même un an de retard sur le tout premier bulletin météo de l’ère Smovengo.

Et là, patatras. Malgré une nette éclaircie en terme de nombre de locations depuis février, avec un pic à 80.000 locations le 17 avril et une moyenne de 60.000 courses de plus de 3 minutes en avril, le service est de nouveau en plein marasme. Car depuis quelques semaines, une tempête d’un type nouveau s’abat sur les utilisateurs du service (au nombre de 176.000, en hausse sur un an, mais toujours bien loin des 300.000 sous JC Decaux).

La grande illusion des vélos présents en station

Désormais, trouver un Vélib’ correctement réglé et en état de marche relève de l’exploit : le nombre de vélos cassés, à plat, crevés, mal réglés ou à l’assistance électrique défectueuse … bref non fonctionnels, avec leur selle dûment retournée, fleurissent dans les stations… où, clairement, ils prennent racine. Officiellement, selon Smovengo, interrogé par mes soins, 650 vélos sont ramassés et injectés chaque nuit, et entre 3.000 et 4.000 régulés. Il faut croire que ce n’est pas suffisant. Car sur le terrain, l’impression de laisser-aller est sans équivoque, surtout dès que l’on sort des arrondissements centraux. Mais tout s’explique.

Selon mes informations, des consignes orales auraient été données aux régulateurs de ramasser le moins de Vélib HS possible afin de maintenir un nombre de vélos en station acceptable aux yeux des élus et notamment de la mairie de Paris. Mais pourquoi ces consignes ? Parce que Smovengo est totalement submergé par des problèmes de maintenance non anticipés, liés pour la plupart aux choix low cost faits en 2017.

Les conséquences des choix low cost faits en 2017

Pour décrocher le contrat Vélib’, Smovengo a dû proposer un vélo léger, beaucoup plus léger que celui que Smoove proposait à l’origine. Alors que JC Decaux a tenté à plusieurs reprises de convaincre les élus de la nécessité d’avoir un vélo solide, donc plus lourd que le cahier des charges ne l’exigeait, Smoove s’est mis en quatre pour alléger son vélo et rentrer dans les clous de l’appel d’offre. Résultat, le nouveau vélib’ a été affaibli : l’utilisation clairement plus intensive du service depuis février a conduit à une dégradation ultra rapide des vélos. Selle dévissée, pédalier vrillé, numération sous la selle effacée, poignées dégradées, câble de frein cassé, vitesses mal réglées… l’éventail est large. Sollicité, le Syndicat Miste Autolib’ Vélib’ (SMAV) le reconnaît d’ailleurs sans ambiguïté : « Les Vélib’ ont été très sollicités et ont en conséquence nécessité des réparations plus fréquentes, par exemple des pneus dégonflés ou le réglage des vitesses » Continuer la lecture

25 Avr

Parigo #78 : le Vélotaf’, et si on s’y mettait ?

Certains parcourent quelques kilomètres, d’autres plusieurs dizaines. Ils ont délaissé leur voiture ou abandonner le RER… les franciliens sont en tout cas de plus en plus nombreux à se rendre au travail à vélo. Ce sont des adeptes du Vélotaf.

Quelles sont leurs motivations ? Le vélotaf est-il réservé aux Parisiens ? Faut-il être jeune et sportif ? Dans quel état arrive-t-on au bureau ? Parigo passe les idées reçues au crible avec Jérôme Sorrel, auteur de « Vélotaf, mode d’emploi du vélo au quotidien » publié aux éditions Alternatives Jamais sans mon bicycle, c’est la devise des boîtes à vélo : ces entrepreneurs se déplacent seulement à la force du mollet. Nous avons suivi un plombier et des déménageurs.

Enfin, nous ferons le point sur les infrastructures dédiées au vélo en Ile de France… avec en bonus quelques tours de roue sur Véligo, le vélo électrique bientôt disponible à la location dans toute la région pour seulement 40€/mois.

Stein Van Osterein, porte-parole du collectif Vélo Ile de France, est notre second invité.

22 Déc

EXCLU : Smovengo versera 8 M€ de pénalités pour les retards de Vélib’

INFO PARIGO – Les élus des 67 communes adhérentes sont parvenus à un accord financier avec Smovengo. Le groupement va payer 8 M€ de pénalités suite au déploiement tardif et chaotique du nouveau Vélib’. Le successeur de JC Decaux a également accepté de réviser à la baisse le prix payé par les municipalités pour chacune de leurs stations. Au final, les communes adhérentes ne verseront que 18 M€ au nouvel opérateur du Vélib’ au titre de l’année 2018, soit 22 M€ de moins que ce qui était prévu au contrat. Une bonne nouvelle pour les contribuables.

Maintenant que le service Vélib’ est quasiment remis en selle, malgré des problèmes persistants de maintenance, de régulation et un déploiement inachevé hors de Paris, il restait une seule vraie question encore en suspend, celle du différend financier entre les différents protagonistes.

Dès le début du fiasco, le Syndicat Mixte Autolib’ Vélib’ (SMAV), par la voix de sa présidente, Catherine Barrati Elbaz, avait annoncé son intention de faire payer à Smovengo les manquements au contrat signé quelques mois plus tôt. Rappelons que le 1er janvier dernier, seules 68 stations étaient opérationnelles… très loin des 700 promises ! « Toutes les clauses du contrat seront respectées, je m’y engage » nous avait ainsi déclaré Catherine Barrati Elbaz dans Parigo, en mars dernier. Potentiellement, les pénalités pouvaient atteindre, selon le contrat, jusqu’à 1.7M€ par mois. Une coquette somme.

Après plusieurs semaines de tractations et d’intimidation (le SMAV refusait de payer à Smovengo ce qu’il lui devait et réciproquement), les acteurs sont finalement parvenus à un accord.


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Parigo #62 : Vélib’ 2, an I … l’annus horribilis

On s’attendait au meilleur, on a eu droit au pire : Smovengo, le nouvel opérateur de Vélib’, successeur de JC Decaux, nous en a fait voir de toutes les couleurs cette année… Mais après avoir frôlé le dépôt de bilan l’été dernier, lorsque rien ne fonctionnait et qu’Anne Hidalgo semblait prête à résilier le contrat signé avec Smovengo, Vélib’ a repris du poil de la bête ces dernières semaines. Le voilà quasiment remis en selle, avec 15.000 vélos déployés dans 1.1000 stations, pour près de 50.000 locations quotidiennes. Un vrai miracle, sur lequel revient Parigo.

Pour autant, il reste beaucoup à faire : déploiement en banlieue, expérience utilisateur, maintenance, régulation… nous poserons les questions qui fâchent à Arnaud Marion, le nouveau directeur exécutif de Smovengo, à l’origine du plan de sauvetage initié en juin dernier.

Nous irons également en coulisses voir concrètement comment s’organise la régulation des vélos, essentiellement la nuit.

Enfin, nous vous dévoilerons en fin d’émission le montant des pénalités que devra payer l’opérateur. Un accord financier vient d’être trouvé : Smovengo va payer 8 M€ de pénalités et accepté de réviser à la baisse le prix payé par les municipalités pour chacune de leurs stations. Au final, les communes adhérentes ne verseront que 18 M€ au nouvel opérateur du Vélib’ au titre de l’année 2018, soit 22 M€ de moins que ce qui était prévu au contrat.

Bertrand Lambert @B_Lambert75

► Pour aller plus loin : EXCLU : Smovengo versera 8 M€ de pénalités pour les retards de Vélib’

23 Nov

Comment en finir avec la jungle urbaine sur les trottoirs et sur les routes ?

Avec la multiplication des modes transports personnels, les trottoirs sont devenus la source de nombreux conflits entre piétons, vélos, trottinettes, e-roues… mais aussi motos et scooters garés n’importe où… Sur les routes, la situation est souvent tendue entre les cyclistes, les motards et les automobilistes, chacun se renvoyant la responsabilité du non-respect des règles élémentaires du code de la route et de l’absence évidente de respect entre les différents usagers. De quoi alimenter le débat. Pour en parler, j’étais l’invité de 9h50.