Quand j’arrive au Kursaal, ce dimanche soir à 18 heures, je ne peux pas m’empêcher de penser à une autre soirée présidentielle : celle du 21 avril 2002.
Ce soir-là, il y a 10 ans, à un peu plus de 19 heures grâce à un coup de fil d’un ami « bien introduit à Paris » (j’aime bien cette expression qui se la joue élite parisienne…), j’avais appris la nouvelle : Le Pen devant Jospin. La première personne que j’avais croisée, c’était Eric Alauzet. Il m’avait trouvée « toute blanche » et m’avait conseillée, en tant que médecin, de m’asseoir…