27 Jan

Sophie Montel et plusieurs cadres du FN ne veulent plus recevoir Minute, l’hebdomadaire d’extrême-droite

Sophie Montel a choisi twitter pour refuser Minute (DR)

Sophie Montel a choisi twitter pour refuser Minute (DR)

Le tweet de Sophie Montel n’est pas passé inaperçu. Ce mercredi, en début d’après-midi, la députée européenne et conseillère régionale de Bourgogne Franche-Comté demande publiquement à Minute, l’hebdomadaire d’extrême-droite, de ne plus lui « adresser sa prose ». « Elle ne m’intéresse pas », précise l’élue FN. Un message repris par plusieurs élus frontistes, dont Florian Philippot, vice-président du parti, ou encore le Bisontin Julien Acard.

L’hebdomadaire est souvent critique vis-à-vis de Florian Philippot sur sa ligne économique jugée trop étatiste et sur la ligne pas assez conservatrice, selon eux, du FN sur les sujets de société.

Minute avait fait sa une début 2013 sur un supposé « lobby gay » qui tiendrait les manettes du parti d’extrême droite.

Une source à Minute a indiqué que le journal était envoyé « pour trois semaines gracieusement » aux 358 élus régionaux frontières. (avec AFP)

Le tweet de Sophie Montel:

Interpellée par plusieurs internautes, Sophie Montel répond qu’elle n’est « pas masochiste au point de m’infliger sa lecture », et qu’elle aurait eu la même réaction à l’égard de l’Humanité (quotidien communiste) et Rivarol (hebdomadaire d’extrême-droite).


L’initiative de la Franc-Comtoise a fait des émules, parmi lesquelles Joffrey Bollée, conseiller régional d’Ile-de-France et directeur de cabinet de Florian Philippot, et Bertrand Dutheil de La Rochère, ancien chevènementiste, aujourd’hui conseiller régional d’Île-de-France et proche de Florian Philippot lui aussi.


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