« Défendre toutes les personnes en marge ». Voilà l’objectif du nouveau Mouvement du handicap physique et social, créé par Latifa Gilliotte. Ancienne conseillère municipale de Belfort déléguée au handicap, cette dernière a quitté le Parti socialiste il y a quelques semaines. Elle siège aujourd’hui dans l’opposition de gauche à Belfort, ville désormais dirigée par l’UMP Damien Meslot. « On n’est pas assez pris en compte en dehors des élections, dénonce l’élue, elle-même handicapée. En campagne, tout le monde se balade avec son bossu. Mais ensuite, on est mis à l’écart ».
Latifa Gilliotte estime qu’elle-même est une exception: « Je ne remercierai jamais assez Etienne Butzbach (ancien maire MRC puis PS de Belfort, NDLR). Il a pris une femme, il n’a pas pris un fauteuil roulant ».
Le MHPS ne souhaite pas se limiter à la défense des handicapés. Le handicap social, c’est aussi la précarité. « Nous voulons proposer un autre choix politique », affirme Latifa Gilliotte.
D’après sa présidente, ce nouveau parti a déjà des représentants, « de gauche comme de droite », dans une vingtaine de départements. Il envisage de présenter une liste aux élections régionales à la fin de l’année, en Bourgogne Franche-Comté, mais aussi peut-être en Bretagne ou en Rhône Alpes Auvergne.
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