Les socialistes Claude Jeannerot et Yves Ackermann ont un point commun: un mois après la défaite de la gauche lors des élections départementales, dans le Doubs et le Territoire de Belfort, ils ont déjà rebondi. Le premier représente la France à l’Organisation internationale du travail, le second siégera au conseil supérieur des chambres régionales des comptes. De jolis points de chute pour ces deux anciens présidents de Département, qui ont pourtant dépassé l’âge de la retraite.
Décidément, qu’il semble dur de passer la main.
Avant même le scrutin départemental, le président socialiste sortant du Doubs, Claude Jeannerot, a été choisi pour représenter le gouvernement français au Conseil d’Administration du Bureau International du Travail (BIT). L’ancien sénateur succède à cette place à l’ancien ministre Gilles de Robien. Réélu dans son canton de Besançon, Claude Jeannerot a annoncé qu’il allait bientôt quitter l’assemblée départementale.
Quelques semaines après sa défaite dans le canton de Valdoie, Yves Ackermann a pour sa part été nommé par le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, au conseil supérieur des chambres régionales des comptes.
Bien sûr, la Franche-Comté peut se féliciter que ces deux responsables politiques mettent leur talent au service d’institutions aussi prestigieuses, mais à 65 et 70 ans, n’ont-ils pas atteint l’âge de la retraite, bien méritée ?
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