Marine Le Pen tiendra bien, comme prévu, une réunion publique dans la commune de Clairvaux-les-Lacs. Saisie par le Front national, la justice administrative a suspendu ce jeudi l’annulation de la réservation de la salle de fêtes par le maire. Ce dernier invoquait des « raisons de sécurité ». Pour le tribunal administratif de Besançon, « la décision du maire de Clairvaux-les-Lacs porte une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de réunion, qui est une liberté fondamentale ».
Concernant les risques de troubles à l’ordre public, le tribunal estime que « si des rassemblements d’opposants au Front National sont effectivement prévus, notamment par le collectif citoyen contre le FHaine, aucune pièce versée au dossier ne permet de remettre en cause leur caractère de rassemblement pacifique ». En conséquence, « les risques de débordements ne sont pas établis » pour la justice.
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