Après le choc, place au combat. Le député LR et maire de Belfort Damien Meslot a pris la plume pour interpeller le président de la République en personne suite à la fermeture annoncée de l’unité de production des trains Alstom à Belfort: « Nous devons nous battre, ensemble, pour sauver le site de Belfort et sauvegarder les 480 emplois directs et 1200 emplois indirects qui en découlent », écrit Damien Meslot, qui demande à François Hollande d’intervenir « auprès d’Alstom Transport pour amener ses dirigeants à revenir sur leur décision ».
Dans ce courrier, Damien Meslot rappelle à François Hollande « l’importance stratégique pour la France » de l’usine de Belfort, reconnue il y a quelques mois encore par celui qui était encore ministre de l’Economie, Emmanuel Macron. « Nous sommes l’unique site de production de motrices TGV en France », souligne le maire, alors même que, cruelle ironie de l’actualité, Alstom a annoncé la fermeture de l’usine belfortaine le jour même de la présentation du TGV du futur avec la SNCF.
« Belfort, c’est Alstom et Alstom, c’est Belfort ! »
Par ailleurs, les élus du Territoire de Belfort entendent mobiliser la population par le biais d’une pétition.
Damien Meslot, mais aussi le président du Département Florian Bouquet (LR) et le sénateur Cédric Perrin (LR) rappellent au PDG du groupe, Henri Poupart-Lafarge, que « L’histoire de cette entreprise ferroviaire est indissociable de la ville depuis 137 années : Belfort, c’est Alstom et Alstom, c’est Belfort ! C’est donc un savoir-faire internationalement reconnu qui va disparaître d’ici 2018 si rien n’est fait ! »
Cette pétition (à retrouver ici) a recueilli plus de 2000 signatures ce samedi à la mi-journée.