07 Sep

Christophe Grudler: "Il faut relever Belfort"

Christophe Grudler veut rassembler "du centre gauche à la droite républicaine" (©f3fc)

Christophe Grudler a officialisé hier sa candidature aux municipales de Belfort. Le président départemental du MoDem mènera une liste intitulée « Un nouveau souffle pour Belfort ». « Déjà tout un programme » promet-il. L’homme dénonce une équipe en place « à bout de souffle » et estime que la 2e ville de Franche-Comté a « des atouts fantastiques qui ne sont pas exploités ».

Cette fois, il plonge « dans le grand bain ». Comme en 2001 et 2008, Christophe Grudler sera candidat à la mairie de Belfort. A chaque fois, il a atteint le second tour (44,7% face à Jean-Pierre Chevènement puis 13,7% derrière Etienne Butzbach et Damien Meslot).

Cette troisième candidature n’est pas une surprise, tant le conseiller municipal et élu départemental a affiché ses ambitions ces derniers mois.

Christophe Grudler fixe trois priorités. L’emploi, d’abord: « Il y a 5.000 chômeurs à Belfort. C’est la cata totale ». Ensuite le « bien vivre »: « Il faut que les Belfortains se sentent bien, qu’ils n’aient pas envie de déménager dans les communes périphériques ». Ce qui passe selon lui par de nouvelles politiques en matière de sécurité, d’urbanisme ou de transport. Et enfin, « un nouveau type de relation avec les Belfortains »: « Je veux être accessible. Ceux qui demandent des rendez-vous les auront. Si on veut réconcilier les gens avec la politique, il ne faut pas rester enfermé dans son château ».

Le candidat ne veut surtout pas qu’on le cantonne à une étiquette. Il est soutenu par son parti, le MoDem de François Bayrou, par l’UDI de Jean-Louis Borloo et du député Michel Zumkeller, mais il assure avoir derrière lui des « écologistes indépendants », « des gens de l’UMP », « des anciens du PS écœurés par le système en place à Belfort »: « C’est cette diversité qui va nous faire gagner ».

Reste que pour gagner, Christophe Grudler devra sans doute trouver enfin un terrain d’entente avec Damien Meslot. En 2008, Étienne Butzbach avait gagné face à eux avec moins de 50% des suffrages.

Aujourd’hui, Christophe Grudler assure regretter l’échec des négociations avec Damien Meslot et regrette qu’il n’ait jamais eu de « dialogue sincère avec le responsable départemental de l’UMP ». Et pourtant, il en convient: « Je suis convaincu depuis le début que pour gagner, il faut une liste de rassemblement avec tout le monde ».

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