18 Déc

"Nous pouvons rendre hommage à Jean-François Copé et François Fillon"

François Fillon et Jean-François Copé sur le plateau de l'émission "Des Paroles et des Actes" sur France 2 (AFP)

L’UMP du Doubs se félicite de l’accord trouvé par Jean-François Copé et François Fillon hier soir. « Il nous revient dans nos fédérations, dans nos circonscriptions et dans nos cantons de faire passer et d’amplifier ce message d’UNION et de RASSEMBLEMENT (sic)« , écrit ainsi Michel Vienet, le secrétaire départemental, à ses troupes. Les deux finalistes de l’élection contestée à la présidence de l’UMP ont trouvé un terrain d’entente. L’accord prévoit notamment une nouvelle élection « avant la reprise de la session parlementaire ordinaire d’octobre 2013 ».

L’UMP du Doubs a propagé la bonne nouvelle dès hier soir. Dans un courriel adressé aux militants, Michel Vienet, le secrétaire départemental, se réjouit de l’accord passé entre Jean-François Copé et François Fillon: « Après 1 mois de turbulences au sein de notre famille politique, nous pouvons rendre hommage à Jean-François Copé et à François Fillon pour l’accord signé en fin de soirée. Cet accord met fin à la crise que nous traversons depuis le  18 novembre. »

Désormais débarrassée de ses querelles internes (mais pour combien de temps?), l’UMP entend jouer pleinement son rôle d’opposition. « Nous devons concentrer nos forces et notre énergie pour appliquer notre feuille de route départementale, préparer notre rentrée politique de janvier 2013 et combattre la politique néfaste des Socialo-écolo-communistes », écrit Michel Vienet, qui décrète la « mobilisation générale », notamment pour la manifestation nationale du 13 janvier contre le « mariage pour tous ».

Les termes de l’accord Fillon-Copé

Dans un communiqué commun, Jean-François Copé et François Fillon détaillent les termes de l’accord signé hier soir. En voici les principaux extraits:

« 1/ Une nouvelle élection à la direction de l’UMP aura lieu au plus tard avant la reprise de la session parlementaire ordinaire d’octobre 2013 et sera précédée d’une campagne électorale, qui devra se dérouler dans l’intersession.

2/ Une haute autorité sera chargée de veiller à la stricte égalité des moyens alloués par le parti entre les candidats et dirigera et organisera seule tout le processus électoral sans interférence possible de la direction, de son cabinet ou des services de l’UMP. Les conditions d’organisation matérielle d’une nouvelle élection (pas de procuration, mode d’élection, parrainages, etc.) devront faire l’objet d’un accord qui sera soumis à un Conseil national.

3/ Le Président de l’UMP et tout membre de l’équipe dirigeante, s’ils sont candidats à cette élection devront se placer en réserve dès le début de la campagne électorale. Le président de l’UMP expédiera les affaires courantes sans intervenir dans le processus électoral. Les salariés de l’UMP devront respecter la même période de réserve.

4/ Il sera constitué un comité de rédaction des statuts qui sollicitera toutes les sensibilités et les mouvements pour proposer la réforme des statuts et du règlement intérieur ainsi que la rédaction des règles liées à l’organisation des primaires pour la présidentielle. Ce comité sera composé notamment des anciens premiers ministres du mouvement et des partis fondateurs, des anciens présidents des assemblées parlementaires et des anciens secrétaires généraux, membres du mouvement. Il doit être acquis que le président de l’UMP, ou tout membre de l’équipe dirigeante, s’il décidait d’être candidat aux primaires devrait se mettre en congés de ses fonctions. Les nouveaux statuts devront préciser les conditions de son remplacement.

5/ Une équipe dirigeante sera constituée. Elle comportera en plus du Vice-président délégué et de la Secrétaire générale, notamment un Vice-président et une Secrétaire générale déléguée. Le reste de l’équipe dirigeante devra tenir compte de toutes les sensibilités et motions.

6/ L’équipe dirigeante ainsi constituée sera officiellement installée dans la première quinzaine de janvier et entrainera simultanément la réunification des groupes UMP à l’Assemblée nationale

7/ Cet accord vaut engagement réciproque, pour le présent et pour le futur de renonciation à toute procédure contentieuse interne et devant la justice concernant les élections du 18 novembre 2012. »

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