Marcel Bonnot en appelle à "l'intérêt général et supérieur du mouvement" (DR)
Contrairement à sa collègue du Doubs Annie Genevard, le nom de Marcel Bonnot ne figurait pas sur la liste des 68 députés membres du Rassemblement-UMP publiée au Journal officiel ce matin. Pourtant, le député UMP de la 3e circonscription du Doubs rejoint bien le groupe parlementaire créé par François Fillon, dont il devient donc le 69e membre. « Je n’étais pas à Paris hier, mais j’en ai informé François Fillon et plusieurs de ses lieutenants, assure Marcel Bonnot qui estime que la création de ce groupe est « le seul moyen de pression » qui reste aux partisans de l’ancien Premier ministre, qui ont « renoncé à la démarche judiciaire » pour « faire sortir Jean-François Copé de l’auto-proclamation ».
« On ne peut pas ancrer l’avenir et l’évolution du grand parti d’opposition sur le sable de l’équivoque », estime l’élu, avocat de profession. Actuellement, on est confronté au « non » perpétuel de Jean-François Copé, ce qui me surprend. Il bout certainement d’assumer ces responsabilités et même d’autres, mais il faut penser à l’intérêt général et supérieur du mouvement. »
Un mouvement plongé aujourd’hui en pleine tourmente, et dont la situation actuelle fait réfléchir cet ancien membre de l’UDF: « Si cela devait persister, je pourrais revoir ma position et quitter ce groupe ».
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