Le dernier numéro du cacograph #39 est paru et en ces temps de records, la chaleur s’est invitée comme thème caniculaire…
Revue orléanaise, de poésie et d’humour, le cacograph se retrouve en librairie et aussi sur la toile. Constitué de deux grandes feuilles au format A3 (42 x 29.7 cm), le Cacograph se plie en six, s’imbrique pour donner un livret carré qui a l’air petit, mais qui cache bien une multitude de textes et de dessins. Quelque part, LE UN est son grand frère, et lui le petit potache.
Les textes n’ont d’autre souci que de vous faire vous désopiler. Dessins, poèmes, épigrammes, blagues, pastiches et jeux de mots, tout est mis en œuvre pour vous dérider. Précision, le Cacograph se lit aussi bien à l’envers qu’à l’endroit…
C’est également, au détour d’une page, les « Histoires de bouilloire et de frigo » :
« De sang froid un soir
De canicule, Bouilloire et
Frigo s’entretiturent »
[…]
Il réclame sa chaleur,
Elle ricane froidement
Il déclame son ardeur,
Elle suffoque séchement
Il proclame
L’effervescence,
Elle siffle l’évanescence.
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Cette revue bien pensée, plaisamment conçue, se lit à toute heure, le temps d’un trajet en tram, ou pour éclairer une fin d’après-midi désenchantée, le Cacograph #39 comme remède au pot-au-noir, aux dimanches qui n’en finissent pas, le temps de sourire et de découvrir les facettes de son humanité. On le trouve dans les bons kiosques, les librairies et sur sa page dédiée. Dépliez le Cacograph !
Bernard Henninger