Ce samedi 23 novembre, se tient à l’Opéra de Tours le premier salon littéraire de Tours avec de nombreux auteurs invités, un prix littéraire et des animations toute la journée.
Depuis la fin du Chapiteau des Livres, il manquait à la région Tourangelle une manifestation littéraire d’ampleur. Cette lacune est désormais comblée avec l’inauguration ce week-end du premier salon du livre de Tours, sous l’égide de l’association Livres en Loire, présidée par Monique Lefaucheur.
Crée en février 2018, l’association Livres en Loire s’est déjà signalée au public à travers plusieurs événements, parmi lesquels :
— L’organisation d’une dictée en janvier 2019 sous le parrainage de Daniel Picouly, manifestation grand public, qui reprend et élargit l’idée initiale de Bernard Pivot et le goût très particulier que nous français avons gardé des dictées de notre enfance. Haïes, détestées, puis nostalgiques : l’enseignement de la langue et sa complexité jamais démentie ne sauraient se passer de cet exercice aride, peu littéraire, certes, mais représentatif de l’importance de la langue de l’éducation (que certains trouvent excessive, quand la langue prend le pas sur la raison et les sciences)
— La participation à une manifestation en direction de la jeunesse, cet été , Partir en livres.
— et ce week-end, avec la première édition du salon du livre de Tours, à l’Opéra de Tours : signalons l’organisation d’un prix littéraire « Honoré de Balzac », attribué à Yoan Smadja, pour son ouvrage « J’ai cru qu’ils enlevaient toute trace de toi », 29 auteurs invités parmi lesquels je relève la présence de Katherine Panocol, Dominique Barbéris et de Jérôme Attal.
Souhaitons que cette nouvelle manifestation, comme cela fut le cas auparavant, prenne de l’ampleur, s’élargisse et puisse s’ouvrir à des littératures plus populaires ou régionales… J’aimais bien le Chapiteau des Livres, mais la page étant désormais tournée, je forme le vœu que celle qui s’ouvre soit la première d’un grand cahier…
Bernard Henninger