Emplois fictifs, Plan B : les élus des Républicains sont bien gênés pour réagir chez nous. La plupart d’entre eux reconnaissent leur désarroi, la colère des sympathisants et tentent de faire bloc.
03 Fév
03 Fév
Emplois fictifs, Plan B : les élus des Républicains sont bien gênés pour réagir chez nous. La plupart d’entre eux reconnaissent leur désarroi, la colère des sympathisants et tentent de faire bloc.
02 Fév
Candidat à l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon sera en Haute-Saône ce samedi. Le chef de file de la France Insoumise visitera le musée de la négritude et des droits de l’homme de Champagney. Ce village au pied des Vosges Saônoises est connu pour l’initiative de ses habitants qui, le 19 mars 1789, demandèrent dans les cahiers de doléances l’abolition de l’esclavage. Continuer la lecture
30 Jan
Seule la députée du Doubs Barbara Romagnan avait misé sur le cheval gagnant, Benoît Hamon. Le député de Haute-Saône, Jean-Michel Villaumé, soutenait, lui, Manuel Valls. Sinon, les autres parlementaires de gauche s’étaient montrés… discrets, voire prudents. Aujourd’hui que la victoire de Benoît Hamon est incontestable, comment réagissent les uns et les autres ?
On commence notre tour des grands élus avec Martial Bourquin, sénateur du Doubs. Il note : » Une grande volonté de changement dans l’électorat de gauche. On doit tous être unis derrière Benoît Hamon. Franchement, une nouvelle page s’ouvre pour la gauche. Cette page, il faut qu’on l’ouvre ensemble et qu’il n’y ait pas de volonté de ne pas respecter ce verdict. En ce qui me concerne, je serai derrière le candidat choisi par la primaire. » (son interview en longueur plus bas)
« Faire l’union sur une ligne qui convienne à tout le monde. »
Frédéric Barbier, le député de la 4ème circonscription du Doubs, souhaite également une union : « J’espère que nous allons être capable de faire l’union sur une ligne qui convienne à tout le monde. » (Pour cette synthèse, il faudrait appeler… non, non, ce n’est pas une bonne idée. François Hollande a jeté l’éponge.)
Marc-Henri Duvernet, premier secrétaire fédéral du Jura, a soutenu Arnaud Montebourg au premier tour puis il a voté Benoît Hamon au second. Lui aussi appelle au rassemblement derrière le vainqueur. Il affirme que ce « score net et incontestable lui donne une véritable légitimité. Les gens ne veulent pas d’un discours basé sur la peur, comme ceux tenus par Trump ou Poutine. Ils souhaitent de l’espoir, de la solidarité. Benoît Hamon propose un futur désirable. Il faut se rassembler derrière lui pour une transition démocratique, écologique et sociale. »
Beaucoup moins enthousiaste, Nicolas Bodin, premier secrétaire fédéral du PS du Doubs, se pose de nombreuses questions pour « l’après », c’est à dire pour maintenant et pour les campagnes présidentielle et législative. Lui, il s’interroge tout haut : «Quelle ligne politique sera défendue pendant la campagne de la présidentielle ? Celle du PS ou celle de Benoît Hamon ? » Oui, quelque part, il y aurait « incompatibilité, comme dirait l’autre…
« Je ne peux pas soutenir le revenu universel »
L’un des parlementaires a tranché : Jean-Michel Villaumé, député PS de Haute-Saône qui ne se représente pas (ce détail n’en est pas un…). Dès les résultats du premier tour favorables à Hamon, il avait annoncé dans un communiqué : » Si Benoît Hamon est désigné pour être le candidat des socialistes, je ne me sentirai pas lié par ce choix et soutiendrai le candidat qui sera en mesure d’éviter aux Français d’avoir à choisir, au second tour, entre Marine Le Pen et François Fillon. »
Ces propos avaient au moins le mérite de la clarté, même s’ils ont été jugés inapropriés avant le deuxième tour par certains responsables socialistes. Aujourd’hui, Jean-Michel Villaumé « récidive » : « Je suis un social-démocrate ou un réformiste. Alors, pour moi, en ce moment, c’est douloureux. Je suis un député légitimiste. J’ai soutenu le pacte de responsabilité et la loi travail. Faut tout jeter aujourd’hui ? Je ne peux pas soutenir le revenu universel moi qui défend les valeurs du travail et du courage. » Et il ajoute que :
« Je serai demain à Paris avec les 30 députés du Pôle Réformateur et nous publierons une tribune sur notre position. D’ici quelques semaines, j’étudierai une autre offre politique, celle d’Emmanuel Macron. »
Pas la première scission
Entre volonté de rassemblement, questionnement et départ quasi annoncé, les positions des socialistes sont très variables.
Grandes questions : qui va rester au PS ? Qui va en partir ? Le PS va-t-il exploser ?
Habituellement, c’est l’aile gauche qui quitte le navire. Sans remonter au Congrès de Tours de 1920, deux exemples récents : Jean-Pierre Chevénement qui part du PS en 1993 pour fonder le MDC (Mouvement Des Citoyens) et Jean-Luc Mélenchon qui s’en va du PS pour créer le Front De Gauche en 2008.
Jean-Pierre Chevénement, s’il représente une référence à gauche, n’a réussi qu’un petit 5 % à la présidentielle de 2002.
Dix ans plus tard, Jean-Luc Mélenchon, lui, a totalisé 11 % des voix à la présidentielle. Il est encore en course pour le 23 avril de cette année. Mais c’est lui, en fait, qui est certainement le plus gêné par la victoire de Benoît Hamon : il commence à y avoir beaucoup de candidats à la gauche du Parti Socialiste.
Martial Bourquin: « on doit tous être unis derrière Benoît Hamon »
A lire aussi:
Benoît Hamon s’impose devant Manuel Valls avec 56,9% des suffrages en Franche-Comté
29 Jan
Vainqueur de la primaire de la Belle Alliance populaire organisée par le Parti socialiste, Benoît Hamon est en tête également en Franche-Comté, où un peu plus de 30.000 personnes ont voté (c’était moins de 24.000 la semaine dernière). La participation est d’ailleurs en hausse dans les quatre départements. Au niveau régional, Benoit Hamon a réuni 56,9% des suffrages, Manuel Valls 43,1%. Le détail département par département. Continuer la lecture
23 Jan
Il est le seul parlementaire PS de Franche-Comté à soutenir Manuel Valls. Pour Jean-Michel Villaumé, les résultats du premier tour sont « une grosse déception » et constitue « un coup dur » pour l’ancien Premier ministre. Pour le député de Haute-Saône, « les électeurs auront le choix entre deux gauches : la gauche du réel, celle de Manuel Valls ; la gauche du rêve, celle de Benoît Hamon, qui brandit des mesures aussi spectaculaires qu’inapplicables ». En cas de défaite de Manuel Valls, Jean-Michel Villaumé prévient: « Si Benoît Hamon est désigné pour être le candidat des socialistes, je ne me sentirai pas lié par ce choix ». Continuer la lecture
22 Jan
Benoît Hamon et Manuel Valls se sont qualifiés pour le second tour de la primaire de la Belle Alliance Populaire organisée par le Parti socialiste (le résultat national ici). En Franche-Comté, Manuel Valls est en tête en Haute-Saône, mais est éliminé dans le Jura, qui a qualifié à sa place le Bourguignon Arnaud Montebourg, 3e au niveau national. Voici les résultats en Franche-Comté, où près 23800 électeurs ont voté, loin des quelque 62900 participants à la primaire de la droite en fin d’année 2016. Continuer la lecture
18 Jan
Membre de l’équipe de campagne de François Fillon, le député LR et maire de Vesoul Alain Chrétien veut proposer une nouvelle réforme territoriale « simple, efficace et économe » pour le projet présidentiel du candidat Les Républicains. Il vient d’écrire en ce sens aux parlementaires de la droite et du centre. Principale disposition: des conseillers régionaux désignés parmi les conseils départementaux, sur le modèle des élus des intercommunalités, désignés parmi les conseils municipaux. Continuer la lecture
17 Jan
Le Parti Socialiste a tenu un conseil fédéral en Haute-Saône hier soir à propos des élections législatives. C’est la deuxième circonscription qui pose problème depuis plusieurs mois. Une chose certaine : ceux qui souhaitent « y aller » ont jusqu’au 15 février pour déposer leur candidature, dixit Loïc Niepceron, n° 1 du PS du département. Pour le reste, tout reste ouvert…Ou presque !
Il y aura des primaires à droite au premier tour des législatives. L’UDI a investi ses candidats aux législatives ce week-end. Ils seront cinq en Franche-Comté. En plus du sortant Michel Zumkeller, le parti de centre-droit présentera des candidats dans les quatre circonscriptions où le sortant n’est pas de droite, provoquant autant de duels LR-UDI au premier tour. Continuer la lecture
14 Jan
Les Républicains viennent d’investir leurs candidats pour les législatives de juin prochain. A remarquer : quelques noms nouveaux et peut-être une primaire annoncée dans la première du Doubs. Un duel de femmes.
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