François Patriat, Jean-Baptiste Lemoyne, Benjamin Griveaux et Laurence Parisot (©ftv)
Elu dimanche, Emmanuel Macron devrait nommer son Premier ministre en fin de semaine, après la passation de pouvoir avec François Hollande. Le nouvel hôte de Matignon sera chargé de former le premier gouvernement du quinquennat. Plusieurs personnalités de Bourgogne-Franche-Comté sont sur les rangs.
- Benjamin Griveaux
Natif de Saint-Rémy, Benjamin Griveaux a été élu au conseil général de Saône-et-Loire et au conseil municipal de Chalon-sur-Saône jusqu’en 2015. Âgé de 39 ans, comme le nouveau Président, il s’est rendu incontournable dans le dispositif d’Emmanuel Macron. Porte-parole d’En Marche !, il a multiplié les interventions médiatiques, avec un certain brio. Il est décrit comme un homme de confiance, « proche des idées de Dominique Strauss-Kahn et Michel Rocard », par France 2. Candidat aux législatives en Île-de-France, il a de fortes chances d’intégrer le gouvernement ou l’équipe présidentielle à l’Elysée.
- François Patriat
Le sénateur PS de Côte d’Or est un des premiers poids lourds politiques à s’être mis en marche. Âgé de 74 ans, ministre il y a 17 ans sous Lionel Jospin, il incarne trop peu le renouvellement pour espérer un nouveau poste au gouvernement. En revanche, nul doute que l’ancien président du conseil régional de Bourgogne sera à la manœuvre au Sénat pour former un groupe pro-Macron.
- Jean-Baptiste Lemoyne
Premier parlementaire Les Républicains à rejoindre En Marche mi-mars, le sénateur de l’Yonne devrait être récompensé. Il est aujourd’hui membre du bureau politique du mouvement créé par Emmanuel Macron.
- Laurence Parisot
Née il y a 57 ans à Luxeuil-les-Bains, en Haute-Saône, Laurence Parisot a été régulièrement citée pour le poste de premier ministre: « J’ai une expérience, je suis crédible. Donc je peux être prête », disait-elle à Marianne il y a quelques jours. L’hebdomadaire rappelle d’ailleurs que l’ex présidente du Medef avait tenté de recruter Emmanuel Macron en 2006, pour le poste de directeur général du syndicat patronal. Elle est réputée centriste et pragmatique, un profil qui peut séduire, si ce n’est pour Matignon, au moins pour un ministère.
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